L'heure est grave. Emprisonné dans sa maison sous l'oppression exercée par l'occupant, chaque Française, chaque Français apprend la transgression. Car ce n'est plus qu'en trichant que la citoyenne, le citoyen, peuvent respirer un peu d'air de cette liberté confisquée par le régime de ce quatrième Reich. Un quatrième Reich où un seul homme, Adolf Ducron, prend toutes les décisions les plus arbitraires.
Chacun d'entre nous retrouve cette vieille tradition française. La délation. Ce gouvernement aux ordres d'Adolf Ducron encourage la population à la dénonciation. Il n'y a pas un village de France qui n'abrite quelques collabos enclins à soutenir les thèses les plus mortifères. Ces gens qui dénoncent leurs voisins. Par lettres adressées à la Kommandantur. Parfois même par appels téléphoniques.
Chez nous, à Barge-Les-Ecluses par exemple, c'est madame Chantal Mouyet, la veuve du facteur, qui se rend tous les jours à la Gestapo afin d'y faire son rapport. En effet, de l'autre côté de la rue il y a ce jeune couple qui reçoit régulièrement des amis. Chantal Mouyet passe ses journées derrière le rideau de sa fenêtre. De sa cuisine elle a une vue parfaite sur le jardin des voisins.
Dans le bourg voisin, c'est Benoit Chauzemole qui soupçonne Natacha Passesky de faire des fêtes secrètes dans sa cave. Caché derrière les haies de lauriers de sa propriété, Benoît Chauzemole, armé de sa paire de jumelles, compte le nombre d'amis que reçoit Natacha Passesky. Il filme en secret. Tous les soirs il se rend à la Kommandantur pour faire visionner les images à l'Oberstammführer.
Benoît Chauzemol et Chantal Mouyet espèrent bien recevoir une récompense pour leur patriotisme. Le zèle extraordinaire qu'ils déploient pour faire respecter les idées de leur guide spirituel Adolf Ducron mérite bien un médaille. Le chef de la Gestapo du village apprécie cette petite bouteille que lui apportent nos deux patriotes, exemples de la grandeur de la nation. Souvent un Château Salaud.
Chers compatriotes. Tout n'est pas perdu. L'occupant sent que le vent est entrain de tourner. Aussi, dans ce sursaut pour sauver ses valeurs, le quatrième Reich multiplie les arrêtés, les décrets, les lois et les menaces sur les citoyens. Comme tous les régimes de cette nature, il ne lui reste que la fuite en avant dans une surenchère d'horreurs, de Rivotril et d'Olivier Véreux pour tenter de retarder l'échéance.
Les Français parlent aux Français. Gardez l'espoir. La victoire sera au bout de l'obscurité terrifiante de ce tunnel. Dans son Fürher bunker, Adolf Ducron organise déjà sa fuite. Sa garde rapprochée commence d'ailleurs à s'inquiéter pour sa santé mentale. Il n'est pas rare de croiser Joseph Goebbels courant dans les couloirs, affolé, avec un Doliprane à la main. Hermann Goering s'acharne à entretenir la propagande.
Le fameux docteur Josef Mengele, conseillé médical du quatrième Reich, s'occupe des livraisons de Rivotril dans toutes les EHPADS, toutes les maisons de retraites, dans tous les établissements médicalisés. Il envisage d'ailleurs de faire administrer son fameux Rivotril de façon obligatoire à tous les plus de 60 ans. Pour le bien de la nation. Pour le bien des caisses de l'Etat.
Courage. La victoire sera au bout de cette douloureuse épreuve pour un peuple désireux de se débarrasser des monstres qui ont transformé son beau pays en enfer d'insécurités, d'oppressions et de violences.
L'heure est grave. Emprisonné dans sa maison sous l'oppression exercée par l'occupant, chaque Française, chaque Français apprend la transgression. Car ce n'est plus qu'en trichant que la citoyenne, le citoyen, peuvent respirer un peu d'air de cette liberté confisquée par le régime de ce quatrième Reich. Un quatrième Reich où un seul homme, Adolf Ducron, prend toutes les décisions les plus arbitraires.
Chacun d'entre nous retrouve cette vieille tradition française. La délation. Ce gouvernement aux ordres d'Adolf Ducron encourage la population à la dénonciation. Il n'y a pas un village de France qui n'abrite quelques collabos enclins à soutenir les thèses les plus mortifères. Ces gens qui dénoncent leurs voisins. Par lettres adressées à la Kommandantur. Parfois même par appels téléphoniques.
Chez nous, à Barge-Les-Ecluses par exemple, c'est madame Chantal Mouyet, la veuve du facteur, qui se rend tous les jours à la Gestapo afin d'y faire son rapport. En effet, de l'autre côté de la rue il y a ce jeune couple qui reçoit régulièrement des amis. Chantal Mouyet passe ses journées derrière le rideau de sa fenêtre. De sa cuisine elle a une vue parfaite sur le jardin des voisins.
Dans le bourg voisin, c'est Benoit Chauzemole qui soupçonne Natacha Passesky de faire des fêtes secrètes dans sa cave. Caché derrière les haies de lauriers de sa propriété, Benoît Chauzemole, armé de sa paire de jumelles, compte le nombre d'amis que reçoit Natacha Passesky. Il filme en secret. Tous les soirs il se rend à la Kommandantur pour faire visionner les images à l'Oberstammführer.
Benoît Chauzemol et Chantal Mouyet espèrent bien recevoir une récompense pour leur patriotisme. Le zèle extraordinaire qu'ils déploient pour faire respecter les idées de leur guide spirituel Adolf Ducron mérite bien un médaille. Le chef de la Gestapo du village apprécie cette petite bouteille que lui apportent nos deux patriotes, exemples de la grandeur de la nation. Souvent un Château Salaud.
Chers compatriotes. Tout n'est pas perdu. L'occupant sent que le vent est entrain de tourner. Aussi, dans ce sursaut pour sauver ses valeurs, le quatrième Reich multiplie les arrêtés, les décrets, les lois et les menaces sur les citoyens. Comme tous les régimes de cette nature, il ne lui reste que la fuite en avant dans une surenchère d'horreurs, de Rivotril et d'Olivier Véreux pour tenter de retarder l'échéance.
Les Français parlent aux Français. Gardez l'espoir. La victoire sera au bout de l'obscurité terrifiante de ce tunnel. Dans son Fürher bunker, Adolf Ducron organise déjà sa fuite. Sa garde rapprochée commence d'ailleurs à s'inquiéter pour sa santé mentale. Il n'est pas rare de croiser Joseph Goebbels courant dans les couloirs, affolé, avec un Doliprane à la main. Hermann Goering s'acharne à entretenir la propagande.
Le fameux docteur Josef Mengele, conseillé médical du quatrième Reich, s'occupe des livraisons de Rivotril dans toutes les EHPADS, toutes les maisons de retraites, dans tous les établissements médicalisés. Il envisage d'ailleurs de faire administrer son fameux Rivotril de façon obligatoire à tous les plus de 60 ans. Pour le bien de la nation. Pour le bien des caisses de l'Etat.
Courage. La victoire sera au bout de cette douloureuse épreuve pour un peuple désireux de se débarrasser des monstres qui ont transformé son beau pays en enfer d'insécurités, d'oppressions et de violences.