Chers amis
Voilà encore une belle anecdote qui va beaucoup amuser celles et ceux qui ont envie de passer un bon moment de lecture rigolote avec le sujet très sérieux du végétarisme (et non pas du végétalisme).
Lors d'un colloque de deux jours, il y a quelques années, après une conférence sur la diététique, je n'ai pû m'empêcher d'évoquer la saucisse avec une belle végétarienne.
Vous me connaissez bien, vous savez qu'avec moi, tout, (ou presque), est à prendre au second degré.
Je ne peux pas m'en empêcher, je suis un boute en train, je manipule la dérision comme d'autres manipulent leur connerie.
Là, Marie-Thérèse, (qui rit, tellement elle est niaise), commencait à drôlement nous chier dans les bottes avec sa façon de culpabiliser celles et ceux qui ingèrent des aliments carnés. Depuis trois quart d'heure elle était un vrai moulin à bla-bla-bla. Elle nous "gonflait" sévère.
Certes, je suis végétarien, (et non pas végétalien), mais je me contre-fout de ce que bouffent mes congénères. Je n'en ai rien à battre qu'ils mangent de la merde sous forme de hamburgers aux asticots. Je m'en moque qu'ils bouffent du steak de boeuf à la viande de cheval cancéreux. Cela m'est égal qu'ils se nourissent de plats pré cuisinés aux viscères de porcs contenant encore de la chiure.
Non, Marie-Thérèse, (qui rit, en suçant des fraises), donnait sa conférence avec des slogans moralisateurs, limites totalitaires. Prétextant que le mode de vie végétarien est supérieur au mode de vie des mangeurs de cadavres. Pourtant chacun fait ce qu'il veut ! Bon sang de bonsoir !
Donc moi, avec cet humour et cette bonne humeur facétieuse qui me caractérise, après sa conférence, je suis allé la taquiner avec mes histoires de saucisses.
En blaguant, j'évoquais la saucisse de Morteau, la saucisse de Toulouse, la saucisse de Strasbourg, la saucisse de Montbeliard, la saucisse de Frankfort ou encore, (et surtout), la saucisse de Maitre Robert.
La saucisse de Maître Robert étant particulièrement savoureuse.
Marie-Thérèse, (qui défend ses thèses), me toisa de haut ! Cette bourriche n'avait pas le sens de l'humour.
Pourtant, moi, plein de bonnes intentions à son égard, je n'avais que le désir légitime d'approfondir ses méconnaissances dans le domaine de la saucisse.
Aussi, me tournant le dos, Marie-Thérèse, (qui rit au chiffre treize), s'en retourna sans même me répondre. Je ne trouvais cette façon de réagir très cavalière. J'étais là, saucisse à la main, dépité devant ce peu d'enthousiasme pour l'échange scientifique, culinaire et charcutier. Que me restait-il à faire ?
Je m'en suis retourné parler saucisse avec une "canibale".
Une canibalesque et ravissante mangeuse de viande qui s'est régalée ce soir-là.
Durant sa dégustation, je lui racontais ma mésaventure avec Marie-Thérèse.
Amusée, elle me demanda, avec un clin d'oeil : < Marie-Thérèse, celle qui rit quand on la baise ? >...
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Maître Robert