Quand Alice Pleine de malices Offre un délicieux sourire La police capitule Le polisson en perd la raison Quand le son de sa voix résonne Quand le don de son charme emprisonne Don Juan en rêvait Jouant avec ses mots acerés Une fois macéré le rouge à lèvre De la belle Alice Dans la folie de son baiser Aussi aisé qu'un laisser passer Une fois passées ses lèvres contre les siennes Aussi arrogante qu'une hyène Dans l'hymne des râles ardents Touchant leur coeur en choeur Finissant en une oeuvre fleur de peau Aussi agile qu'une couleuvre Sous l'agilité des caresses Donnant une pleine éligibilité aux amants Dans la belle visibilité de leur amour naissant N'aie sans craintes dira Don Juan Il naît sans passion nul amour L'âme ne mourra pas Tant que tu voudras de moi Alors allons y sous les draps Les bras bien enlacés Corps bien balancés Et bien lancée sera cette union Faisant communion avec nos désirs Nullement besoin de m'appeler sir La cire des bougies me rend cet hommage Faisant de cette douce flamme timide L'extase de mon regard se déversant sur toi Dans l'excitante nuit Qui existe bel et bien Le temps que le soleil reste couché Car son réveil peut tout faire voler en éclat Mais tant que nos sourires restent éclatants Les soupirs muets Rien ne sera pire Que de cesser de s'aimer...