Boysober : quel est ce mouvement adopté par les célibataires pour se “sevrer des hommes” ?

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Le boysober, ou le girlsober. Un mot inventé par des âmes en quête de sérénité, un concept qui fait sourire et réfléchir. Il évoque cette tendance actuelle où l’on décide de se détourner des relations amoureuses. Non par dépit, mais par choix éclairé. Ainsi, les tourments amoureux ne sont plus qu’un lointain souvenir et chaque date, chaque SMS tardif et chaque promesse sont relégués au rang d’anecdotes à raconter entre amis. Voilà ce qu’est le boysober ou le girlsober : une pause salvatrice dans la course effrénée à l’amour.

Mais pourquoi, me demanderez-vous, un tel besoin de pause ? C’est simple. On vit dans une société où l’amour est devenu un sport de compétition et où chaque swipe à droite peut décider du destin d’une soirée ou d’une vie. On jongle entre les conversations en ligne, les attentes non dites et les déceptions inévitables. Le boysober, c’est une rébellion douce, une manière de dire non aux pressions incessantes et oui à soi-même. C’est comme décider de devenir végétarien après un burger particulièrement médiocre. On prend du recul, on respire, on réfléchit.

Imaginez-vous, confortablement installé dans votre salon, une tasse de thé à la main, un livre captivant sur les genoux. Aucun message à vérifier, aucun rencard à planifier. Juste vous et vos pensées, vos passions, vos envies. Le boysober ou le girlsober, c’est ça. Un retour à l’essentiel. Une reconquête de soi. C’est choisir de ne pas laisser les relations amoureuses dicter votre valeur ou votre bonheur.

Il y a quelque chose de profondément libérateur dans le fait pouvoir dire : “Je m’auto suffit, et ce, tel que je suis”. On n’a pas besoin de quelqu’un pour compléter un puzzle déjà bien en place. C’est cette idée révolutionnaire qui porte ce mouvement. On n’attend plus qu’un autre vienne nous sauver de notre solitude. On embrasse cette solitude, on la transforme en force, en liberté.

Le sober movement, c’est aussi une manière de réévaluer ses priorités. Finies les soirées passées à se demander pourquoi il n’a pas rappelé, pourquoi elle a annulé au dernier moment. On remplace ces interrogations par des réflexions plus profondes, plus enrichissantes. Quels sont mes objectifs ? Quelles sont mes passions ? Qu’est-ce qui me fait vibrer ? On se recentre, on se redécouvre.

C’est également un acte de rébellion contre une société qui nous enjoint de croire que pour être heureux, il faut être deux. Regardez les publicités, les films, les chansons. Partout, on nous vend l’idée que le bonheur est dans l’autre. Le boy&girl sober, c’est dire : “Non, merci. Mon bonheur, je le trouve en moi-même”. On n’a pas besoin d’un autre pour se sentir vivant. On se suffit à soi-même.

Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’on renonce à l’amour pour toujours. Le sober movement, c’est une pause, une respiration. C’est se donner le temps de réfléchir, de grandir. Et quand on est prêt, quand le cœur a eu le temps de guérir et que l’esprit est clair, alors on peut rouvrir la porte à l’amour. Et c’est là que Smail entre en jeu. Parce qu’on ne sait jamais quand l’étincelle frappera de nouveau, quand le désir de partager sa vie ou des moments avec quelqu’un refera surface.

En attendant, le boysober permet de savourer la vie différemment. On redécouvre le plaisir des petites choses. Une promenade en solitaire dans un parc, un voyage improvisé entre amis, une soirée à lire jusqu’au petit matin. On se recentre sur ses amitiés, on renforce ces liens précieux qui ne dépendent pas d’un coup de foudre ou d’une attraction passagère.

Et puis, il y a cette douce ironie. Parce qu’en se détournant des hommes ou des femmes, en choisissant cette philosophie, on devient paradoxalement plus attirant. On rayonne d’une confiance en soi retrouvée, d’une indépendance affirmée. On n’est plus en quête désespérée d’un autre pour valider notre existence. On est soi, tout simplement. Et c’est souvent là, quand on s’y attend le moins, que l’amour frappe à nouveau à notre porte.

Alors, à vous qui lisez ces lignes, peut-être en pleine réflexion sur votre vie amoureuse, prenez ce concept et faites-en ce que vous voulez. Utilisez-le comme une pause, un moment pour vous retrouver. Et souvenez-vous, la plus belle des histoires d’amour est celle que vous écrivez avec vous-même. Et quand vous serez prêt à rouvrir votre cœur et refaire de belles rencontres, Smail vous accompagnera dans cette nouvelle aventure. Parce qu’après tout, même les cœurs les plus indépendants savent que parfois, l’amour vaut la peine d’être vécu.