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truc-machin (clôturé)
il y a 8 ans
Instituteur d'autrefois
Délibération du conseil municipal du 10 août 1833
Article 1er Il n'existe qu'un instituteur dans la commune auquel il est rétribué par les habitants une somme annuelle de 133 Francs…
Article 3 L'école est ouverte le 15 novembre et fermée le 1er mai. Le nombre d'élèves est approximativement de 22 dont il est rétribué pour l'instituteur primaire 30, 40, 50 ou 60 centimes par chacun des élèves, suivant la classe, par mois d'école.
Article 4 L'instituteur est obligé d'instruire gratis les enfants des indigents.
Article 5 L'instituteur est chargé d'accompagner le prêtre dans ses fonctions, de chanter à l'église, de sonner l'angélus, de balayer l'église au moins une fois par semaine.
En 1858, un hectolitre de blé valait 26 Francs, un kilo de pain 0,30 Franc, un kilo de viande de bœuf 1,30 Franc, un kilo de beurre 2,96 Franc, un livre de vin 1 Franc.
Un domestique de ferme gagnait 207 Francs par an, un ouvrier (maçon,menuisier…) de 1,60 à 2,40 Francs par jour.
Traitement de l'instituteur
Pour une classe de 25 élèves
Le traitement de l'instituteur comprenait la rétribution scolaire payée par les parents et variant suivant le nombre d'élèves et de mois de présence à l'école, la part payée par la commune et une subvention de l'état destinée à amener ce traitement au minimum obligatoire.
C'est ainsi qu'en 1851, l'instituteur gagnait 600 Francs par an dont :
- 68 Francs de rétribution scolaire
- 200 Francs de part communale
- 332 Francs de subvention de l’État.
Autres traitements :
1865 : 700 Francs
1873 : 800 Francs
1883 : 900 Francs
1886 : 1000 Francs
Dès 1892, le traitement de l'instituteur n'est plus indiqué au budget communal.
Modifié il y a 8 ans, le dimanche 8 mai 2016 à 15:52
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truc-machin (clôturé)
il y a 8 ans
L'école n'était pas gratuite
Chaque élève payait à l'instituteur, par mois de présence à l'école, une rétribution dont le montant était fixé par le Conseil municipal.
« Le Conseil municipal décide que le taux de la rétribution mensuelle à accorder à l'instituteur sera de 75 centimes en 1ère classe, 60 et 40 en 2ème et 3ème classes »
(Délibération du 16 août 1841.)
En 1853, cette rétribution pouvait être payée annuellement sous la forme d'un abonnement : « 6 Francs pour les élèves qui n'apprenaient qu'à lire, 9 Francs pour les autres. »
En raison des charges de famille ou de l'indigence des parents, certains enfants étaient admis gratuitement.
Chaque année, la liste de ces élèves était dressée par le Maire et le prêtre, soumise à l'approbation du Conseil municipal et du Sous-Préfet.
Le 28 juillet 1867, à la suite de la loi Duruy, autorisant les communes à ouvrir des écoles gratuites, le conseil municipal déclarait « qu'il n'y avait pas lieu d'établir la gratuité absolue ».
De 1866 à 1882, cette rétribution resta fixée à 1,50 Franc par mois ou à 9 Francs pour l'abonnement annuel.
C'est ainsi qu'en 1867, 39 élèves fréquentèrent l'école dont 13 gratuitement et l'instituteur reçut des parents la somme de 190 Francs.
L'école ne devint gratuite qu'en 1883 à la suite de la loi obtenue par Jules Ferry, supprimant la rétribution scolaire dans les écoles primaire publiques.
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De Duruy à Ferry, les temps dont donc bien changé ...
Merci pour toute cette documentations
Bon dimanche !
Modifié il y a 8 ans, le dimanche 8 mai 2016 à 15:24
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mislead (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "truc-machin"Instituteur d'autrefois
Délibération du conseil municipal du 10 août 1833
Article 1er Il n'existe qu'un instituteur dans la commune auquel il est rétribué par les habitants une somme annuelle de 133 Francs…
Article 3 L'école est ouverte le 15 novembre et fermée le 1er mai. Le nombre d'élèves est approximativement de 22 dont il est rétribué pour l'instituteur primaire 30, 40, 50 ou 60 centimes par chacun des élèves, suivant la classe, par mois d'école.
Article 4 L'instituteur est obligé d'instruire gratis les enfants des indigents.
Article 5 L'instituteur est chargé d'accompagner le prêtre dans ses fonctions, de chanter à l'église, de sonner l'angélus, de balayer l'église au moins une fois par semaine.
En 1858, un hectolitre de blé valait 26 Francs, un kilo de pain 0,30 Franc, un kilo de viande de bœuf 1,30 Franc, un kilo de beurre 2,96 Franc, un livre de vin 1 Franc.
Un domestique de ferme gagnait 207 Francs par an, un ouvrier (maçon,menuisier…) de 1,60 à 2,40 Francs par jour.
Traitement de l'instituteur
Pour une classe de 25 élèves
Le traitement de l'instituteur comprenait la rétribution scolaire payée par les parents et variant suivant le nombre d'élèves et de mois de présence à l'école, la part payée par la commune et une subvention de l'état destinée à amener ce traitement au minimum obligatoire.
C'est ainsi qu'en 1851, l'instituteur gagnait 600 Francs par an dont :
- 68 Francs de rétribution scolaire
- 200 Francs de part communale
- 332 Francs de subvention de l’État.
Autres traitements :
1865 : 700 Francs
1873 : 800 Francs
1883 : 900 Francs
1886 : 1000 Francs
Dès 1892, le traitement de l'instituteur n'est plus indiqué au budget communal.
L'article 5, amusant, les temps ont bien changé. Bonjour truc-machin.
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mislead (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "sibelius"De Duruy à Ferry, les temps dont donc bien changé ...
Merci pour toute cette documentations
Bon dimanche !
Oup's! Nous avons eu la même réflexion!
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mislead (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "truc-machin"L'école n'était pas gratuite
Chaque élève payait à l'instituteur, par mois de présence à l'école, une rétribution dont le montant était fixé par le Conseil municipal.
« Le Conseil municipal décide que le taux de la rétribution mensuelle à accorder à l'instituteur sera de 75 centimes en 1ère classe, 60 et 40 en 2ème et 3ème classes »
(Délibération du 16 août 1841.)
En 1853, cette rétribution pouvait être payée annuellement sous la forme d'un abonnement : « 6 Francs pour les élèves qui n'apprenaient qu'à lire, 9 Francs pour les autres. »
En raison des charges de famille ou de l'indigence des parents, certains enfants étaient admis gratuitement.
Chaque année, la liste de ces élèves était dressée par le Maire et le prêtre, soumise à l'approbation du Conseil municipal et du Sous-Préfet.
Le 28 juillet 1867, à la suite de la loi Duruy, autorisant les communes à ouvrir des écoles gratuites, le conseil municipal déclarait « qu'il n'y avait pas lieu d'établir la gratuité absolue ».
De 1866 à 1882, cette rétribution resta fixée à 1,50 Franc par mois ou à 9 Francs pour l'abonnement annuel.
C'est ainsi qu'en 1867, 39 élèves fréquentèrent l'école dont 13 gratuitement et l'instituteur reçut des parents la somme de 190 Francs.
L'école ne devint gratuite qu'en 1883 à la suite de la loi obtenue par Jules Ferry, supprimant la rétribution scolaire dans les écoles primaire publiques.
Gratuite, sans compter les frais annexes. Quelques euros par ici par là selon les activités, parfois multipliés par le nombre d'enfants c'est conséquent pour les familles modestes.
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sassi55 (clôturé)
il y a 8 ans
eh ben pour moi adieu............
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compote.depomme (clôturé)
il y a 8 ans
Tu es instit Truc ?
phrase à répéter plusieurs fois de suite
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truc-machin (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "compote.depomme"Tu es instit Truc ?
phrase à répéter plusieurs fois de suite
Surtout pas ! Sourires
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truc-machin (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "sibelius"De Duruy à Ferry, les temps dont donc bien changé ...
Merci pour toute cette documentations
Bon dimanche !
Oui.
Ne parlons pas du taux d'analphabétisme...
Vers 1860, 30 % ne savaient pas signer.
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truc-machin (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "mislead"Citation de "truc-machin"Instituteur d'autrefois
Délibération du conseil municipal du 10 août 1833
Article 1er Il n'existe qu'un instituteur dans la commune auquel il est rétribué par les habitants une somme annuelle de 133 Francs…
Article 3 L'école est ouverte le 15 novembre et fermée le 1er mai. Le nombre d'élèves est approximativement de 22 dont il est rétribué pour l'instituteur primaire 30, 40, 50 ou 60 centimes par chacun des élèves, suivant la classe, par mois d'école.
Article 4 L'instituteur est obligé d'instruire gratis les enfants des indigents.
Article 5 L'instituteur est chargé d'accompagner le prêtre dans ses fonctions, de chanter à l'église, de sonner l'angélus, de balayer l'église au moins une fois par semaine.
En 1858, un hectolitre de blé valait 26 Francs, un kilo de pain 0,30 Franc, un kilo de viande de bœuf 1,30 Franc, un kilo de beurre 2,96 Franc, un livre de vin 1 Franc.
Un domestique de ferme gagnait 207 Francs par an, un ouvrier (maçon,menuisier…) de 1,60 à 2,40 Francs par jour.
Traitement de l'instituteur
Pour une classe de 25 élèves
Le traitement de l'instituteur comprenait la rétribution scolaire payée par les parents et variant suivant le nombre d'élèves et de mois de présence à l'école, la part payée par la commune et une subvention de l'état destinée à amener ce traitement au minimum obligatoire.
C'est ainsi qu'en 1851, l'instituteur gagnait 600 Francs par an dont :
- 68 Francs de rétribution scolaire
- 200 Francs de part communale
- 332 Francs de subvention de l’État.
Autres traitements :
1865 : 700 Francs
1873 : 800 Francs
1883 : 900 Francs
1886 : 1000 Francs
Dès 1892, le traitement de l'instituteur n'est plus indiqué au budget communal.
L'article 5, amusant, les temps ont bien changé. Bonjour truc-machin.
Oui et aussi : « 6 Francs pour les élèves qui n'apprenaient qu'à lire, 9 Francs pour les autres. »
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Notre mère (née en 1916 .. ce n'est pas jeune . ), nous avait raconté que, jadis, une directrice d'école de campagne avait failli avoir des ennuis avec l'Inspecteur du travail .. à propos de la nourriture servie aux élèves le midi
L'inspecteur avait demandé aux élèves s'ils mangeaient de la viande tous les jours, et les élèves avaient répondu : Non !
L'Inspecteur était dubitatif .. et la Directrice avait interrogé les élèves :
Comment ça, pas de viande ? qu'as tu mangé, le midi, lundi ?
- du poulet
et le mardi ?
- de la langue de boeuf
et mercredi ?
- des saucisses
et jeudi ?
de la blanquette
et vendredi ?
du maquereau
La directrice dit alors à l'inspecteur : vous voyez bien qu'ils mangent de la viande tous les jours !
En fait, les enfants appelaient "viande" uniquement les steacks ou rôtis de boeuf ..
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truc-machin (clôturé)
il y a 8 ans
Rapport d'inspection académique du 16 juin 1954
Local de 25 m² où s'entassent une vingtaine d'élèves.
Malgré tout l'ingéniosité du maître, on peut à peine circuler.
Il faut savoir gré à l'instituteur de ne pas s'être laissé décourager par des conditions matérielles particulièrement mauvaises et d'avoir entrepris, notamment, la décoration de sa classe.
Bibliothèque : une très vieille collection dont il n'y a pas grand-chose à tirer. Tout est à faire.
Musée en cours de création. TB.
Travaux pratiques : aidé par de petites subventions, le maître a entrepris dans ce domaine un effort systématique qui porte ses fruits.
Taux de fréquentation excellent, plus de 95 %.
Visite rapide le mardi 11 janvier 1955
Bonne fréquentation.
Programmes et emplois du temps régulièrement suivis.
Local vétuste. La place est étroitement mesurée, tout projet de construction doit être actuellement abandonné.
La commune est trop pauvre pour envisager une nouvelle école.
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