Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs
Avant de se régaler de ce Volume 4,
j'invite le lecteur à découvrir
les trois volumes précédents...
En cliquant simplement sur ce lien :
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Il mange du cassoulet avant d'aller à la messe
Tous les dimanches matins, il va à la messe.
Il ne croit pas du tout à toutes ces histoires.
Non, il va juste s'offrir un peu de bon temps...
La veille, le samedi, il va au supermarché.
Là, il fait l'acquisition d'une boîte de cassoulet.
Du cassoulet en boîte "premier prix".
Le cassoulet en boîte est une insulte au vrai cassoulet.
En plus, il réchauffe cette chose immonde au bain-marie.
Il ouvre la boîte qu'il dépose dans une casserole emplie d'eau.
Il mange ce plat immonde en buvant de la bière.
Une bière "premier prix", brassée en Chine.
Ensuite il mange des cacahuètes grillées à sec, (Made in China).
Toute la nuit, son intestin tente de digérer l'immonde.
Le lendemain matin, il se retient d'aller faire son caca.
Il s'habille es serrant les fesses pour aller à l'église.
Une fois installé au second rang, il garde les fesses serrées.
Cette contraction est douloureuse pour son ventre.
Il a envie de se déboutonner pour se décongestionner.
Puis, dès que le rituel commence, il se lâche, soulagé.
Il profite des chants pour passer à l'offensive.
Il émet son premier proute. Une vraie ignominie.
Rapidement l'odeur insoutenable se répand dans l'église.
Même l'officiant, devant son hôtel est incommodé.
Notre bougre lâche quelques "caisses" ignobles. Silencieuses.
La puanteur atteint son comble durant le sermon.
Le prêtre, du haut de sa chaire, cherche de l'oxygène.
Notre ami sévit alors en redoublant d'activité. Sournois.
Les effluves du cassoulet "Made in China" s'élèvent doucement.
Hosanna s'écrient les enzymes survivants de la digestion.
Hallelujah leurs répondent les bactéries incriminées.
La fin de la messe arrive enfin. La puanteur est à son apogée.
Notre larron s'est lâché comme un malade durant une heure.
Arrive le défilé des fidèles allant communier en psalmodiant.
Là, notre amateur de cassoulet donne dans le symphonique.
Il lâche quelques chapelets sonores du plus bel effet.
Souvent un Do, parfois en Si, il module longuement. Superbe.
Madame Marthe, la boulangère, en revenant, murmure :
< Petit saligaud, tu iras en enfer ! > dit-elle à son oreille.
Il répond : < Avec toute cette bande, ici, j'y suis déjà ! >
Pour enfoncer le clou, notre salopiot, se tournant vers Marthe,
s'écrie, en fin de rituel, à haute voix, devant tout monde :
< Tu pourrais t'abstenir de péter à l'église, salope ! >.
Heureusement que c'est la fin de la messe.
Tout le monde fait semblant de n'avoir rien entendu.
Les pratiquants sont contents de retrouver l'air frais.
Il a déjà tenté le Chili-con-carne, c'est efficace aussi.
Les raviolis gratinés au parmesan sont redoutables.
Il faut choisir avec soins. Toujours les premiers prix...
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Maître Robert - (Parfumeur) -
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Il urine dans des bouteilles de soda (en plastique)
Tous les jours, au supermarché, il achète du soda.
Un de ces sodas célèbres et de marque américaine.
Il en prend une bouteille en plastique de deux litres.
Arrivé chez lui, il verse un peu de ce soda dans ses WC.
C'est un excellent déboucheur et un bon détartrant.
Il y verse un litre et laisse un litre dans la bouteille.
Durant la journée, il urine dans la bouteille.
Il réajuste ainsi le niveau initial. Deux litres !
Le lendemain, il retourne dans son supermarché.
Discrètement, il replace la bouteille parmi les autres.
Il en prend une autre et s'en retourne tranquillement.
Ce manège dure maintenant depuis deux semaines.
C'est une mère de famille qui a été alertée par le goût.
Elle a ramené la bouteille et a demandé des explications.
La gérante est restée dubitative et évasive.
Depuis huit jours, huit bouteilles ont été ramenées.
Madame Marthe la boulangère s'est plainte d'avoir vomi.
Monsieur Jacques, le pharmacien a procédé à une analyse.
Pour en avoir le cœur net, un laboratoire a été contacté.
Les résultats sont sans appel, il y a de l'urine dans le soda.
La gérante a donc porté plainte au commissariat.
Une policière, en civile, est restée dissimulée au rayon pain.
La gérante restait cachée au rayon des gâteaux apéritifs.
Notre lascar arriva enfin. Procédant à l'échange habituel.
Ce fut donc sous le coup d'un flagrant délit qu'il fut arrêté.
Intercepté à la caisse No 8 par un vigile black et balaise.
Sur le bureau, huit bouteilles soigneusement alignées.
< Pourquoi pisser dans du soda d'origine américaine ?>
Demanda la policière à notre salopiot assis au bureau.
Il regardait les bouteilles en gardant un silence obstiné.
< C'est de l'anti américanisme primaire ! > dit-il enfin.
< Pardon ? > lui demanda la policière consternée.
< Oui, je pars en guerre contre Monsanto ! > dit-il encore.
C'est au poste qu'il déposa ses motivations profondes.
< J'ai fait des examens d'urine, tout va bien ! > assura t-il.
Il n'y a aucune loi contre la pisse en bouteille.
Notre anarchiste pisseur fut donc relâché dans l'après-midi.
Avec obligation de se soigner. Tout de même !
Si votre soda présente un goût curieux, maintenant vous "savez" !
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Maître Robert - (Qui ne boit que de l'eau)
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Il dérobe les petites culottes sales des étudiantes
Tous les jeudis, en fin de matinée, il visite sa mamie.
Sa mamie est gardienne d'un des immeubles de la faculté.
L'immeuble résidentielle des étudiantes en sciences.
Il arrive en général vers midi moins le quart.
Il emmène le dessert. Toujours un gâteau au chocolat.
A cette heure-ci, l'immeuble est presque désert.
Les filles, après les cours, mangent au restaurant.
Le restaurant universitaire qui est situé juste à côté.
Sa mamie profite de sa présence pour faire ses courses.
Il est donc seul pendant une demi heure. Elle est au Lidl.
Il est censé surveiller les pizzas au four. A la mozzarella.
Il s'empare alors du trousseau de clefs. Lourd et encombrant.
A ce trousseau est accroché le fameux "passe-partout".
Il monte au troisième et dernier étage. Il vérifie bien.
Il est certain qu'il n'y a personne. Il écoute aux portes.
Dans chaque couloir, il y a huit chambres d'étudiantes.
Il ouvre chacune des portes et s'introduit dans les lieux.
Il se saisit des culottes sales dans les paniers à linge.
Sa préférence va aux petites culottes portées deux jours.
Les plus négligées portent leurs culottes trois jours.
Avec sa spatule en bois, il aime à en racler les fonds.
Il fait les trois étages car il connaît les lieux.
Rapidement il a son petit sac à dos plein de culottes.
Lorsque sa mamie revient il a préparé la table.
Ce petit manège dure depuis trois semaines.
Les mamans des filles se posent bien des questions !
< Tu n'as plus de culottes à laver ? > demandent-elles.
Les filles inventent des prétextes du genre :
< Ne t'inquiète pas maman, je les lave à la main ! >.
Ou encore : < Maman, mes culottes sèchent à la piaule ! >
Pourtant, les filles commencent à en parler entre elles.
Ces mystérieuses disparitions alimentent les conversations.
Les étudiantes ont décidé de s'organiser. Elle veulent savoir !
A tour de rôle, une fille assure le guet à un étage.
Elles ont compris que les choses se passent le jeudi.
Ce jeudi, elles sont deux, planquées dans un placard.
Notre salopiot arrive sur la pointe des pieds. Prudent.
Il pénètre la chambre où sont cachées les filles. Silencieux.
Il soulève le couvercle du panier à linge. Il renifle un peu.
La première fille surgit du placard smartphone à la main.
Elle photographie notre fétichiste en mode "répétition".
Notre larron, fait comme un rat, s'enfuit. Trop tard.
Les filles des étages inférieurs bloquent les issues.
L'une d'entre elles téléphone au commissariat.
La mamie arrive et découvre le lascar entouré de filles.
Dans les cris et une certaine fureur, la mamie fait :
< Tu fais "célèbre" maintenant, entouré de toutes ces filles ?>.
La police arrive. La mamie regarde notre ami se faire embarquer.
Les filles lui expliquent la raison de ce chahut.
La mamie, consternée, apprend la vérité. Elle s'assoit.
Ainsi son "visiteur" est un collectionneur de petite culottes!
Les plus négligées, contentes de récupérer leur bien se disent :
< Ouf, l'honneur est sauf ! Personne n'en saura rien ! >
Les autres auront du linge sale pour leur maman attendrie...
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Maitre Robert - (Chroniqueur)
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Il met son sperme dans des yaourts avec une seringue
C'est la troisième cliente à ramener ses yaourts.
Des packs de six d'une marque bien connue.
La gérante écoute et observe avec attention.
La réputation du supermarché est plutôt bonne.
Dans le guide du routard, ils en disent du bien.
Le soucis de la gérante est de conserver ses étoiles.
Le yaourt du milieu a été marqué d'un petit trou.
Un trou minuscule sans doute fait avec une aiguille.
En décollant l'opercule, c'est la surprise.
Un liquide visqueux et jaunâtre flotte en surface.
L'odeur fait penser à du poisson, du thon.
La gérant décide de renvoyer les yaourts.
Le fabricant reçoit les retours avec surprise.
Il est décidé de soumettre le produit à l'analyse.
C'est un laboratoire indépendant qui s'en charge.
Les résultats de l'analyse sont sans appel.
C'est du liquide séminal ainsi que du sperme.
Substances provenant d'un seul et même individu.
Le supermarché est prévenu. Plainte est déposée.
Entre temps quatre autres packs ont été ramenés.
Même madame Marthe, la boulangère a ramené le sien.
Josiane Frouchiez, la gérante, se cache au rayon pain.
Denise Foutrar, responsable des yaourts se cache aussi.
Les deux femmes guettent les allées et venues.
C'est vers neuf heure quinze, que notre lascar arrive.
Discrètement, de son cabas, il sort un pack de yaourts.
Il le change contre un autre. Il continue ses courses.
La gérante prévient le vigile. Un grand Black balaise.
Ce dernier intercepte l'individu à la caisse No 8.
Il l'invite à le suivre dans le local des fouilles.
Là, posés sur le bureau, il y a sept packs de yaourts.
La gérante arrive, soulagée d'avoir solutionné le soucis.
< Il faut consulter un psychiatre ! > fait la dame.
Pour toute réponse le quidam garde le silence.
La police arrive et embarque notre salopiot mutique.
Au poste, interrogé, il commence enfin à s'expliquer.
< Je déteste les yaourts "natures", alors je "parfume" ! >.
Il sera poursuivit pour dégradation de yaourts.
L'agent qui tape la déposition, précise < Au sperme ! >
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Maître Robert - (Chroniqueur)
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Il met ses poils de cul dans les pâtisseries
Cela fait maintenant trois jours que cela dure.
Des clients ramènent leurs pâtisseries en râlant.
Ils en ont assez d'y trouver quantité de poils.
Même Josiane Frouchiez a ramené ses Paris-Brest.
La dame de la pâtisserie a prévenu son mari.
Ce dernier découvre lui aussi les poils collés.
En effet, il y a des poils collés dans la crème.
Des poils collés sur les éclairs à la vanille.
Des poils collés sur les torches aux marrons.
Comme tout cela est-il bien possible ? C'est le soucis.
Aussi, le pâtissier demande à son apprentie de se cacher.
Là, derrière le rideau, la jeune fille peut surveiller.
Derrière le rideau qui sépare le magasin du salon de thé.
C'est vers dix heure du matin qu'il arrive. Notre bougre.
Il commande un café et deux croissants. Il lit son journal.
La jeune fille guette. Il ne sait pas qu'il est observé.
Il met sa main dans son slip et en ressort des poils.
Il fait pareil devant, il fait pareil derrière...
Rapidement, dans la petite assiette, il y a plein de poils.
Il se lève en ayant pris les poils dans sa main.
Il profite que la vendeuse soit occupée pour agir.
Il vient commander un troisième croissant.
C'est toujours le même rituel. Un simple prétexte.
C'est juste pour faire ses saloperies.
Discrètement, il tend la main et parsème ses poils.
Il les dispose en pluie sur les pâtisseries derrière la vitre.
Personne n'a rien vu, il est habile. Du moins le croit-il !
La jeune fille court prévenir son patron. Ce dernier rapplique.
Il se dirige dans salon de thé où l'affreux lit son journal.
Il vient de manger son autre croissant. Il a tout payé.
< Espèce de salopard, c'est toi qui fout tes poils partout! >
C'est en hurlant ainsi que le pâtissier saisit notre salopiot.
Le tirant de sa chaise, il l'emmène au font de la réserve.
< Téléphone aux flics, je le garde au chaud !> fait le type.
Il maintient fermement notre lascar par son colbac.
Notre larron sent bien qu'il est fait comme un rat !
la police arrive et embarque notre glabre des couilles.
Le bougre monte dans le fourgon, assis entre deux policiers.
C'est au poste qu'il est prié de s'expliquer. Et vite !
Bien sûr, il n'a aucune explication à ses conneries.
Aussi, il se contente de secouer la tête comme un autiste.
Il lui est signifié qu'il sera poursuivi en justice.
C'est un peu la récompense pour "Le poil de cul du Chef".
Finalement, il trouve des mots pour expliquer ses méfaits.
< C'est pour rendre service aux grosses et aux gourmandes ! >
Il dit cela avant de rajouter < Elles sont écœurées ! >
Il conclut : < Cela évite qu'elles ne s'empiffrent ! >
Un agent lui rétorque : < En fait tu es nutritionniste ! >
Le policier dit : < C'est pour le bien-être des autres, alors ?>
< Oui, j'agis par humanisme ! > répond notre dépoilé du cul.
< Tu l'expliqueras au juge ! > conclu l'officier...
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Maître Robert - (Sociologue)
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Elle fait chier son caniche dans les immeubles
Josiane Frouchiez possède un tout petit caniche.
Il est tondu de façon adorable, la touffe sur la queue.
Des touffes sur les pattes et sur le bout des oreilles.
A la mauvaise saison Josiane lui met un pull-over.
Un tricot mohair qu'elle lui a tricoté elle-même.
D'un beau bleu foncé assortit aux yeux du chien.
Josiane frouchiez a une phobie pour les canisettes.
Elle ne fait donc jamais chier son chien en ces lieux.
Elle trouve que c'est mieux sur le gazon des parcs.
Lorsque son caniche chie sur le trottoir elle le cache.
Accroupie, le manteau écarté elle le cache aux regards.
Bien sûr elle s'en va en laissant la crotte parterre.
Lorsqu'il pleut, elle entre dans les beaux immeubles.
Rien n'est trop beau pour son petit caniche adorable.
Elle sonne n'importe où et invente un prétexte.
Une fois dans la place, elle fait chier son chien là.
De préférence au bas des escaliers car il a le vertige.
Après l'avoir fait pisser, Josiane s'en va discrètement.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.
C'est sans compter sur la perspicacité de Jean Foutrar.
Ce dernier ramasse consciencieusement toutes les crottes.
Jean a suivi tout le process de la salope et la suit.
Il sait maintenant où elle réside. Une petite villa.
Jean est détenteur de 14 kilos de crottes bien sèches.
Une nuit de juin, bien douce et agréable Jean arrive.
Discrètement, du coffre de la voiture, il tire un sac.
Avec soin, Jean répand toutes les crottes sur le perron.
Il y a des cacas sur les escaliers et sur les dalles.
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Maître Robert - (Scatologue) -
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Il porte son slip un mois avant de l'abandonner
Il porte un slip "kangourou",(avec la poche devant).
En coton épais, blanc, ce sous-vêtement est confortable.
Ample, il permet un parfait transport du "paquet".
Il aime tellement porter ce slip qu'il en est ravi.
Il le porte une semaine, deux semaines, un mois.
Il y est tellement bien qu'il oublie d'en changer.
Il n'est pas rare qu'il porte ce slip plus d'un mois.
Au bout d'une semaine, il est jaunâtre sur le devant.
Derrière, et au fond, le tissus est tout brunâtre.
Il y a des coulures qui évoquent l'Art contemporain.
Au bout de deux semaines, le tissus a durci. Rigide.
Il présente alors cette consistance d'un carton épais.
L'odeur, au travers du tissus du pantalon, est forte.
Les couches brunes du fond se sont superposées.
Chacune, bien sèche, permet à la suivante de s'accrocher.
Au bout de trois semaines, cela devient du "solide".
Par capillarité le pantalon absorbe les "jus" du slip.
Ces derniers n'étant plus absorbés par le "carton".
Au bout de quatre semaines, le brun du fond est dur.
Le jaune du devant est devenu une croûte étanche.
Cela a une incidence sur la démarche de notre héros.
Aussi, au début de la cinquième semaine, il en change.
Il prend le vieux slip adoré et l'abandonne au supermarché.
Le plus souvent il le cache derrière les slips propres.
Il l'a exceptionnellement abandonné dans le bac à glace.
Sous les pots de glace à la vanille, tout au fond.
Bien conservé, le slip a vu sa durée de vie prolongée.
La gérante a découvert le cinquième slip à la boulangerie.
C'est ce jour-là qu'elle a déposé plainte pour slips sales.
Depuis, le personnel est aux aguets. Ils veulent le coincer...
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Maître Robert - (En caleçon)
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Elle dépose ses tampons utilisés à la cantine
Solène Foutrar, la fille à Denise est en faculté.
C'est sa première année en sciences économiques.
Elle est plutôt brillante et travailleuse.
Tous les midis, du lundi au vendredi, c'est restau U.
Elle mange à la cantine du restaurant universitaire.
Ce n'est jamais très bon et la quantité n'y est pas.
Solène foutrar l'a fait remarquer au chef cuisinier.
Ce dernier, plutôt vexé, (et très con), l'a regardé.
Il a répondu < T'as qu'à bouffer au Mac Do, connasse ! >.
Aussi, depuis ce jour d'octobre, Solène se venge.
Elle conserve soigneusement ses tampons hygiéniques.
Elle les entrepose dans des bocaux au réfrigérateur.
Elle a donc constitué un stock assez conséquent.
Tous les jours, depuis début janvier, elle s'amuse.
Elle laisse un de ces fameux tampons dans une assiette.
Toujours une assiette vide sur un des plateaux abandonnés.
Elle l'emballe dans un papier rose et étanche.
Dessus, elle écrit : < A l'attention du Chef Cuisine ! >.
Il n'y a pas encore de remontées. Mais on sent des regards.
Lorsque Solène vient se servir, le chef la regarde sévèrement.
Solène lui fait un clin d'œil et un sourire désarmant.
Le chef se doute bien d'où viennent les "petits paquets".
Il attend toutefois de tomber sur un flagrant délit.
Parfois, Solène rajoute à son petit mot : < Triste con >...
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Maître Robert - (Gastronome)
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Elle contacte des hommes sur des sites
Josiane Frouchiez est une habituée de certains sites.
Tout particulièrement les sites de rencontres gratuits.
Josiane a également ses habitudes sur des sites de cuisines.
Josiane n'ose pas tenter des contacts dans la vie réelle.
Un homme s'intéresse à elle, dans la rue, elle s'en détourne.
Un homme lui fait un sourire, elle fait la gueule.
Josiane préfère tenter le contact virtuel de Internet.
Lorsqu'elle a un contact, elle échange par M.P.
Cela l'excite davantage que dans le monde réel.
Aussi, jeudi, elle a rencontré "Le-Magicien" sur un site.
"Le-Magicien" pose devant une villa avec piscine.
De quoi faire rêver n'importe quelle andouille.
Sur une autre photo "Le-Magicien" pose devant sa bagnole.
Un coupé Mercedes devant lequel il est en short.
Tout musclé, tout bronzé, bien coiffé, les yeux de braise.
Josiane entreprend donc des échanges rapidement passionnés.
Un rendez-vous est finalement fixé dans la "vraie vie".
Josiane est couverte de frissons, (et de sueur).
Durant les trois jours qui précèdent, Josiane est fébrile.
Elle doit changer de petite culotte deux fois par jour.
Elle ne mange plus que des oranges et suce des glaçons.
Josiane vit un véritable calvaire. "Le-Magicien" la hante.
Elle ne dort plus. Elle s'inflige des épreuves. Jogging.
Elle tente de perdre ces huit kilos et cette cellulite.
Le jour "J" arrive enfin. Josiane s'est mise sur son "31".
Evitant au passage le Pernod 45 et le Pastis 51.
Stoppant complètement sa Kro préférée, la fameuse 1664...
Josiane attend dans ce hall d'hôtel l'arrivée du "Héros".
Un petit mec chauve, bedonnant, arrive en trottinant.
< "Beauté-Fatale" ? La fille du site ? > lui demande t-il.
Josiane, interloquée, regarde de haut cet énergumène.
< Pardon ? > fait-elle encore avec son air hautain.
< Je suis "Le-Magicien" ! On baise ? > fais le mec...
Là, s'en est vraiment trop pour Josiane !
Cette dernière se met en colère, insultant le pauvre type.
< Tu t'es regardé minable ? Mythomane va ! > crie t-elle...
< Et toi, grosse vache, tu t'es regardée ? > fait-il.
Les deux protagonistes se regardent en silence.
Josiane a le choix. Fondre en larmes ou s'enfuir...
Mais, le petit chérubin qui passait par là, eut une idée.
Il décocha une de ses flèches dans le cœur de chacun.
Josiane Frouchiez tomba dans les bras de Maurice Lamolle.
Tous les deux, bras dessus, bras dessous sortirent.
C'est dans la vieille 106 rouge qu'ils s'en allèrent.
Parfois, les sites de rencontres, ça sert aussi à "ça"...
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Maître Robert - (Agent matrimonial)