pierreruddy2 (clôturé)
il y a 10 ans
Bonjour.
Les coutumes dans l’ancien temps étaient à (mon village) ce qu’elles étaient ailleurs. Il faut souligner l’esprit de charité, d’hospitalité, d’entraide : c’étaient, au fond, des fleurs de la charité chrétienne. Puis les relations entre individus et familles étaient plus étroites : de là tout un cérémonial, presque sacré, dans les grandes circonstances de la vie : naissances, mariages, décès. De là aussi les intimités entre voisins, ces veillées d’hiver autour de l’âtre. Les hommes devisaient entre eux, commentant les rares nouvelles, tandis que les femmes filaient à la lueur d’une simple lampe d’huile de colza ou de faines.
On s’y évertuait à frapper l’esprit de la société par des contes empreints de la féconde imagination : histoire de chasse, de pêche, de sorciers et sorcières. On sait encore, par le témoignage des vieux, que l’on a connus dans son enfance, l’enthousiasme qui régnait autour de l’épopée napoléonienne, puis de la révolution de 1830, etc.
Aujourd’hui les occasions et les facilités de sortir ne se lassent pas d’être préjudiciables à l’esprit et à la vie de famille et de clan. Les pétarades de moteurs ne sont guère propices aux fées et aux légendes...
Pour en venir à Napoléon…
Comme un être providentiel, parut le général Bonaparte, qui renversa le Gouvernement décrépit et misérable du Directoire et se fit proclamer Premier consul de la République, par le coup d’Etat du 18 brumaire (10 novembre 1799). Ce général était déjà célèbre par les campagnes victorieuses d’Italie et d’Egypte. Son arrivée excita l’enthousiasme de la masse modérée de la nation : il commença par inaugurer une politique de pacification et de conciliation. Il mit fin à l’anarchie et reconstitua la société. Il fit cesser les persécutions religieuses et conclut avec le Saint-Siège le Concordat du 15 juillet 1801 ,qui rétablissait le libre exercice du culte catholique et rendait à l’église sont existence légale. En même temps, il se fit nommé consul pour dix ans de plus et le 6 août suivant, se fit décerner le consulat à vie. Enfin, le 2 décembre 1804, il fut sacré empereur sous le nom de Napoléon, dans l’église Notre- Dame de Paris.
« Napoléon » dit un de ses biographes, « avait plusieurs génies, dont celui du bon sens, de la tête bien faite.
Tout aboutit pourtant au beau gâchis de la catastrophe. On ne fera pas mieux ni dans l’ampleur des dons, ni dans celle de la faillite ».
Napoléon vint visiter la Belgique au mois de juillet 1803. Il fut reçu à Luxembourg en grande pompe, le 9 octobre 1804 et s’y arrêta trois jours.
La Belgique revit Napoléon en 1810. Il y vint, entouré de toutes les splendeurs d’une cour impériale, présenter sa nouvelle femme, Marie-Louise d’Autriche.
Cependant les rigueurs de la conscription devinrent de plus en plus intolérables.
Comme l’Empereur faisait la guerre à toutes les nations, les Belges furent obligés de laisser leurs ossements sur tous les champs de batailles.
Pour éviter cet enrôlement obligatoire dont seuls les hommes mariés étaient dispensés,
certains épousèrent en catastrophe des femmes âgées de 80 ans,
d’autres organisèrent de faux décès ou suicides et s’enfuyaient laissant inhumer des cercueils lestés.
Cette stratégie découverte, un service de contrôle vit le jour ; il consistait à croquer un des gros orteils du défunt….les officiants de ce service furent nommer des
Croques-morts[u]
Quelques pots de vins et le registre décès de l’état civil renseignait le nom du faussaire.
Subterfuge découvert, l’on fit venir un nouveau service français cette fois qui remplissait parfaitement bien sa mission.
Un jour un des employés fut appelé pour une vérification et tomba sur un cul-de-jatte., obliger d’obtempérer il croqua ce qu’il trouva sur place.
C’est ainsi que fut créé le service des
Pompes-funèbres.
Modifié il y a 10 ans, le mardi 8 juillet 2014 à 13:58
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