L'avare avait un bel avatar
Il était très vantard et très pingre
Il n'offrait jamais de messages
Mais demandait toujours des massages
Il se fondait dans la masse
Il faisait fondre les coeurs
A en faire fendre son parquet
De ses cents pas
Pendant qu'elle se faisait un sang d'encre
Sans doute l'illusion foromique
Qui fait croire qu'on peu forniquer
Dans ce tourniquet bien peuplé
Où nuls ne veulent passer à l'acte
Juste voir l'entracte du spectacle
Où nous sommes tous acteurs
Sans oser vraiment
Se réveiller ensemble dans la rosé matinale
Tellement point prédisposés nous sommes
A savoir qui nous sommes
Hors de nos mots parfois furibons
Des bonnes furies aux bons cubidons
Rien ne serait bidon
Si nous savons qui se cache
Derrière ces avatars avares
De confidences
Mais une chance perdure
Celle de la jouissance d'y participer
Dans cette orgie foromique
Elle au moins est très riche
De rebondissements
Alors moi je dis ne rien changer
L'habiller un peu plus de nous même
Nous deviendrons trop chauds
Au point de draguer à tout va
Imaginons la scène
De ménage générale...
Rdavid.