Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs
Pour savourer ce nouvel opus et en saisir toute la substantifique moelle, je ne saurais trop
conseiller au lecteur de découvrir les épisodes précédents en cliquant sur ce lien :
http://www.smail.fr/forums/discussions-generales/j-assure-ma-prestation-chippendale-chez-audrey
Bonne découverte
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J'assure ma prestation "Chippendale" chez Clarisse
Clarisse est une très belle jeune fille de 19 ans. Elle est étudiante à la Fuck de Médecine de l'université voisine.
Clarisse fête ses 19 ans. Pour son anniversaire, elle organise une soirée avec une vingtaine de copines de la Fuck.
C'est Clémentine, mon manager et agent artistique qui s'est encore occupée de toute la logistique. Avec panache.
J'arrive donc avec ma mobylette bleue pour 19 h30 pile. Clémentine et Clarisse m'attendent déjà dans le jardin.
Elles m'invitent à passer par la cave afin de ménager l'effet de surprise. Je descends également ma mobylette bleue.
Ce seront une fois encore les cabinets de toilettes qui feront office de loges. Je pourrais m'y changer. Me préparer.
Clémentine et Clarisse sont avec moi dans les WC afin de m'aider à me préparer. J'enfile mon déguisement du soir.
Comme toujours, avec mon déguisement, je vais garder mes palmes de plongée sous-marine, fétiches et noires.
Me voilà prêt. Clarisse nous laisse pour aller accueillir les premières arrivantes. Clémentine également. Je suis seul.
J'entends le son de la cloche de Highway to Hell de AC/DC. C'est le signal. Je monte sur ma mobylette rutilante.
J'arrive. C'est un tonnerre d'applaudissements. Je saute sur la scène pour la parcourir à la façon Michael Jackson.
Je fais mon "Moon-Walk" chaussé de mes palmes et en portant mon costume Halloween. Déguisement terrifiant.
Je chante Highway to Hell en vieux dialecte bavarois du dix huitième siècle. Les filles chantent le refrain avec moi.
Je continue avec "Satisfaction" des Rolling Stones que j'interprète en patois Bielo-Russe du dix neuvième siècle.
C'est une véritable ovation. Des petites culottes commencent à pleuvoir autour de moi. Certaines sont mouillées.
Je continue le spectacle en interprétant "Le Gorille" de Georges Brassens en Serbo-Croate du dix neuvième siècle.
Je m'accompagne au banjo en tapant de mes palmes au sol. Le délire s'empare de l'assistance. Les filles hurlent.
L'un d'entre elles, toute nue, m'attrape par la saucisse de Morteau qui pend devant mon déguisement de Halloween.
Je n'ai que le temps de m'enfuir, le pantalon aux chevilles pour aller m'enfermer aux toilettes. Clémentine vient avec.
Clarisse nous rejoint. Des filles tapent et cognent contre la porte en criant : < La saucisse ! La saucisse ! >. J'ai peur.
Enfin les choses se calment. Clarisse ajuste la ficelle de mon string que je porte à l'envers et avec la ficelle devant.
J'en profite pour faire pipi. Aussi Clarisse a toutes les peines du monde à ajuster la petite ficelle dorées à paillettes.
Clémentine nous laisse. Je me coiffe de ma perruque rasta. Je suis chaussé de mes palmes. J'ai la plume derrière.
Clarisse monte sur la scène, s'empare du micro et me présente : > C'est Maître Robert, le monsieur des saucisses ! >
Dans la salle, c'est un vrai triomphe. < La saucisse ! On veut la saucisse ! > hurlent vingt jeunes filles déchaînées.
Je commence en interprétant "Gaston" de Nino Ferrer que je chante en Flamand du dix huitième siècle. Triomphe.
Une fille monte sur scène et m'arrache mon string. Une autre s'empare de ma saucisse de Morteau qu'elle tire fort.
Une fois encore je suis forcé de m'échapper. A cause de mes palmes de plongée, je cours en canard. C'est rigolo.
Je me change pour la dernière partie de mon show. J'enfile mon tablier de jardinier et mon masque de Bill Clinton.
Contre la porte, se sont des coups. Des filles crient mon nom en extase. Je suis touché par une profonde émotion.
Le calme est revenue. Me voilà prêt. J'arrive juste vêtu de mon tablier de jardiner et chaussé de mes palmes noires.
J'agite une montre. Je parodie la publicité pour crétin : < Et si changer d'heure c'était aussi changer de slip ! >.
C'est une véritable hystérie qui s'empare de l'assistance. Une fille m'arrache mon tablier. Me voilà tout nu. A poil !
Malgré tout, je veux honorer mon contrat. Je dissimule mes attributs sexuels derrière la saucisse de Morteau.
Je chante "Douce France" de Charles Trenet en patois ardéchois du XIX ème. Je m'accompagne à l'accordéon.
Des petites culottes trempées tombent autour de moi. Un soutien-gorge 95 C m'aveugle. J'ai juste le temps de fuir.
Clémentine, Clarisse et moi, sommes enfermés au WC en attendant que tout se calme enfin. Nous pouvons sortir.
Il est temps de sacrifier au rituel de la photo souvenir. Clémentine fixe son appareil sur le trépieds. Professionnelle.
Je suis entouré de toutes les filles. Elles sont souriantes, heureuses. C'est beau à voir et je suis submergé d'émotion.
Des filles me tiennent par les genoux. D'autres par les hanches. D'autres encore me tiennent par les poils pubiens.
Moi, debout, au milieu, j'agite jésuitiquement ma saucisse de Morteau qui, à cause des projecteurs, gicle partout.
Les filles me demandent de signer quelques unes de leurs petites culottes encore sèches. J'ai un gros marqueur.
Il est déjà 23 h. Tout le monde s'en va. Nous restons seuls, Clémentine, Clarisse et moi. Il faut tout nettoyer. Ranger.
Clémentine ramasse et décolle les petites culottes trempées. Clarisse passe la serpillère sous les chaises humides.
Clarisse lorgne sur ma saucisse de Morteau et me demande : < C'est quoi qui colle au bout ? On dirait du gruyère !>.
Je lui révèle la nature du "gruyère". la jeune fille lève les yeux au ciel, soupirant, elle me fait : < Vieux salop va ! >.
Nous rions de bon cœur. Clarisse déguste la saucisse de Morteau. Clémentine agite un chèque et un autre contrat.
< Samedi prochain, tu assures ta prestation "Chippendale" chez Nathalie ! > me fait-elle en dépliant un mouchoir.
Je prends le mouchoir pour le tendre à Clarisse afin qu'elle s'essuie le jus de la saucisse de Morteau qui dégouline.
Nous prenons congé. Clarisse est enchantée de sa soirée. < C'est à refaire l'an prochain, pour mes 20 ans ! > dit-elle.
Je lui retire un peu du gruyère qui lui colle encore aux coins des lèvres de la bouche avant de lui faire les trois bises.
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Maître Robert - (Dresseur de saucisses) -