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mogwaii (clôturé)
il y a 11 ans
L'étranger Quelques années avant ma naissance, mon père connut un étranger récemment arrivé dans notre village. Depuis le début, mon père fut subjugué par ce personnage, si bien que nous en arrivâmes à l'inviter à demeurer chez nous. L'étranger accepta et depuis lors il fit partie de la famille. Moi je grandissais, je n'ai jamais demandé d'où il venait, tout me paraissait évident. Mes parents étaient enseignants : ma maman m'apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal et mon père m'apprit l'obéissance. Mais l'étranger c'était un conteur, un enjôleur. Il nous maintenait pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes. Il avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l'histoire ou les sciences. Il connaissait tout du passé, du présent, il aurait presque pu parler du futur ! Il fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois. Il me faisait rire et il me faisait pleurer. L'étranger n'arrêtait jamais de parler, ça ne dérangeait pas ma Maman. Parfois elle se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire ses paroles, je pense qu'en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité. (Maintenant je me demande si elle n'espérait pas avec impatience qu'il s'en aille.) Mon père avait ses convictions morales, mais l'étranger ne semblait pas en être concerné. Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, s'y seraient permis. Ce n'était pas le cas de l'étranger qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman. Mon père nous avait totalement interdit l'alcool. Lui, l'étranger il nous incitait à en boire souvent. Il nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué. Il parlait librement (peut-être trop) du sexe. Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés. Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cet étranger pendant mon adolescence. Nous le critiquions, il ne faisait aucun cas de la valeur de mes parents, et malgré cela, il était toujours là ! Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel. Et depuis lors beaucoup de choses ont changé: nous n'avons plus cette fascination. Il n'empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents, vous le retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu'un vienne écouter ses parlottes ou lui consacrer son temps libre.... Voulez-vous connaître son nom? Nous, nous l'appelons ....... Téléviseur ! Remarque: Il faudrait que cette belle histoire soit lue partout. Attention: maintenant il a une épouse qui s'appelle Ordinateur ! ...et un fils qui s'appelle Portable ! et un neveu pire que tous ! Lui c'est le SMART PHONE
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filoumen (clôturé)
il y a 11 ans
quelle chance j'ai eu d'échapper a cet etranger dont tu parles durant mon enfance et mon adolescence.... mes potes de l'époque se moquaient de moi mais aujourd'hui ils se souviennent que chez moi on pouvait parler entre nous,sans attendre la publicité..... bon je l'avoue aujourd'hui j'ai son épouse et son neveu a la maison ...... les temps changent
Modifié il y a 11 ans, le vendredi 15 novembre 2013 à 13:18
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azalee.zoa (clôturé)
il y a 11 ans
j'ai toute la famille....
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mogwaii (clôturé)
il y a 11 ans
Citation de "azalee.zoa"j'ai toute la famille.... lol t'as une grande famille !!
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azalee.zoa (clôturé)
il y a 11 ans
Citation de "mogwaii"Citation de "azalee.zoa"j'ai toute la famille.... lol t'as une grande famille !! matérielle, oui assez...
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laperouse30 (clôturé)
il y a 11 ans
Citation de "mogwaii"L'étranger Quelques années avant ma naissance, mon père connut un étranger récemment arrivé dans notre village. Depuis le début, mon père fut subjugué par ce personnage, si bien que nous en arrivâmes à l'inviter à demeurer chez nous. L'étranger accepta et depuis lors il fit partie de la famille. Moi je grandissais, je n'ai jamais demandé d'où il venait, tout me paraissait évident. Mes parents étaient enseignants : ma maman m'apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal et mon père m'apprit l'obéissance. Mais l'étranger c'était un conteur, un enjôleur. Il nous maintenait pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes. Il avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l'histoire ou les sciences. Il connaissait tout du passé, du présent, il aurait presque pu parler du futur ! Il fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois. Il me faisait rire et il me faisait pleurer. L'étranger n'arrêtait jamais de parler, ça ne dérangeait pas ma Maman. Parfois elle se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire ses paroles, je pense qu'en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité. (Maintenant je me demande si elle n'espérait pas avec impatience qu'il s'en aille.) Mon père avait ses convictions morales, mais l'étranger ne semblait pas en être concerné. Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, s'y seraient permis. Ce n'était pas le cas de l'étranger qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman. Mon père nous avait totalement interdit l'alcool. Lui, l'étranger il nous incitait à en boire souvent. Il nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué. Il parlait librement (peut-être trop) du sexe. Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés. Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cet étranger pendant mon adolescence. Nous le critiquions, il ne faisait aucun cas de la valeur de mes parents, et malgré cela, il était toujours là ! Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel. Et depuis lors beaucoup de choses ont changé: nous n'avons plus cette fascination. Il n'empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents, vous le retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu'un vienne écouter ses parlottes ou lui consacrer son temps libre.... Voulez-vous connaître son nom? Nous, nous l'appelons ....... Téléviseur ! Remarque: Il faudrait que cette belle histoire soit lue partout. Attention: maintenant il a une épouse qui s'appelle Ordinateur ! ...et un fils qui s'appelle Portable ! et un neveu pire que tous ! Lui c'est le SMART PHONE merci mog.g siroté tes ecrits.belle chute.
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J'ai un charmant filleul, pour ma part : il s'appelle Stylo Parfois, il m'amène ses potes, la famille "timbre-poste" (tous des timbrés ! )
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ha c etais le bon vieux temps
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re bravo Mogwaii; je me suis egalement rappeler ce personnage omis present, et maintenant je suis accros ....
Modifié il y a 11 ans, le samedi 16 novembre 2013 à 18:32
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peinardo (clôturé)
il y a 11 ans
_____________________________ Pas d'étranger chez moi ! Posséder un téléviseur, est la certitude de mettre sa santé mentale en danger. Posséder un téléviseur, est la certitude de perdre son libre-arbitre. Comment ? Qu'est-ce que vous dites, là-bas, au fond ? Que vous choisissez vos programmes ? ILLUSION ! Losque je désire réellement choisir un programme, j'allume Internet... Sans téléviseur chez soi, nous ne sommes pas obligés d'inventer des prétextes ridicules pour justifier sa présence... ________________________________________________
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Citation de "peinardo"_ Posséder un téléviseur, est la certitude de perdre son libre-arbitre. __ Selon d'autres, y'aurait pas que la télé : « Le libre arbitre des hommes consiste à choisir la femme qui décidera à leur place.» (Bernard Werber) Bizarre tout ça. Moi, j'étais sûre que le libre arbitre est le type qui quitte le terrain, vire le sifflet, vire les crampons et sort le carton de rouge ...
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