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kikoditca (clôturé)
il y a 9 ans
au faite par rapport a ton topic sur les livres j ai mis celui associé au film ghost dog c est HAGAKURE qui est pour moi comme une bible !!![/quote] Il est rare qu’un film soit meilleur ou au moins aussi bon que le roman dont il est issu Le fait de voir le film avant ou après la lecture du roman a aussi son importance que préfères tu le roman ou le livre et l'adaptation est elle bonne à tes yeux Kiko
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Citation de "kikoditca"au faite par rapport a ton topic sur les livres j ai mis celui associé au film ghost dog c est HAGAKURE qui est pour moi comme une bible !!! Il est rare qu’un film soit meilleur ou au moins aussi bon que le roman dont il est issu Le fait de voir le film avant ou après la lecture du roman a aussi son importance que préfères tu le roman ou le livre et l'adaptation est elle bonne à tes yeux Kiko [/quote] pour moi le film est bon mais le livre HAGAKURE est pas une histoire mais un enseignement sur le Bushido en faite c est le livre du samourai une éthique chevaleresque où l'honneur et la loyauté à son suzerain peuvent aller jusqu'au sacrifice de soi mais aussi l'humilité et la discipline nécessaires quant à l'apprentissage et au perfectionnement dans « l'art de la guerre, de la vie et de la mort ».
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Citation de "hashhell"Citation de "afg"Citation de "kikoditca"au faite par rapport a ton topic sur les livres j ai mis celui associé au film ghost dog c est HAGAKURE qui est pour moi comme une bible !!! Il est rare qu’un film soit meilleur ou au moins aussi bon que le roman dont il est issu Le fait de voir le film avant ou après la lecture du roman a aussi son importance que préfères tu le roman ou le livre et l'adaptation est elle bonne à tes yeux Kiko pour moi le film est bon mais le livre HAGAKURE est pas une histoire mais un enseignement sur le Bushido en faite c est le livre du samourai une éthique chevaleresque où l'honneur et la loyauté à son suzerain peuvent aller jusqu'au sacrifice de soi mais aussi l'humilité et la discipline nécessaires quant à l'apprentissage et au perfectionnement dans « l'art de la guerre, de la vie et de la mort ». Il est très étrange, ce film ("La voie du Samouraï" en français). Envoûtement mysthique pour les uns, et roublardise pour les autres. Perso, je fais partie de la première catégorie.
Modifié il y a 9 ans, le mardi 24 novembre 2015 à 12:51
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kikoditca (clôturé)
il y a 9 ans
pour moi le film est bon mais le livre HAGAKURE est pas une histoire mais un enseignement sur le Bushido en faite c est le livre du samourai une éthique chevaleresque où l'honneur et la loyauté à son suzerain peuvent aller jusqu'au sacrifice de soi mais aussi l'humilité et la discipline nécessaires quant à l'apprentissage et au perfectionnement dans « l'art de la guerre, de la vie et de la mort ».[/quote] Il est très étrange, ce film ("La voie du Samouraï" en français). Envoûtement mysthique pour les uns, et roublardise pour les autres. Perso, je fais partie de la première catégorie. Moi aussi ... AFG tu es décidement très oriental dans tes goûts Es tu allé déjà au Japon ? ou est ce une autre destination asiatique qui t'attirerait ?
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Citation de "hashhell"Citation de "hashhell"Citation de "afg"Citation de "kikoditca"au faite par rapport a ton topic sur les livres j ai mis celui associé au film ghost dog c est HAGAKURE qui est pour moi comme une bible !!! Il est rare qu’un film soit meilleur ou au moins aussi bon que le roman dont il est issu Le fait de voir le film avant ou après la lecture du roman a aussi son importance que préfères tu le roman ou le livre et l'adaptation est elle bonne à tes yeux Kiko pour moi le film est bon mais le livre HAGAKURE est pas une histoire mais un enseignement sur le Bushido en faite c est le livre du samourai une éthique chevaleresque où l'honneur et la loyauté à son suzerain peuvent aller jusqu'au sacrifice de soi mais aussi l'humilité et la discipline nécessaires quant à l'apprentissage et au perfectionnement dans « l'art de la guerre, de la vie et de la mort ». Il est très étrange, ce film ("La voie du Samouraï" en français). Envoûtement mysthique pour les uns, et roublardise pour les autres. Perso, je fais partie de la première catégorie. je comprend ton résonnement car le film est basé sur le Bushido un concept propre a la culture japonaise alors qu'est-ce que le Bushido? C'est le respect d'un certain stoïcisme, du mépris du danger et de la mort, d'honneur, de courage, de fidélité absolue à la parole donnée; une philosophie qui s'adresse avant tout au gentilhomme, au Bushi. Au bouddhisme, le guerrier puise un sens de sereine confiance dans le destin, un esprit de soumission à l'inévitable. L'acceptation stoïque du danger et de ses conséquences, le dédain de la vie. Au shintoïsme, le Bushi puise les notions de loyauté envers le supérieur, de vénération des ancêtres, de piété filiale, de passivité et de patriotisme. Clef de voûte de cette mentalité, la rectitude, la justice ou Giri est la vertu la plus importante : c'est le devoir pur et simple. La deuxième vertu est le courage ou la disposition à accomplir ce qui est juste. Vivre lorsqu'il est juste de vivre et mourir lorsqu'il est juste de mourir. Le nasake ou bienveillance, vient ensuite. C'est la magnanimité, la pitié, la sympathie, le tout cultivé par la poésie et la musique. Oser vivre quand la vie est plus pénible que la mort, apprendre à ne point se plaindre, malgré les plaintes de l'âme et les souffrances du corps voilà l'ascèse de celui qui suit le bushido.
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Citation de "kikoditca"pour moi le film est bon mais le livre HAGAKURE est pas une histoire mais un enseignement sur le Bushido en faite c est le livre du samourai une éthique chevaleresque où l'honneur et la loyauté à son suzerain peuvent aller jusqu'au sacrifice de soi mais aussi l'humilité et la discipline nécessaires quant à l'apprentissage et au perfectionnement dans « l'art de la guerre, de la vie et de la mort ». Il est très étrange, ce film ("La voie du Samouraï" en français). Envoûtement mysthique pour les uns, et roublardise pour les autres. Perso, je fais partie de la première catégorie. Moi aussi ... AFG tu es décidement très oriental dans tes goûts Es tu allé déjà au Japon ? ou est ce une autre destination asiatique qui t'attirerait ?[/quote] alors j ai une culture japonaise car j ai eu un sensei (maitre) japonais avec qui j ai appris le judo et la culture et leur tradition et non j ai pas eu l'occasion d'aller au japon mais c est dans mes projets car mon sensei y est retourné
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Citation de "afg" je comprend ton résonnement car le film est basé sur le Bushido un concept propre a la culture japonaise alors qu'est-ce que le Bushido? C'est le respect d'un certain stoïcisme, du mépris du danger et de la mort, d'honneur, de courage, de fidélité absolue à la parole donnée; une philosophie qui s'adresse avant tout au gentilhomme, au Bushi. Au bouddhisme, le guerrier puise un sens de sereine confiance dans le destin, un esprit de soumission à l'inévitable. L'acceptation stoïque du danger et de ses conséquences, le dédain de la vie. Au shintoïsme, le Bushi puise les notions de loyauté envers le supérieur, de vénération des ancêtres, de piété filiale, de passivité et de patriotisme. Clef de voûte de cette mentalité, la rectitude, la justice ou Giri est la vertu la plus importante : c'est le devoir pur et simple. La deuxième vertu est le courage ou la disposition à accomplir ce qui est juste. Vivre lorsqu'il est juste de vivre et mourir lorsqu'il est juste de mourir. Le nasake ou bienveillance, vient ensuite. C'est la magnanimité, la pitié, la sympathie, le tout cultivé par la poésie et la musique. Oser vivre quand la vie est plus pénible que la mort, apprendre à ne point se plaindre, malgré les plaintes de l'âme et les souffrances du corps voilà l'ascèse de celui qui suit le bushido. Merci pour ces précisions. Ainsi que pour la clarté et le détail de ces précisions. Une lecture prochaine, assûrément.
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Citation de "hashhell"Citation de "afg" je comprend ton résonnement car le film est basé sur le Bushido un concept propre a la culture japonaise alors qu'est-ce que le Bushido? C'est le respect d'un certain stoïcisme, du mépris du danger et de la mort, d'honneur, de courage, de fidélité absolue à la parole donnée; une philosophie qui s'adresse avant tout au gentilhomme, au Bushi. Au bouddhisme, le guerrier puise un sens de sereine confiance dans le destin, un esprit de soumission à l'inévitable. L'acceptation stoïque du danger et de ses conséquences, le dédain de la vie. Au shintoïsme, le Bushi puise les notions de loyauté envers le supérieur, de vénération des ancêtres, de piété filiale, de passivité et de patriotisme. Clef de voûte de cette mentalité, la rectitude, la justice ou Giri est la vertu la plus importante : c'est le devoir pur et simple. La deuxième vertu est le courage ou la disposition à accomplir ce qui est juste. Vivre lorsqu'il est juste de vivre et mourir lorsqu'il est juste de mourir. Le nasake ou bienveillance, vient ensuite. C'est la magnanimité, la pitié, la sympathie, le tout cultivé par la poésie et la musique. Oser vivre quand la vie est plus pénible que la mort, apprendre à ne point se plaindre, malgré les plaintes de l'âme et les souffrances du corps voilà l'ascèse de celui qui suit le bushido. Merci pour ces précisions. Ainsi que pour la clarté et le détail de ces précisions. Une lecture prochaine, assûrément. pour te faire une idée un petit lien du début de HAGAKURE http://aikido64.free.fr/hagakure/hagakure.htm
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Citation de "afg"Citation de "hashhell"Citation de "afg" je comprend ton résonnement car le film est basé sur le Bushido un concept propre a la culture japonaise alors qu'est-ce que le Bushido? C'est le respect d'un certain stoïcisme, du mépris du danger et de la mort, d'honneur, de courage, de fidélité absolue à la parole donnée; une philosophie qui s'adresse avant tout au gentilhomme, au Bushi. Au bouddhisme, le guerrier puise un sens de sereine confiance dans le destin, un esprit de soumission à l'inévitable. L'acceptation stoïque du danger et de ses conséquences, le dédain de la vie. Au shintoïsme, le Bushi puise les notions de loyauté envers le supérieur, de vénération des ancêtres, de piété filiale, de passivité et de patriotisme. Clef de voûte de cette mentalité, la rectitude, la justice ou Giri est la vertu la plus importante : c'est le devoir pur et simple. La deuxième vertu est le courage ou la disposition à accomplir ce qui est juste. Vivre lorsqu'il est juste de vivre et mourir lorsqu'il est juste de mourir. Le nasake ou bienveillance, vient ensuite. C'est la magnanimité, la pitié, la sympathie, le tout cultivé par la poésie et la musique. Oser vivre quand la vie est plus pénible que la mort, apprendre à ne point se plaindre, malgré les plaintes de l'âme et les souffrances du corps voilà l'ascèse de celui qui suit le bushido. Merci pour ces précisions. Ainsi que pour la clarté et le détail de ces précisions. Une lecture prochaine, assûrément. pour te faire une idée un petit lien du début de HAGAKURE http://aikido64.free.fr/hagakure/hagakure.htm Ecrit à la manière d"un "Journal sans date". Ok ! Trouvé. Et pris. merci, M'sieur !
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Citation de "hashhell"Citation de "afg"Citation de "hashhell"Citation de "afg" je comprend ton résonnement car le film est basé sur le Bushido un concept propre a la culture japonaise alors qu'est-ce que le Bushido? C'est le respect d'un certain stoïcisme, du mépris du danger et de la mort, d'honneur, de courage, de fidélité absolue à la parole donnée; une philosophie qui s'adresse avant tout au gentilhomme, au Bushi. Au bouddhisme, le guerrier puise un sens de sereine confiance dans le destin, un esprit de soumission à l'inévitable. L'acceptation stoïque du danger et de ses conséquences, le dédain de la vie. Au shintoïsme, le Bushi puise les notions de loyauté envers le supérieur, de vénération des ancêtres, de piété filiale, de passivité et de patriotisme. Clef de voûte de cette mentalité, la rectitude, la justice ou Giri est la vertu la plus importante : c'est le devoir pur et simple. La deuxième vertu est le courage ou la disposition à accomplir ce qui est juste. Vivre lorsqu'il est juste de vivre et mourir lorsqu'il est juste de mourir. Le nasake ou bienveillance, vient ensuite. C'est la magnanimité, la pitié, la sympathie, le tout cultivé par la poésie et la musique. Oser vivre quand la vie est plus pénible que la mort, apprendre à ne point se plaindre, malgré les plaintes de l'âme et les souffrances du corps voilà l'ascèse de celui qui suit le bushido. Merci pour ces précisions. Ainsi que pour la clarté et le détail de ces précisions. Une lecture prochaine, assûrément. pour te faire une idée un petit lien du début de HAGAKURE http://aikido64.free.fr/hagakure/hagakure.htm Ecrit à la manière d"un "Journal sans date". Ok ! Trouvé. Et pris. merci, M'sieur ! de rien et avec grand plaisir ^_^
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kikoditca (clôturé)
il y a 9 ans
Super afg ton lien ... super intéressant Beaucoup aimé ce passage ; Toutefois, même si ces différences innées sont dans une certaine mesure inévitables, tout un chacun peut développer des dons de sagesse insoupçonnés en adoptant les quatre vœux. Il semblerait que, quels que soient les dons personnels, quelle que soit la difficulté du problème, tout le monde puisse y apporter une solution grâce à une réflexion suffisamment longue et sérieuse. Tant que l'on fonde son raisonnement sur son « Moi », on est à la rigueur prudent et astucieux mais on n'est pas sage. Les êtres humains sont insensés et il leur est difficile de se départir de leur « Moi ». Malgré tout, un individu confronté à une situation ardue a de grandes chances de trouver une solution, s'il parvient à s'abstraire momentanément du problème, à se concentrer sur les « quatre vœux » et à abandonner son « Moi ». * * * * * * * * Nous possédons bien peu de sagesse, toutefois nous avons tendance à nous y référer pour résoudre nos difficultés. Du fait que nous nous précupons surtout de nous-même, nous nous détournons de la Voie du Ciel et nos actions deviennent mauvaises. Aux yeux des autres, nous sommes minables, faibles, limités et totalement inefficaces. Quand nous nous sentons inaptes à la compétence véritable, il se révèle préférable de faire appel à quelqu'un de plus sage. N'étant pas personnellement impliqué, il peut se révéler un juge éclairé - puisqu'il n'a aucun intérêt propre -. Il sera en mesure de conseiller le choix le plus judicieux. Si nous observons un homme qui prend ses résolutions de cette remarquable façon, nous savons qu'il est résolu, autonome, digne de foi et enraciné dans la réalité. Sa sagesse, nourrie des conseils d'autrui, peut se comparer aux racines d'un grand arbre au feuillage épais et touffu. Il y a des limites à la sagesse de l'être humain, arbrisseau fragile secoué par le vent. * * * * * * * * Réprimander et corriger quelqu'un pour ses erreurs est important. Cet acte essentiellement charitable est la première obligation du Samouraï. Mais il faut s'efforcer de le faire de façon convenable. Il est, en effet, aisé de trouver des qualités et des imperfections dans la conduite d'un tiers. Il est également facile de le critiquer. La plupart des gens s'imaginent que c'est par gentillesse qu'ils disent aux autres ce qu'ils ne désirent pas entendre et si jamais leurs critiques sont mal accueillies, ils considèrent qu'ils sont incurables. Une telle façon de penser est déraisonnable. Elle donne d'aussi mauvais résultats que si on mettait délibérément quelqu'un dans l'embarras ou que si on l'insultait. Elle n'est souvent qu'une mauvaise manière de sortir ce que l'on a sur le cœur. La critique ne doit intervenir qu'après avoir discerné si oui ou non la personne l'acceptera, qu'après s'en être fait une amie, qu'après avoir partagé ses intérêts et s'être comporté de façon telle qu'elle nous accorde son entière confiance, afin qu'elle ait foi en toutes nos paroles. C'est ensuite qu'intervient le tact. Il faut sentir le bon moment et la bonne manière d'exercer sa critique - par missive ou au retour d'une réunion particulièrement agréable -. Il faut commencer par faire état de ses propres imperfections puis amener l'interlocuteur à comprendre, sans prononcer plus de mots qu'il n'est nécessaire. Il faut louer ses mérites ; s'efforcer de l'encourager, de préparer son humeur; le rendre aussi réceptif aux observations que l’homme assoiffé l’est à l’eau. C’est alors qu’ils faut corriger ses erreurs. La critique constructive est délicate. Je sais d'expérience, que les mauvaises et anciennes habitudes, ne cèdent pas sans contrainte. Il me semble que l'attitude la plus authentiquement charitable consiste, pour tous les Samouraïs au service d'un Daimyo, à être bienveillants et amicaux les uns pour les autres, à corriger mutuellement leurs erreurs pour mieux servir ensemble le Daimyo. En embarrassant volontairement quelqu'un, on ne fait rien de constructif. Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement ? * * * * * * * * Le langage militaire emploie les termes de "Samouraï éclairé" et de "Samouraï ignorant". Un Samouraï qui a attendu d'être aux prises avec des situations difficiles pour apprendre à s'en sortir n'est pas éclairé. Un Samouraï qui se précupe à l'avance de toutes les situations et solutions possibles est sage. II sera dès lors capable d'y faire face brillamment lorsque l'occasion se présentera. Quoiqu'il en soit, un Samouraï éclairé est celui qui se précupe des détails de l'action, avant l'heure. Un Samouraï imprévoyant laisse, au contraire, la pénible impression de patauger dans un imbroglio désordonné et sa réussite ne ressortit que d'une chance anormale. Seul un Samouraï négligent n'envisage pas toutes les éventualités avant le moment de l'action. * * * * * * * * Je ne partage pas l'avis de celui qui préconise une constante et stricte autorité. Comme dit le proverbe: ‘Le poisson ne vit pas en eau claire’. C'est le goémon qui lui permet de se cacher en un lieu isolé pour se développer pleinement jusqu'à sa maturité. C'est quand on sait passer sur les détails et ne pas prêter l'oreille aux plaintes mineures que l'on est capable de procurer la sérénité aux êtres qui nous servent. La compréhension de ce principe est essentielle à qui veut comprendre le caractère et le comportement d'autrui. Merci Kiko
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Citation de "kikoditca"Super afg ton lien ... super intéressant Beaucoup aimé ce passage ; Toutefois, même si ces différences innées sont dans une certaine mesure inévitables, tout un chacun peut développer des dons de sagesse insoupçonnés en adoptant les quatre vœux. Il semblerait que, quels que soient les dons personnels, quelle que soit la difficulté du problème, tout le monde puisse y apporter une solution grâce à une réflexion suffisamment longue et sérieuse. Tant que l'on fonde son raisonnement sur son « Moi », on est à la rigueur prudent et astucieux mais on n'est pas sage. Les êtres humains sont insensés et il leur est difficile de se départir de leur « Moi ». Malgré tout, un individu confronté à une situation ardue a de grandes chances de trouver une solution, s'il parvient à s'abstraire momentanément du problème, à se concentrer sur les « quatre vœux » et à abandonner son « Moi ». * * * * * * * * Nous possédons bien peu de sagesse, toutefois nous avons tendance à nous y référer pour résoudre nos difficultés. Du fait que nous nous précupons surtout de nous-même, nous nous détournons de la Voie du Ciel et nos actions deviennent mauvaises. Aux yeux des autres, nous sommes minables, faibles, limités et totalement inefficaces. Quand nous nous sentons inaptes à la compétence véritable, il se révèle préférable de faire appel à quelqu'un de plus sage. N'étant pas personnellement impliqué, il peut se révéler un juge éclairé - puisqu'il n'a aucun intérêt propre -. Il sera en mesure de conseiller le choix le plus judicieux. Si nous observons un homme qui prend ses résolutions de cette remarquable façon, nous savons qu'il est résolu, autonome, digne de foi et enraciné dans la réalité. Sa sagesse, nourrie des conseils d'autrui, peut se comparer aux racines d'un grand arbre au feuillage épais et touffu. Il y a des limites à la sagesse de l'être humain, arbrisseau fragile secoué par le vent. * * * * * * * * Réprimander et corriger quelqu'un pour ses erreurs est important. Cet acte essentiellement charitable est la première obligation du Samouraï. Mais il faut s'efforcer de le faire de façon convenable. Il est, en effet, aisé de trouver des qualités et des imperfections dans la conduite d'un tiers. Il est également facile de le critiquer. La plupart des gens s'imaginent que c'est par gentillesse qu'ils disent aux autres ce qu'ils ne désirent pas entendre et si jamais leurs critiques sont mal accueillies, ils considèrent qu'ils sont incurables. Une telle façon de penser est déraisonnable. Elle donne d'aussi mauvais résultats que si on mettait délibérément quelqu'un dans l'embarras ou que si on l'insultait. Elle n'est souvent qu'une mauvaise manière de sortir ce que l'on a sur le cœur. La critique ne doit intervenir qu'après avoir discerné si oui ou non la personne l'acceptera, qu'après s'en être fait une amie, qu'après avoir partagé ses intérêts et s'être comporté de façon telle qu'elle nous accorde son entière confiance, afin qu'elle ait foi en toutes nos paroles. C'est ensuite qu'intervient le tact. Il faut sentir le bon moment et la bonne manière d'exercer sa critique - par missive ou au retour d'une réunion particulièrement agréable -. Il faut commencer par faire état de ses propres imperfections puis amener l'interlocuteur à comprendre, sans prononcer plus de mots qu'il n'est nécessaire. Il faut louer ses mérites ; s'efforcer de l'encourager, de préparer son humeur; le rendre aussi réceptif aux observations que l’homme assoiffé l’est à l’eau. C’est alors qu’ils faut corriger ses erreurs. La critique constructive est délicate. Je sais d'expérience, que les mauvaises et anciennes habitudes, ne cèdent pas sans contrainte. Il me semble que l'attitude la plus authentiquement charitable consiste, pour tous les Samouraïs au service d'un Daimyo, à être bienveillants et amicaux les uns pour les autres, à corriger mutuellement leurs erreurs pour mieux servir ensemble le Daimyo. En embarrassant volontairement quelqu'un, on ne fait rien de constructif. Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement ? * * * * * * * * Le langage militaire emploie les termes de "Samouraï éclairé" et de "Samouraï ignorant". Un Samouraï qui a attendu d'être aux prises avec des situations difficiles pour apprendre à s'en sortir n'est pas éclairé. Un Samouraï qui se précupe à l'avance de toutes les situations et solutions possibles est sage. II sera dès lors capable d'y faire face brillamment lorsque l'occasion se présentera. Quoiqu'il en soit, un Samouraï éclairé est celui qui se précupe des détails de l'action, avant l'heure. Un Samouraï imprévoyant laisse, au contraire, la pénible impression de patauger dans un imbroglio désordonné et sa réussite ne ressortit que d'une chance anormale. Seul un Samouraï négligent n'envisage pas toutes les éventualités avant le moment de l'action. * * * * * * * * Je ne partage pas l'avis de celui qui préconise une constante et stricte autorité. Comme dit le proverbe: ‘Le poisson ne vit pas en eau claire’. C'est le goémon qui lui permet de se cacher en un lieu isolé pour se développer pleinement jusqu'à sa maturité. C'est quand on sait passer sur les détails et ne pas prêter l'oreille aux plaintes mineures que l'on est capable de procurer la sérénité aux êtres qui nous servent. La compréhension de ce principe est essentielle à qui veut comprendre le caractère et le comportement d'autrui. Merci Kiko he oui la sagesse japonaise !!! et continu a lire car il y a beaucoup d autre passage très bons en voici un que j aime particulièrement Il existe ce que l'on appelle « l'attitude pendant l'orage ». Quand on est pris sous une averse soudaine, on peut, soit courir le plus vite possible, soit s'élancer pour s'abriter sous les avancées des toits des maisons qui bordent le chemin. De toutes façons, on sera mouillé. Si on se préparait auparavant mentalement, à l'idée d'être trempé, on serait en fin de compte fort peut contrarié à l'arrivée de la pluie. On peut appliquer ce principe avec profit dans toutes les situations.
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Citation de "afg"Citation de "kikoditca"Super afg ton lien ... super intéressant Beaucoup aimé ce passage ; Toutefois, même si ces différences innées sont dans une certaine mesure inévitables, tout un chacun peut développer des dons de sagesse insoupçonnés en adoptant les quatre vœux. Il semblerait que, quels que soient les dons personnels, quelle que soit la difficulté du problème, tout le monde puisse y apporter une solution grâce à une réflexion suffisamment longue et sérieuse. Tant que l'on fonde son raisonnement sur son « Moi », on est à la rigueur prudent et astucieux mais on n'est pas sage. Les êtres humains sont insensés et il leur est difficile de se départir de leur « Moi ». Malgré tout, un individu confronté à une situation ardue a de grandes chances de trouver une solution, s'il parvient à s'abstraire momentanément du problème, à se concentrer sur les « quatre vœux » et à abandonner son « Moi ». * * * * * * * * Nous possédons bien peu de sagesse, toutefois nous avons tendance à nous y référer pour résoudre nos difficultés. Du fait que nous nous précupons surtout de nous-même, nous nous détournons de la Voie du Ciel et nos actions deviennent mauvaises. Aux yeux des autres, nous sommes minables, faibles, limités et totalement inefficaces. Quand nous nous sentons inaptes à la compétence véritable, il se révèle préférable de faire appel à quelqu'un de plus sage. N'étant pas personnellement impliqué, il peut se révéler un juge éclairé - puisqu'il n'a aucun intérêt propre -. Il sera en mesure de conseiller le choix le plus judicieux. Si nous observons un homme qui prend ses résolutions de cette remarquable façon, nous savons qu'il est résolu, autonome, digne de foi et enraciné dans la réalité. Sa sagesse, nourrie des conseils d'autrui, peut se comparer aux racines d'un grand arbre au feuillage épais et touffu. Il y a des limites à la sagesse de l'être humain, arbrisseau fragile secoué par le vent. * * * * * * * * Réprimander et corriger quelqu'un pour ses erreurs est important. Cet acte essentiellement charitable est la première obligation du Samouraï. Mais il faut s'efforcer de le faire de façon convenable. Il est, en effet, aisé de trouver des qualités et des imperfections dans la conduite d'un tiers. Il est également facile de le critiquer. La plupart des gens s'imaginent que c'est par gentillesse qu'ils disent aux autres ce qu'ils ne désirent pas entendre et si jamais leurs critiques sont mal accueillies, ils considèrent qu'ils sont incurables. Une telle façon de penser est déraisonnable. Elle donne d'aussi mauvais résultats que si on mettait délibérément quelqu'un dans l'embarras ou que si on l'insultait. Elle n'est souvent qu'une mauvaise manière de sortir ce que l'on a sur le cœur. La critique ne doit intervenir qu'après avoir discerné si oui ou non la personne l'acceptera, qu'après s'en être fait une amie, qu'après avoir partagé ses intérêts et s'être comporté de façon telle qu'elle nous accorde son entière confiance, afin qu'elle ait foi en toutes nos paroles. C'est ensuite qu'intervient le tact. Il faut sentir le bon moment et la bonne manière d'exercer sa critique - par missive ou au retour d'une réunion particulièrement agréable -. Il faut commencer par faire état de ses propres imperfections puis amener l'interlocuteur à comprendre, sans prononcer plus de mots qu'il n'est nécessaire. Il faut louer ses mérites ; s'efforcer de l'encourager, de préparer son humeur; le rendre aussi réceptif aux observations que l’homme assoiffé l’est à l’eau. C’est alors qu’ils faut corriger ses erreurs. La critique constructive est délicate. Je sais d'expérience, que les mauvaises et anciennes habitudes, ne cèdent pas sans contrainte. Il me semble que l'attitude la plus authentiquement charitable consiste, pour tous les Samouraïs au service d'un Daimyo, à être bienveillants et amicaux les uns pour les autres, à corriger mutuellement leurs erreurs pour mieux servir ensemble le Daimyo. En embarrassant volontairement quelqu'un, on ne fait rien de constructif. Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement ? * * * * * * * * Le langage militaire emploie les termes de "Samouraï éclairé" et de "Samouraï ignorant". Un Samouraï qui a attendu d'être aux prises avec des situations difficiles pour apprendre à s'en sortir n'est pas éclairé. Un Samouraï qui se précupe à l'avance de toutes les situations et solutions possibles est sage. II sera dès lors capable d'y faire face brillamment lorsque l'occasion se présentera. Quoiqu'il en soit, un Samouraï éclairé est celui qui se précupe des détails de l'action, avant l'heure. Un Samouraï imprévoyant laisse, au contraire, la pénible impression de patauger dans un imbroglio désordonné et sa réussite ne ressortit que d'une chance anormale. Seul un Samouraï négligent n'envisage pas toutes les éventualités avant le moment de l'action. * * * * * * * * Je ne partage pas l'avis de celui qui préconise une constante et stricte autorité. Comme dit le proverbe: ‘Le poisson ne vit pas en eau claire’. C'est le goémon qui lui permet de se cacher en un lieu isolé pour se développer pleinement jusqu'à sa maturité. C'est quand on sait passer sur les détails et ne pas prêter l'oreille aux plaintes mineures que l'on est capable de procurer la sérénité aux êtres qui nous servent. La compréhension de ce principe est essentielle à qui veut comprendre le caractère et le comportement d'autrui. Merci Kiko he oui la sagesse japonaise !!! et continu a lire car il y a beaucoup d autre passage très bons en voici un que j aime particulièrement Il existe ce que l'on appelle « l'attitude pendant l'orage ». Quand on est pris sous une averse soudaine, on peut, soit courir le plus vite possible, soit s'élancer pour s'abriter sous les avancées des toits des maisons qui bordent le chemin. De toutes façons, on sera mouillé. Si on se préparait auparavant mentalement, à l'idée d'être trempé, on serait en fin de compte fort peut contrarié à l'arrivée de la pluie. On peut appliquer ce principe avec profit dans toutes les situations. en parlant de japon voici de notre part et aussi pour kiko et hash ,bonne apmd ^_- (la bande original du film transformers 2(divide de linkin park top aussi .....
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kikoditca (clôturé)
il y a 9 ans
he oui la sagesse japonaise !!! et continu a lire car il y a beaucoup d autre passage très bons en voici un que j aime particulièrement Il existe ce que l'on appelle « l'attitude pendant l'orage ». Quand on est pris sous une averse soudaine, on peut, soit courir le plus vite possible, soit s'élancer pour s'abriter sous les avancées des toits des maisons qui bordent le chemin. De toutes façons, on sera mouillé. Si on se préparait auparavant mentalement, à l'idée d'être trempé, on serait en fin de compte fort peut contrarié à l'arrivée de la pluie. On peut appliquer ce principe avec profit dans toutes les situations. Bonjour afg Pour rebondir cela m'a fait songer à ces mots d'Henry Miller " Et je me mis à penser à quel point il est stupide de croire que , sous prétexte qu'un homme a reçu telle ou telle éducation , a vécu dans tel ou tel milieu , a eu tels ou tels parents , a été guidé par telle ou telle doctrine , il échappera aux folies et aux pièges qui nous guettent sans cesse . Il me semblait plus vrai que jamais que, en tant que créatures uniques , chacun détenteur de sa propre loi … … Nous Créons la situation qui nous cause du chagrin et de la peine … car il est de la nature de l’âme de chercher sa propre méthode d’initiation dans sa lutte pour la réalisation et la libération . Nous ne pouvons être que ce que nous sommes, à tous les instants de notre route. Il est indubitablement vrai, profondément vrai,que nous ne devons rien à personne. D'une façon ou d’une autre, la vie nous offre tout, tout ce dont nous avons besoin, tout ce que nous cherchons. L'aide ou l'instruction que nous recevons viennent toujours quand nous sommes prêts à les recevoir. Si « l’amour peut ouvrir les portes des prisons », et si ce n'est qu'en allant en prison que nous pouvons saisir le pouvoir de l'amour, alors c'est une bénédiction d’y être jeté. Si nous avions une foi inébranlable dans la puissance de la vie, dans la sagesse et la signification de la vie, nous ne ferions même pas l'effort de lever le petit doigt pour éviter chagrin et souffrance à quelqu'un. Une chose est de regarder sans bouger un homme s'écrouler dans une mare de sang, une autre est de se précipiter pour tenter de sauver un homme de la juste peine que lui a value sa conduite insensée. Seul un individu libéré ose manifester une véritable indifférence, l'indifférence née de l'amour et de la compréhension. Henry Miller « Big Sur ou les Oranges de Jérôme ch » Bien à toi Kiko
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