LES AVENTURES DE VALENTIN TIN
Valentin Tin, accompagné de son fidèle Mi-Long, son yorkshire à poils longs, est en pleine introspection.
Depuis plusieurs jours, avec ce soleil, dans l'enchantement de Sainte-Anne la Palud, Valentin à un projet.
Il en parle au téléphone avec son meilleur ami, le capitaine Zappock, serbo-croate, d'origine bielo-russe.
Le capitaine Zappock lui conseille évidemment de bien étudier chaque aspect de ce projet. Gravir la Dune.
Monter sur la Dune nécessite une préparation rigoureuse, objective et soignée. Il faut faire preuve de cran.
Ne monte pas sur la Dune qui veut. Un minimum de condition physique s'impose. Une bonne hygiène de vie.
Surtout que le voyage jusqu'à la Dune peut prendre un long moment. La préparation nécessite une minutie.
Valentin Tin est un garçon méticuleux. Il ne laisse rien au hasard. Il est petit reporter au journal PROUTE.
Valentin Tin fait part de ses inquiétudes au capitaine Zappock. Ce dernier ne pourra pas venir. Il est en mer.
C'est ce mercredi matin, sous un soleil déjà haut dans le ciel d'un bleu limpide, que Valent Tin se lance enfin.
Vêtu de son string rouge, qu'il porte à l'envers, avec la ficelle devant, voilà Valentin Tin serviette sur l'épaule.
Longeant le sinueux sentier, accompagné de son fidèle Mi-Long, Valentin Tin marche sous une forte canicule.
Pour Valentin Tin, dans le mot canicule il y a surtout "cani". Pour le clébard il y a l'autre partie du mot. Logique.
L'ascension est rude, âpre et difficile. On ne monte pas aussi facilement sur la Dune chaussé de tongs bleues.
Pourtant, Valentin Tin porte ses tongs d'escalade. Avec lesquelles, il a fait deux fois le Mont Blanc et l'Everest.
Valentin Tin, péniblement, après une dure lutte, arrive enfin au sommet de la Dune. Les cheveux au vent du large.
Le clébard lève la patte et se soulage contre un arbuste desséché. En bas, les eaux de l'océan scintillent. Le soleil.
Valentin Tin enfonce le drapeau dans ce lieu désert où la main de l'homme n'a pas encore mis le pied. Fantastique.
Soudain, le téléphone de Valentin Tin sonne. Ce qui est plutôt normal pour un téléphone. Un vieux téléphone gris.
C'est le capitaine Zappock qui, depuis le Karaboudjan, son gros cargo, appelle Valentin Tin. C'est sympathique.
< Et alors ? C'est comment là-haut vieux ? > lui demande le capitaine Zappock avec l'accent chantant de Marseille.
Valentin Tin fait une description détaillée de l'endroit. Les baigneuses à poil qui bronzent au soleil. Le clébard.
< Profite bien vieux ! > fait le capitaine Zappock avant de raccrocher. Valentin Tin enlève son bonnet en laine.
< Regarde ce con ! > fait une des baigneuses vautrée sur sa serviette à sa copine, une grosse rouquine qui sent.
Valentin Tin, fier comme le patron d'un Bar Tabac, pose devant le drapeau. Il se fait des selfies en souriant.
La gosse rouquine qui sent très fort à cause de la chaleur fait : < Tu t'enlèves de mon soleil, sel te pli ! Ducon ! >
Valentin Tin, en riant bêtement, se sert une bière bien fraîche de la glacière qu'il a emmené avec lui. Il rote...
Maître Robert - (Epistolier qui s'éclate comme une bête dans la prose qui enrage les pisses froid) -
Tous droits réservés - © - 2017 -
_______________________________________________________________________________________________________________________
Modifié il y a 7 ans, le lundi 17 juillet 2017 à 12:40