Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs
Pour savourer ce nouvel opus et en saisir toute la substantifique moelle, je ne saurais trop
conseiller au lecteur de découvrir les épisodes précédents en cliquant sur ce lien :
http://www.smail.fr/forums/discussions-generales/j-assure-ma-prestation-chippendale-chez-sylvia
Bonnes découvertes
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J'assure ma prestation "Chippendale" chez Aurélia
C'était prévu. Je devais arriver pour 19 h30. Je suis précis, à l'heure et j'honore toujours mes rendez-vous.
J'arrive avec ma mobylette. Aurélia et Clémentine m'attendent dans le jardin. Elles me font quantité de bises.
Les deux jeunes filles, toutes contentes de me voir, m'invitent à passer par la cave pour ménager ma surprise.
Comme pour toutes mes prestations "Chippendales", ce sont les WC qui feront office de loges. Pour me préparer.
Là, dans le calme, je peux me changer, me maquiller et mettre mes tenues de scène. Accompagné des deux filles.
J'ai mes sacoches qui contiennent le nécessaire. Nous nous enfermons dans les cabinets. Je mets mon costume.
Aurélia nous laisse pour aller accueillir les premières arrivantes. Elle seront une trentaine d'étudiantes de 20 ans.
Aurélia, étudiante, fête ses 19 ans. A cette occasion elle organise cette soirée avec ses copines de la Fuck de Droit.
En première année de la Fuck de Droit de l'université voisine, les filles aiment rire, se détendre et s'amuser un peu.
Clémentine me laisse à son tour. Elle assure la fonction de "Disc-Jockey". Elle s'en va donc s'occuper de la musique.
Il est 20 H. J'arrive sur la musique de STAR WAR ! Chevauchant ma mobylette bleue. Déguisé en soldat de l'Empire.
Cette fameuse armure d'une blancheur immaculée, portée avec mes palmes de plongée sous-marine, me va à ravir.
Je saute sur scène. Tout en faisant mon Moon-Walk façon Michael Jackson, je me mets à chanter avec mon banjo.
J'interprète "La poupée qui fait non" de Michel Polnareff en dialecte autrichien du XVII ème siècle. Un triomphe !
Aurélia monte me rejoindre sur scène en essayant de calmer l'hystérie qui gagne l'assemblée. Chose difficile. Dure.
Aurélia s'empare du micro et dit : < Bonsoir les filles ! Je vous présente Maître Robert, le monsieur des saucisses ! >
Un tonnerre d'applaudissements. Je suis saisi d'émotion. Cela peut se voir sous mon masque de soldat de l'Empire.
Je continue avec "Il jouait du piano debout" de France Gall que j'interprète en patois Bavarois du XIX ème siècle.
Une fille monte sur scène pour tenter de m'arracher la saucisse de Morteau qui pend devant, sous mon ventre.
J'arrive à esquiver d'un coup de sabre laser mais une autre m'arrache le bas de mon armure de soldat de l'Empire.
Je n'ai d'autre choix que de m'enfuir, courant en canard, à cause de mes palmes de plongée sous-marine et noires.
Avec Aurélia et Clémentine, nous nous enfermons à double tour dans le cabinet de toilette. Nous entendons hurler.
Des filles tapent contre la porte en criant : < La saucisse ! La saucisse ! >. Je suis inquiet. Nous attendons le calme.
J'en profite pour faire pipi pendant qu'Aurélia ajuste la ficelle de mon string qui est devant car je le porte à l'envers.
Je suis simplement vêtu de mon string doré, chaussé de mes palmes de plongée et coiffé d'un chapeau melon.
Je grimpe sur scène pour chanter "I'll be watching you" de Police que j'interprète en dialecte tyrolien du XIX ème.
Dans l'assistance, c'est le délire. Une fille monte sur scène . Elle tente d'arracher ma saucisse de Morteau qui pend.
Une autre réussi à arracher mon string. Me voilà dans une fâcheuse posture devant trente filles déchaînées. Peur !
Heureusement que la saucisse de Morteau qui pend sous mes abdominaux saillants cache mes attributs virils.
Je suis obligé de fuir pour m'enfermer au WC avec Aurélia et Clémentine. J'en profite pour faire pipi. Il fait chaud.
J'enfile mon collant mauve pendant que Clémentine fixe la grande plume rose derrière, dans le slip kangourou.
Aurélia tente d'ajuster mes palmes noires de plongée pendant que je me coiffe de ma perruque rousse et bouclée.
Des filles cognent contre la porte en criant : < La saucisse ! La saucisse ! >. Nous attendons le retour du calme...
Je retourne pour assurer la dernière partie de mon spectacle. Je saute sur scène avec ma belle agilité d'athlète.
Je chante "Libertine" de Mylène Farmer en patois Bielo-Russe du XVIII ème. Les filles chantent le refrain avec moi.
A nouveau, une fille monte, tente de m'arracher la saucisse de Morteau qui pend. Heureusement qu'elle est gluante.
Une autre m'arrache mon collant. Elle l'agite comme un trophée. Je reçois des petites culottes lancées par des filles.
Aurélia est déjà obligée de passer la serpillère sous les chaises. Je suis aveuglé par un soutien-gorge "95 c" humide.
Me voilà cul nu. La saucisse de Morteau dissimule avec peine ma virilité. Je suis obligé de m'enfuir avec mes palmes.
Nous nous enfermons aux toilettes. Je me change. J'ai une culotte trempée collée sur ma perruque rousse, bouclée.
Nous attendons le retour au calme. Nous sortons pour sacrifier au rituel de la photo souvenir. Tout est silencieux.
Je pose au milieu des filles en agitant ma saucisse de Morteau qui suinte à cause de la chaleur des projecteurs...
Une fille me tient amoureusement par les épaules. Une autre me tient passionnément par les cuisses et les hanches.
Une autre me tient les coudes. Une autre encore me tient par les poils pubiens. Une autre rigole en me chatouillant.
Après les photos, c'est le rituel des autographes. Des filles me tendent leurs petites culottes pour que je les signe...
La soirée se termine enfin. Nous voilà seuls, Aurélia, Clémentine et moi. Nous sommes satisfaits de cette réussite.
< Je peux goûter à ta saucisse de Morteau ? > me demande Aurélia pendant que Clémentine me montre le chèque.
< C'est quoi qui colle au bout ? C'est de la "Vache-qui-Rit" ! > demande Aurélia en humant les effluves parfumées.
Je lui révèle la nature de la "Vache-qui-Rit" pendant que Clémentine agite un nouveau contrat, toute contente.
< Samedi prochain, tu assures ta prestation "Chippendale" chez Marinette ! > me fait Clémentine, mon manager.
Je tends un mouchoir en papier à Aurélia qui a du jus de la saucisse de Morteau qui dégouline. C'est la chaleur...
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Maître Robert - (Eleveur de saucisses) -