cyril31100

Lu sur le net ...qu'en pensez-vous?

il y a 9 ans
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cyril31100 (clôturé) il y a 9 ans

Lu sur le net ..

Que ressentent ces hommes et ces femmes en pianotant sur leur clavier, alors que leur compagne ou leur conjoint dort peut-être dans la pièce à côté ou regarde la télévision ? Surfer sur des sites de rencontres, consulter sa messagerie, brancher sa webcam quand l’autre travaille ou s’occupe des enfants… Est-ce là une nouvelle forme d’infidélité ? Cliquer, est-ce tromper ? « Non, répond Alex, marié depuis deux ans. Parce que je ne rencontre jamais physiquement les femmes avec qui je “chatte”. Et lorsque je suis avec ma compagne, je ne pense qu’à elle.

« Bien sûr que l’on peut parler d’infidélité, avance Alain Héril (auteur de "Journal d’un sexologue" Courrier du livre, 2003), psychothérapeute et sexologue. Quand, dans un couple, l’un des partenaires commence à se cacher, à consacrer du temps à un ou une autre, même via l’ordinateur, il se désinvestit de l’espace intime. Et en dépossède également celui ou celle qui vit avec lui. Les femmes que je reçois se sentent toujours trompées. Et elles imaginent leur compagnon menant une vie parallèle très riche, plus intense que celle de leur couple. D’ailleurs, ajoute-t-il, j’accueille dans mon cabinet de plus en plus de patients confrontés à un partenaire qui passe beaucoup de temps à visiter des sites érotiques sur Internet. En règle générale, les hommes surfent, les femmes viennent me consulter. » Logique : selon Catherine Solano, sexologue, « pour un homme, regarder des images excitantes est un autre monde, qui n’influence pas, ne pollue pas sa relation de couple ». Les femmes, en revanche, ont tendance à « vivre dans un seul monde où tout se mélange ».
« Le virtuel offre une très grande protection et procure un indéniable sentiment de déculpabilisation puisqu’il n’y a pas toujours de rencontre charnelle, analyse Alain Héril. Et l’on se rassure en se disant que l’on peut y mettre fin à tout moment, simplement en déconnectant son ordinateur. Peut-on d’ailleurs parler de sexualité quand il n’y a pas de corps à corps, pas de confrontation avec l’autre ? Le cybersexe s’apparente finalement à une forme d’engagement désengagé : on va loin dans le fantasme avec l’autre, mais on ne le fait qu’avec soi. Cela induit une sexualité très narcissique, liée aux pratiques masturbatoires. » Le fantasme tient en effet une très large place dans la pratique de tous ces internautes. Beaucoup le reconnaissent, ils ne feraient pas un dixième de ce qu’ils écrivent à leur cyberpartenaire. « Internet invite certainement beaucoup d’hommes et de femmes à exprimer un certain nombre de pulsions sexuelles, qu’ils assouviraient peut-être ailleurs, dans l’alcool ou la violence, et ces petits arrangements pulsionnels permettent de libérer la pression », souligne Jean-Marie Sztalryd, psychanalyste et responsable de l’enseignement de sexualité humaine à l’université de Paris-XIII (auteur de "L’Intime civilisé" L’Harmattan, 1994).

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pepinlaricot (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "cyril31100"Lu sur le net ..

Que ressentent ces hommes et ces femmes en pianotant sur leur clavier, alors que leur compagne ou leur conjoint dort peut-être dans la pièce à côté ou regarde la télévision ? Surfer sur des sites de rencontres, consulter sa messagerie, brancher sa webcam quand l’autre travaille ou s’occupe des enfants… Est-ce là une nouvelle forme d’infidélité ? Cliquer, est-ce tromper ? « Non, répond Alex, marié depuis deux ans. Parce que je ne rencontre jamais physiquement les femmes avec qui je “chatte”. Et lorsque je suis avec ma compagne, je ne pense qu’à elle.

« Bien sûr que l’on peut parler d’infidélité, avance Alain Héril (auteur de "Journal d’un sexologue" Courrier du livre, 2003), psychothérapeute et sexologue. Quand, dans un couple, l’un des partenaires commence à se cacher, à consacrer du temps à un ou une autre, même via l’ordinateur, il se désinvestit de l’espace intime. Et en dépossède également celui ou celle qui vit avec lui. Les femmes que je reçois se sentent toujours trompées. Et elles imaginent leur compagnon menant une vie parallèle très riche, plus intense que celle de leur couple. D’ailleurs, ajoute-t-il, j’accueille dans mon cabinet de plus en plus de patients confrontés à un partenaire qui passe beaucoup de temps à visiter des sites érotiques sur Internet. En règle générale, les hommes surfent, les femmes viennent me consulter. » Logique : selon Catherine Solano, sexologue, « pour un homme, regarder des images excitantes est un autre monde, qui n’influence pas, ne pollue pas sa relation de couple ». Les femmes, en revanche, ont tendance à « vivre dans un seul monde où tout se mélange ».
« Le virtuel offre une très grande protection et procure un indéniable sentiment de déculpabilisation puisqu’il n’y a pas toujours de rencontre charnelle, analyse Alain Héril. Et l’on se rassure en se disant que l’on peut y mettre fin à tout moment, simplement en déconnectant son ordinateur. Peut-on d’ailleurs parler de sexualité quand il n’y a pas de corps à corps, pas de confrontation avec l’autre ? Le cybersexe s’apparente finalement à une forme d’engagement désengagé : on va loin dans le fantasme avec l’autre, mais on ne le fait qu’avec soi. Cela induit une sexualité très narcissique, liée aux pratiques masturbatoires. » Le fantasme tient en effet une très large place dans la pratique de tous ces internautes. Beaucoup le reconnaissent, ils ne feraient pas un dixième de ce qu’ils écrivent à leur cyberpartenaire. « Internet invite certainement beaucoup d’hommes et de femmes à exprimer un certain nombre de pulsions sexuelles, qu’ils assouviraient peut-être ailleurs, dans l’alcool ou la violence, et ces petits arrangements pulsionnels permettent de libérer la pression », souligne Jean-Marie Sztalryd, psychanalyste et responsable de l’enseignement de sexualité humaine à l’université de Paris-XIII (auteur de "L’Intime civilisé" L’Harmattan, 1994).


bonjour.. intéressant à lire...

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pepinlaricot (clôturé) il y a 9 ans

Je pense que c'est un risque de plus dans la vie d'un couple...

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gurgle il y a 9 ans

inintéressant ce post...

j'estime que tant qu'il n'y a pas d'échange de fluide de quelque sorte qu'ils soient (^^), il n'y a pas tromperie.
le flirt, c'est sympa, ça fait du bien au moral.. tant qu'on sait mettre des barrières, ou est le souci?

échanger avec des inconnu(e)s, c'est sortir du quotidien, de la routine pépère, des repères qu'on peut avoir avec son partenaire.. on le ou la connait par coeur, il n'y a plus de mystère, plus cette séduction du début, cette excitation de la découverte de l'autre...on s'ennuie parfois. même si on aime l'autre.

une femme qui ne va pas sur le net, mais qui regarde des films d'amour et s'imagine dans les bras de l'acteur fait elle preuve d'infidélité?
et que dire des mummyporn qui sont à la mode, ces livres dont les ménagères de moins de 50 ans se délectent?
quelle hypocrisie de penser que ces femmes vont consulter parce que leur mari mate des pornos, quand elles mouillent leur petite culotte à la lecture des histoires scabreuse de quelques naïves innocentes se laissant dépraver? n'est ce pas la même chose au fond?

c'est simplement une manière de rêver par procuration, ça développe l'imagination, bref ça ne porte pas à conséquence. pourquoi toujours culpabiliser tout le temps pour tout?
et en même temps pourquoi j'ai l'impression de me sentir concernée là du coup? zut!

Modifié il y a 9 ans, le jeudi 26 février 2015 à 18:38

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superpatatos (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "cyril31100"Lu sur le net ..

Que ressentent ces hommes et ces femmes en pianotant sur leur clavier, alors que leur compagne ou leur conjoint dort peut-être dans la pièce à côté ou regarde la télévision ? Surfer sur des sites de rencontres, consulter sa messagerie, brancher sa webcam quand l’autre travaille ou s’occupe des enfants… Est-ce là une nouvelle forme d’infidélité ? Cliquer, est-ce tromper ? « Non, répond Alex, marié depuis deux ans. Parce que je ne rencontre jamais physiquement les femmes avec qui je “chatte”. Et lorsque je suis avec ma compagne, je ne pense qu’à elle.

« Bien sûr que l’on peut parler d’infidélité, avance Alain Héril (auteur de "Journal d’un sexologue" Courrier du livre, 2003), psychothérapeute et sexologue. Quand, dans un couple, l’un des partenaires commence à se cacher, à consacrer du temps à un ou une autre, même via l’ordinateur, il se désinvestit de l’espace intime. Et en dépossède également celui ou celle qui vit avec lui. Les femmes que je reçois se sentent toujours trompées. Et elles imaginent leur compagnon menant une vie parallèle très riche, plus intense que celle de leur couple. D’ailleurs, ajoute-t-il, j’accueille dans mon cabinet de plus en plus de patients confrontés à un partenaire qui passe beaucoup de temps à visiter des sites érotiques sur Internet. En règle générale, les hommes surfent, les femmes viennent me consulter. » Logique : selon Catherine Solano, sexologue, « pour un homme, regarder des images excitantes est un autre monde, qui n’influence pas, ne pollue pas sa relation de couple ». Les femmes, en revanche, ont tendance à « vivre dans un seul monde où tout se mélange ».
« Le virtuel offre une très grande protection et procure un indéniable sentiment de déculpabilisation puisqu’il n’y a pas toujours de rencontre charnelle, analyse Alain Héril. Et l’on se rassure en se disant que l’on peut y mettre fin à tout moment, simplement en déconnectant son ordinateur. Peut-on d’ailleurs parler de sexualité quand il n’y a pas de corps à corps, pas de confrontation avec l’autre ? Le cybersexe s’apparente finalement à une forme d’engagement désengagé : on va loin dans le fantasme avec l’autre, mais on ne le fait qu’avec soi. Cela induit une sexualité très narcissique, liée aux pratiques masturbatoires. » Le fantasme tient en effet une très large place dans la pratique de tous ces internautes. Beaucoup le reconnaissent, ils ne feraient pas un dixième de ce qu’ils écrivent à leur cyberpartenaire. « Internet invite certainement beaucoup d’hommes et de femmes à exprimer un certain nombre de pulsions sexuelles, qu’ils assouviraient peut-être ailleurs, dans l’alcool ou la violence, et ces petits arrangements pulsionnels permettent de libérer la pression », souligne Jean-Marie Sztalryd, psychanalyste et responsable de l’enseignement de sexualité humaine à l’université de Paris-XIII (auteur de "L’Intime civilisé" L’Harmattan, 1994).


salut Cyril .

triste réalité dans de nombreux couples .

il y a aussi FB

le plus triste c est de consulter quand on a un partenaire tel qu il est décris.
il suffirait de ce rendre compte que l on vie avec un con/ne .
ce genre de fuite quand on entretiens des relations virtuel et que l autre ce fait soigné,c est le mêmes principe avec le pervers narcissique quand la victime consulte .
ça fait partis de mes questions quand je rencontre.
"continueras tu a consulté les sites de rencontre "

je crois qu il y a d autres choses a vivre en couple.
que chacun dans une pièces avec son ordi .


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cyril31100 (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "superpatatos"Citation de "cyril31100"Lu sur le net ..

Que ressentent ces hommes et ces femmes en pianotant sur leur clavier, alors que leur compagne ou leur conjoint dort peut-être dans la pièce à côté ou regarde la télévision ? Surfer sur des sites de rencontres, consulter sa messagerie, brancher sa webcam quand l’autre travaille ou s’occupe des enfants… Est-ce là une nouvelle forme d’infidélité ? Cliquer, est-ce tromper ? « Non, répond Alex, marié depuis deux ans. Parce que je ne rencontre jamais physiquement les femmes avec qui je “chatte”. Et lorsque je suis avec ma compagne, je ne pense qu’à elle.

« Bien sûr que l’on peut parler d’infidélité, avance Alain Héril (auteur de "Journal d’un sexologue" Courrier du livre, 2003), psychothérapeute et sexologue. Quand, dans un couple, l’un des partenaires commence à se cacher, à consacrer du temps à un ou une autre, même via l’ordinateur, il se désinvestit de l’espace intime. Et en dépossède également celui ou celle qui vit avec lui. Les femmes que je reçois se sentent toujours trompées. Et elles imaginent leur compagnon menant une vie parallèle très riche, plus intense que celle de leur couple. D’ailleurs, ajoute-t-il, j’accueille dans mon cabinet de plus en plus de patients confrontés à un partenaire qui passe beaucoup de temps à visiter des sites érotiques sur Internet. En règle générale, les hommes surfent, les femmes viennent me consulter. » Logique : selon Catherine Solano, sexologue, « pour un homme, regarder des images excitantes est un autre monde, qui n’influence pas, ne pollue pas sa relation de couple ». Les femmes, en revanche, ont tendance à « vivre dans un seul monde où tout se mélange ».
« Le virtuel offre une très grande protection et procure un indéniable sentiment de déculpabilisation puisqu’il n’y a pas toujours de rencontre charnelle, analyse Alain Héril. Et l’on se rassure en se disant que l’on peut y mettre fin à tout moment, simplement en déconnectant son ordinateur. Peut-on d’ailleurs parler de sexualité quand il n’y a pas de corps à corps, pas de confrontation avec l’autre ? Le cybersexe s’apparente finalement à une forme d’engagement désengagé : on va loin dans le fantasme avec l’autre, mais on ne le fait qu’avec soi. Cela induit une sexualité très narcissique, liée aux pratiques masturbatoires. » Le fantasme tient en effet une très large place dans la pratique de tous ces internautes. Beaucoup le reconnaissent, ils ne feraient pas un dixième de ce qu’ils écrivent à leur cyberpartenaire. « Internet invite certainement beaucoup d’hommes et de femmes à exprimer un certain nombre de pulsions sexuelles, qu’ils assouviraient peut-être ailleurs, dans l’alcool ou la violence, et ces petits arrangements pulsionnels permettent de libérer la pression », souligne Jean-Marie Sztalryd, psychanalyste et responsable de l’enseignement de sexualité humaine à l’université de Paris-XIII (auteur de "L’Intime civilisé" L’Harmattan, 1994).


salut Cyril .

triste réalité dans de nombreux couples .

il y a aussi FB

le plus triste c est de consulter quand on a un partenaire tel qu il est décris.
il suffirait de ce rendre compte que l on vie avec un con/ne .
ce genre de fuite quand on entretiens des relations virtuel et que l autre ce fait soigné,c est le mêmes principe avec le pervers narcissique quand la victime consulte .
ça fait partis de mes questions quand je rencontre.
"continueras tu a consulté les sites de rencontre "

je crois qu il y a d autres choses a vivre en couple.
que chacun dans une pièces avec son ordi .




"je crois qu il y a d autres choses a vivre en couple.
que chacun dans une pièces avec son ordi ."

Tout à fait, la vie est ailleurs que sur un pc


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