Les aventures de Gisèle Fronchiar - Gisèle Fronchiar n'est pas du genre à se laisser influencer par une autre pensée que celle dictée par les "décideurs". Par les dirigeants. Ou encore par les politiciens. Pour Gisèle il n'y a qu'une seule vérité. Et cette vérité vient du sommet de la pyramide. Elle le précise d'ailleurs sans rire.
Gisèle Fronchiar croit à la vérité présentée comme telle par les médias aux ordres. Ces médias qui appartiennent tous à de grands groupes financiers. Des groupes financiers qui organisent, structurent et orientent ce que doit être la seule vérité. Gisèle Fronchiar ne prête aucune attention à de possibles et probables "alternatives".
Lorsque Benoît Chosemole lui fait remarquer qu'Emmanuel Macron, lors de son discours d'investiture, au soir des élections s'est adressé au peuple devant une pyramide, Gisèle Fronchiar se refuse à y voir une "symbolique" occulte. Lorsque Maurice Lamole lui rétorque qu'Emmanuel Macron s'adresse à la nation sans empathie, de glace, Gisèle se met à rire.
Pour Gisèle Fronchiar, la vérité absolue est distillée par des individus comme Davis Pujadas, Laurent Delahousse ou encore Jean-Pierre Pernaut. Loin de cette sainte trinité, point de vérité. Point de salut. Gisèle Fronchiar les écoute d'ailleurs à genoux sur un coussin de velours carmin, dans son salon, devant son téléviseur à écran géant.
Quand Simon Kussoney évoque la possibilité d'une certaine manipulation de la vérité à des fins mercantiles ou politiciennes, Gisèle Fronchiar s'empare de son flacon d'eau bénite. Se signant en criant : << Vade rétro satanas ! >> Gisèle Fronchiar se bouche les oreilles avant d'avaler une ostie consacrée.
Lorsque Marie-Paule Emploi lui rétorque qu'il n'existe plus de journalistes depuis longtemps, qu'ils ont été remplacés par des animateurs d'actualités payé 15 000 euros par mois, Gisèle Fronchiar tombe à genoux en priant le "Notre Père". Pour Gisèle Fronchiar, tout cela n'est pas concevable. Seules comptes les apparences rassurantes.
Quand Natacha Passesky évoque le Professeur Raoult, c'est une réaction épidermique de Gisèle Fronchiar qui se met à faire le signe de croix en hurlant ; << C'est le Diable ! >>. Elle rajoute en chuchotant : << Et puis il pourrait se couper les cheveux ! On dirait un clodo ! >>. Non, Gisèle Fronchiar reste campée sur ses certitudes. Les seules "vraies" !
Gisèle Fronchiar, telle Jeanne d'Arc, à qui elle croit aussi, se met à pourchasser l'ennemi de la "sainte parole" de TF1, de France 2 et, de BFMTV. Jean-Jacques Bourdin, que Gisèle croit être un journaliste, est un de ses "Grands Maîtres". Gisèle a d'ailleurs le poster de Jean-Jacques Bourdin au dessus de la cuvette des WC. Pour Gisèle, BFMTV c'est la "Bible".
Maître Robert - (Hédoniste Mondain)
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Modifié il y a 3 ans, le jeudi 26 novembre 2020 à 13:16