Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs
Vous n'êtes pas sans vous être aperçu d'un curieux phénomène apparu il y a environ une quarantaine d'années.
Les médias aux ordres de la finance nous imposent l'idée d'un "Chef", d'un "Meneur" ou encore d'un "Sauveur".
Ce "Chef", ce "Meneur" ou encore ce "Leader" est montré, et"vendu", entouré d'une "équipe". Des gens dévoués.
Si nous observons, si nous écoutons et si nous tentons l'analyse, nous découvrons le même processus qu'en "Sport".
Il y a donc à droite, l'équipe de droite. Il y a donc à gauche, l'équipe de gauche. Au milieu, il y a l'arbitre. Le peuple.
C'est du moins ainsi que les apparences trompeuses d'une stratégie qui a fait ses preuves nous sont présentées.
Aussi, les plus naïfs, les plus crédules, vont prendre partie pour leur équipe préférée. Devenir des "supporters".
Ils vont compter les pénaltys, les dribbles, les corners, les buts, les fautes, les cartons-jaunes et les coups de boule.
Présentés comme des équipes de foot-ball, les parties "traditionnels" susciteront donc les passions et les débats.
Le fond sera occulté au profit de la forme. Les médias sauront enfumer avec des détails, des anecdotes formatées.
La couleur de la casquette de l'équipe de gauche. La hauteur des chaussettes de l'équipe de droite. Par exemple.
Et ce brave peuple de "supporters", enchanté par tant de "spectacle", se laissera enivrer par l'évènement prévu.
Les élections présidentielles, préparées, concoctées exactement de la même façon qu'une "Coupe du Monde".
Les banderoles seront distribuées. Les pronostics des célébrités seront reçus comme la parole divine. Hallelujah.
Il y aura des affiches partout. Les hymnes des deux équipes seront diffusés en boucle. La montée d'adrénaline.
Le brave peuple ira aux urnes, dans les bureaux de vote comme il va au stade. Présenté comme un même "Match".
Ce sera la liesse populaire chez les partisans des deux équipes. On s'apprête à sabrer le Champagne. Drapeaux !
Les "Supporters" des deux équipes seront fébriles, passionnés, certains même prêt à se battre, prêt à en découdre.
< Mon équipe est meilleure que la tienne ! >. < Non, tu te trompes, ce n''est que mon équipe qui est la meilleure ! >.
Les admirateurs de ces équipes "sportives" retenant leur souffle, le soir du "Match", seront dans l'effervescence.
Il y aura forcément un "Vainqueur", pas forcément la meilleure "équipe". Joie pour les uns, tristesse pour les autres.
Les spéculations des "experts", les joutes verbales des "supporters" les diatribes des journalistes aux ordres, à la TV.
Peuple, crétinisé par des mois de "montée en tension" habilement orchestrée par les médias aux ordres, enfin repu.
Il ne faudra pas trois mois pour que se lisent sur les visages l'amertume causée par les promesses non tenues...
Entre temps, durant toute la "campagne", les médias auront soigneusement monté les uns contre les autres.
Les travailleurs contre les chômeurs. Les Travailleurs contre les retraités. Les nomades contre les sédentaires.
Car, pour faire monter la sauce, donc "vendre" de l'élection présidentielle, il faut des boucs émissaires. Coupables.
Les pauvres contre les riches. Le bas contre le haut. Les bleus contre les verts. Les imbéciles contre les cons.
Une fois encore, ce brave peuple de se retrouver introduit par derrière, à sec, sans égard pour ses hémorroïdes.
Car, ce que ce brave peule n'aura toujours pas compris, c'est qu'il n'y a pas d'équipe de gauche ou de droite.
Il n'y a qu'une seule équipe. Celle de la finance. Celui qui sera élu n'aura pas de comptes à rendre au peuple.
Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. La seule à qui l'élu aura des compte à rendre sera la finance.
Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, ( 1749 - 1791), en son temps déjà, disait de tous les bonimenteurs :
< Les humains sont comme les lapins. Ils s'attrapent par les oreilles ! >. En effet, un beau parleur et le con lévite !
Le con est soulevé de terre par un beau discours. On voit le con flotter au-dessus du sol, crétinisé par des mots.
Ce n'est pas un phénomène récent ou propre à une époque. Tant qu'il y aura des "candidats" il y aura des menteurs.
Le brave peuple aura assuré une retraite doré à un salopard qui s'empressera de prolonger son temps de travail.
Nicolas Sarkozy, en sont temps, disait, sans rire, la main sur le cœur : < Travailler plus pour gagner plus ! >. Si !
Son éventuel successeur, qui fut son premier ministre cinq ans, précise : < Travailler plus pour gagner moins ! >.
Voilà donc le fond de la pensée d'un "capitaine" d'équipe entièrement dévoué à la finance qui fera tout pour lui.
Une fois encore, ce brave peuple, attrapé par les oreilles, sera passé à côté de l'opportunité d'un autre principe.
Une fois encore, saisi par la peur véhiculée par les médis aux ordres, le peuple préférera un sodomite de première.
Car le peuple, pour être "guidé" par la finance, doit vivre dans la peur. Peur de perdre son emploi. Peur du voisin.
Peur de perdre son appartement. Peur de perdre son conjoint. Peur de ses enfants depuis peu. C'est imparable !
Comme nous pouvons le constater, les élections présidentielles sont présentées comme un spectacle. Du Showbiz.
Le "spectateur", crétinisé, ne se souviendra pas d'un Manuel Valls faisant donner la charge contre les travailleurs.
Ce qui importe, ce sont les paillettes, la mise en scène. Une fois encore les "programmes" seront passés en second.
Les magazines savent que le brave peuple aime les belles photos rassurantes des candidats assis dans leurs salons !
Madame Marthe, la boulangère, un peu fâchée par mon intervention, me fait : > Mais que proposez-vous alors ? >.
Monsieur Maurice Lamolle, le droguiste, un peu énervé, me fait : < Présentez-vous puisque vous savez mieux ! >.
Non, Madame Marthe. Non Monsieur Lamolle. J'ai beaucoup mieux qu'une proposition. J'ai un principe imparable.
Quand nous avons des cafards sous nos éviers, ce n'est pas avec un bulletin de vote que nous nous en débarrassons.
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Maître Robert - (Monarchiste de Droit Constitutionnel)