piquenique (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "compote.depomme2"Citation de "piquenique"Citation de "compote.depomme2"Citation de "piquenique"Citation de "compote.depomme2"Citation de "piquenique"Citation de "compote.depomme2"Le 7 juillet est le 188e jour de l'année du calendrier grégorien, le 189e en cas d'année bissextile.
C'était généralement le 19e jour du mois de messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la cerise.
http://img11.hostingpics.net/pics/751154cerise.jpg
Le jour de la cerise, donc le jour de l'hymen !
Qu'avez-vous toutes sur ce forum à stimuler mes dispositions turgescentes ?
Bonjour
Comment ça le jour de l'hymen ? expliques-nous ça stp.
(c'est pas nous, c'est la chaleur )
Bien ! Par chez-moi, la cerise est l’appellation familière de l’hymen (elle s’est fait péter la cerise = elle a été déflorée ; elle est encore vierge, elle est pucelle – elle a encore sa cerise).
L’appellation se retrouve nécessairement dans le terroir français, dans les patois du côté de la Sarthe, de la Perche ou dans les patois normands d’où proviennent pour une bonne part les paysans qui ont peuplé le pourtour du fleuve Saint-Laurent dès le XVIIe siècle.
Je ne connaissais pas. Merci pour l'explication. c'est cute comme vous dites.
Cute... Nous ne nous exprimons pas tous en franglais...
Le linguiste Adjutor Rivard a réalisé une étude sur la relation entre les patois français des provinces qui ont peuplé la Nouvelle-France et la parlure des gens de la campagne par chez-nous du début du XXe :
Études sur les parlers de France au Canada, 1914
Document numérisé :
http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/numtexte/60087.pdf
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Merci, je lirais peut-être un jour... (c'est encore un peu la canicule ici)
Pour résumer, le gars, Adjutor Rivard, lequel était juge et lequel nous a laissé de plaisants contes du terroir, était linguiste amateur.
À ce titre, à la fin du XIXe siècle jusqu'au début du XXe, afin de recueillir les patois et de les comparer avec la parlure des habitants des vieilles paroisses de par chez-nous, il a parcouru la campagne profonde de la France d'où venaient les paysans qui avaient colonisé la Nouvelle-France.
Il faut savoir que pour des raisons pratiques, la langue française s'est homogénéisée en Nouvelle-France avant qu'elle ne le soit en métropole : pour se comprendre entre eux, les divers patoisants français qui sont venus en Nouvelle-France ont adopté la langue de l'administration, le français de Paris, i.e. le francien.
Si à la fin du XIXe siècle le français était en déliquescence dans les villes canadiennes, Adjutor Rivard a posé que le français qui se parlait dans les campagnes ne souffrait pas de l’influence de la ville et des médias (on est au XIXe siècle), et que les anglicismes n’avaient pas corrompu le français qui se parlait là; si ce français-là n’était pas académique, c’est parce ce qu’il était patoisant.
Vous aurez compris que le français qui parle au Québec est une variété régionale d’une langue nationale, le français de Paris, i.e. la langue académique en France.
C’est qu’il ne faudrait pas confondre les défauts d’élocutions des nouvelles générations d’avec l’accent du terroir…
Modifié il y a 9 ans, le mercredi 8 juillet 2015 à 09:27