Je devine tant de bonheur et de joie dans l'œil de la lectrice énamourée qui découvre la suite de mes aventures.
J'en suis évidement touché. A tel point que je sors un mouchoir pour essuyer cette larme au coin de ses yeux.
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Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs
Ce vendredi matin, je suis entrain de passer l'aspirateur en chantonnant "Le grand café" de Charles Trenet.
Il faut me voir, juste vêtu de mon tablier, un chapeau sur la tête et chaussé de mes tongs d'escalades. Bleues.
Je passe consciencieusement le suceur sous les franges du tapis. Soudain la musique idiote de mon téléphone.
Je décroche. Quelle surprise. C'est Cerise. Elle m'apprend avoir étudié mon litige d'après photos depuis lundi.
En effet, dans le dossier que je lui ai laissé, j'ai glissé quelques clichés de mon litige. Ce gros litige qui l'intrigue.
On y voit mon litige à la plage, à la montagne, au jardin, à l'eau ou encore dans l'intimité de mon Club de Bridge.
Cerise aimerait beaucoup me voir en début d'après-midi. Je l'assure de ma présence pour le rendez-vous fixé.
Je serai là pour 14 h15. Nous nous saluons, je raccroche. Je termine mon "ménage" tout en chantant à tue tête.
Pour être certain de n'être victime d'aucun impondérable, je décide d'aller manger dans un restaurant proche.
Je suis au rendez-vous à l'heure dite. Il est 14 h15. Cerise me fait entrer. Elle paraît très heureuse de me voir.
<< Votre affaire est en cours ! >> me confie t-elle en s'accroupissant devant l'étagère pour en tirer le dossier.
J'aime les jeunes femmes capables de partager leur goût pour les vues imprenables. Bucoliques et aérées.
Vêtue d'une jupe noire, légèrement évasée au-dessus du genoux, Cerise me montre sa passion pour l'écologie.
Point de coupe anarchique. Point de débroussaillage intempestif. On devine chez Cerise un amour sylvestre.
Pour bien me confirmer sa passion pour la nature, Cerise garde la pose tout en feuilletant mon dossier épais.
Je suis admiratif. Etant moi-même un farouche défenseur des bosquets, des buissons, je ne peux qu'apprécier.
Cerise, visiblement heureuse de pouvoir faire profiter ces instants à quelqu'un qui partage sa passion, sourit.
J'écoute les explications de la jeune femme quand à mon litige. Elle montre les photos, me faisant un clin d'œil.
Ces belles photos en noir et blanc qui montrent mon gros litige dans les différentes phases de son évolution.
<< Je suis impressionnée ! Peut-on vivre avec un tel litige ? >> me demande Cerise en me faisant un clin d'œil.
Je la rassure, cela se gère très bien. << Vous m'en voyez rassurée. Je vais bien m'en occuper ! >> rajoute Cerise.
Je sais pouvoir lui faire confiance. Une jeune femme si éprise de pureté, de préservation de l'environnement.
Nous avons ce point en commun, la préservation des espaces naturels. On le voit sur les photos de mon litige.
J'entretiens soigneusement les fourrés autour de la clôture. Le grand chêne semble en bonne santé. Bien droit.
Cerise me propose de m'accompagner, un après-midi de la semaine prochaine, pour aller sur les lieux précis.
Je lui propose de choisir le jour et de me téléphoner. Je passerai la prendre. Nous irons sur les lieux du litige.
Ainsi, en situation réelle, nous pourrons en quelque sorte procéder à une "reconstitution". Visionner en réel.
Cerise ne cache pas sa joie. Régler un litige, aussi gros soit-il, est toujours une sorte de challenge, de défi.
Je suis à me réjouir de lui offrir cette opportunité. Chaque cas étant particulier, le mien la passionne déjà.
<< Si vous saviez, cher "Maître", à quel point ça me change de la paperasse et du bureau ! >> me fait Cerise.
Cerise me promet de me téléphoner dès lundi.
Maître Robert - (Expert en écologie parallèle)
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