quand ton corps, à mon corps, se dessine
que je te ressens plus que je ne l'imagine,
que ton regard me pénètre et me fascine,
puis ton souffle posé, là, sur mon échine,
et ce frisson qui, sous ma peau, chemine
c'est comme une montée d'adrénaline,
un délice, une sensation divine
lorsque, éperdus et nos sens fébriles
tu murmures des mots doux et j'oscille
et, "calor", de tes mains agiles
tu fais de moi une chose fragile,
de mes caresses, je te profile
tes bras m'enlacent, tu es mon asile ;
dans nos ébats, les heures défilent...
entre douceur et bouillonnements
nous côtoyons le firmament,
tu brûles à mon tempérament,
je me consume tout en t'aimant
et te suis dans ton ultime élan...
alors, assouvis, lentement,
s'apaise le vertige de ce moment ;
ainsi s'achève, amoureusement
d'un doux baiser, au soleil levant,
la belle nuit de tendres amants...
LM
Modifié il y a 4 ans, le jeudi 4 juin 2020 à 00:07