C’était un jeudi soir pluvieux, un de ces soirs où Netflix te regarde plus que toi tu le regardes. Dans ma main droite, un verre de vin pas cher, dans la gauche, mon téléphone. Et c’est là que tout a commencé : l’infernale valse des swipes. Droite, gauche, gauche, gauche, gauche, gauche, droite, … swipe, swipe, encore swipe. Une routine insidieuse. Je me croyais sur le point de trouver l’amour ou au moins un petit flirt sympa. A la place, ce n’était qu’une boucle interminable d’ennui et de vide…
Franchement, qui a eu l’idée des swipes ? À quel moment quelqu’un s’est dit : “Et si on transformait la recherche d’une connexion humaine en un jeu d’arcade ?”. Résultat : je me retrouvais à juger des gens en 0,3 seconde. Trop ci, trop ça, … En bref, un jury de The Voice sans buzzer. Et quand, par miracle, il y avait un match, c’était souvent un festival de conversations sans substance :
“Salut, ça va ?”.
“Oui, et toi ?”.
“Oui.”.
Et silence radio.
Le fond du trou
Un soir, après avoir épuisé toutes mes vies sur cet écran maudit, j’ai eu une révélation (ou peut-être que c’était juste le vin qui montait) : l’accumulation de matchs était devenue une quête futile pour flatter mon ego. Ni plus, ni moins. Des photos défilant dans mon cerveau comme des publicités et des matchs empilés comme des points dans un jeu sans fin. J’étais là, soit, à attendre qu’on me match, soit à attendre qu’on me réponde. Une véritable perte de temps. Et à force de chercher la perle rare, je passais à côté de l’essentiel : des vraies discussions, des moments authentiques, un peu de magie quoi. Je me suis dit que ça devait exister, quelque part, un endroit où les gens cherchaient vraiment à parler.
L’illumination Smail
Et là, comme un miracle de fin d’année, je suis tombé sur Smail. Une plateforme de rencontres sans artifices, sans cette mécanique infernale de gauche/droite. Ici, pas de photo parfaite retouchée mille fois. Pas de “swipe culture”. Juste un bon vieux tchat, à l’ancienne. Et figurez-vous que c’était incroyablement rafraîchissant.
Sur Smail, les gens te parlent pour qui tu es, pas pour à quoi tu ressembles. Bon, attention, je ne dis pas qu’il faut négliger le brushing ou l’outfit, mais là, tout démarre par des mots. Pas par un filtre Snapchat. J’ai rencontré des gens drôles, sarcastiques, touchants, parfois un peu fous, mais toujours sincères. Les conversations ont du relief. Ce n’est pas juste “salut, ça va”, c’est :
“Si tu devais choisir entre vivre dans une cabane en forêt ou un igloo avec Netflix, tu prendrais quoi ?”
Et après ?
Je ne vais pas vous mentir : je n’ai pas trouvé l’amour au premier clic. Mais j’ai trouvé mieux : des échanges humains, des vrais rires devant mon écran, et surtout, une sortie de ce cercle vicieux où l’on confondait relations humaines et fast-food émotionnel. Aujourd’hui, j’ai laissé tomber les swipes et je ne regarde plus en arrière. Smail, c’est un peu comme ces films indépendants qui te redonnent foi en l’humanité après une overdose de blockbusters creux.
Alors si toi aussi, tu sens que les swipes te transforment en robot de jugement instantané, viens faire un tour sur Smail. Ça ne changera peut-être pas ta vie, mais qui sait ? Peut-être que, comme moi, tu retrouveras un peu de spontanéité, et avec un peu de chance, quelqu’un qui la partage. Après tout, c’est ça qu’on cherche, non ? Pas le match parfait, mais le moment parfait.
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