Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs
Pour savourer ce nouvel opus et en saisir toute la substantifique moelle, je ne saurais trop
conseiller au lecteur de découvrir les épisodes précédents en cliquant sur ce lien :
http://www.smail.fr/forums/discussions-generales/j-assure-ma-prestation-chippendale-chez-julie
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J'assure ma prestation "Chippendale" chez Clémence
Sur la demande de Julie, j'arrive à la soirée "Filles" chez Clémence vers 19 h30. Julie m'attend.
Elle me fait entrer par la porte de derrière afin de préparer mes effets et la surprise souhaitée.
Dans une des sacoches de ma mobylette, j'ai tous les accessoires indispensables pour la soirée.
Clémence fête ses 19 ans avec ses copines de la Fuck de lettres. Une douzaine de jeunes filles.
Un anniversaire qu'elle désire inoubliable, original et unique. On n'a pas tous les ans 19 ans !
Je revêts mon déguisement. Julie trouve que c'est vraiment parfait. Elle me parfume un petit peu.
L'heure approche. Nous sommes tous les deux aux toilettes. Julie guette l'arrivée de tous les invités.
Lorsque toutes les filles sont là, Julie me fait : < Ok, on va pouvoir commencer, je t'attends au salon ! >
J'arrive au salon où toutes les filles sont entrain de bavarder devant le buffet froid, verre à la main.
J'entre. Assis sur ma mobylette bleue pétaradante, je suis déguisé en représentant de commerce.
Je porte un costume stricte, gris, à petits motifs "Prince de Galles". Une cravate sur une chemise.
C'est du plus bel effet. Mes cheveux gominés évoquent un danseur de tango argentin. Un "crooner".
Clémence, dont c'est rappelons-le, l'anniversaire, est émerveillée. Son air enchanté la rend très belle.
Julie monte sur l'estrade, s'empare du micro et fait : < C'est notre ami, le monsieur des saucisses ! >
C'est un tonnerre d'applaudissements. Les filles s'écrient en cœur : < La saucisse ! La saucisse ! >...
Ce premier succès me flatte. Je sens déjà que cette soirée sera une nouvelle et flamboyante réussite.
Je mets ma mobylette rutilante sur béquilles. Lentement, je décroche la valise de son porte-bagages.
Tel un gentleman très "British" je me promène dans l'assistance en portant mon attaché
ase gris.
Les filles me font toutes la bise, ravies d'avoir affaire à un homme d'une telle prestance et si élégant.
Je prends mon temps. Je déambule longuement dans l'assistance ayant un bon mot pour chacune.
Je vois des regards envieux, rêveurs et plein de désir se porter sur certaines parties de mon anatomie.
Comme sur un signal, je grimpe sur l'estrade, la musique démarre, un projecteur se braque sur moi.
J'attaque avec "Tata Yoyo" de Annie Cordy. C'est immédiatement la folie qui s'empare de l'assistance.
Mais c'est lorsque j'interprète "Les petits pains au chocolat", de Jo Dassin que le délire s'installe ici.
Je suis obligé de me sauver car les filles m'arrachent mon costume. Julie m'entraîne au cabinet des WC.
Avec Clémence, les deux filles m'aident à me changer pour le prochain numéro. La suite du spectacle.
Dehors, nous entendons crier les filles. Certaines tambourinent contre la porte des toilettes en hurlant.
Clémence me passe mon string doré à paillettes argentées. Je le porte à l'envers avec la ficelle devant.
Julie fait clignoter les deux adorables petites boules qui pendent devant. Je mets mes soulier à talons.
Au salon, les choses se sont calmées. J'arrive et je saute immédiatement sur l'estrade. Musique maestro !
J'attaque par "Vanina" de Dave en faisant un "Moon-Walk" façon Michael Jackson, dans Billy Jean.
Je perds la grande plume rose que m'a fixé Clémence à l'arrière du string. Les deux boules clignotent.
C'est l'ovation délirante qui finalise cette prestation époustouflante. Une fille me saute dessus. Je fuis.
Je n'ai que le temps de me réfugier aux cabinets pour faire pipi pendant que Clémence fixe la plume derrière.
Julie me passe mon collant mauve. Je chausse mes bottes noires à hauts talons aiguilles. Me voilà prêt.
Je reviens au salon. Je grimpe sur l'estrade et j'entonne "Il est où le bonheur" de Christophe Mae. Succès !
Je danse par pirouettes tout en sautillant comme une grande tringle qui serait aussi devenue un peu folle.
Je porte une perruque de Bimbo blonde qui me fait ressembler à Marylin Monroe. C'est du plus bel effet.
Dans l'assistance, c'est le délire. Les filles sont au bord de l'hystérie. Julie passe la serpillère sous les chaises.
Dans la fébrilité de mes mouvements saccadés, sur "Les élucubrations" d'Antoine, mon collant se déchire.
< La saucisse ! La saucisse ! > hurlent les filles qui veulent s'en emparer. J'ai juste le temps de fuir aux WC.
Je m'habille à nouveau de mon beau smoking noir, façon James Bond, et je reviens terminer ma prestation.
Je m'empare de ma valise grise. Là, devant toutes les filles qui m'entourent, je l'ouvre lentement. Stupeur.
Les filles, ravies, découvrent ma saucisse de Montbélard. Certaines se penchent pour en humer les senteurs.
D'autres s'accroupissent pour en renifler les effluves parfumées. Pour d'autres encore, c'est l'extase. Irréel.
< C'est quoi, au bout, l'espèce de fromage qui colle ? > me demande Clémence en se pinçant le nez. Grimace.
< Oui, c'est quoi ? En plus, ça sent fort ! > me fait la belle blonde qui me fait des clins d'œil depuis le début.
< Put-hein, mais elle schlingue ta saucisse, vieux cochon ! > me fait la brune qui me mâte depuis le début.
Finalement, après y avoir goûté, les filles de l'assistance applaudissent , chantent et me portent à bout de bras.
Les filles chantent : < La saucisse au fromage ! La saucisse au fromage ! >. Je suis ému, confus et si heureux.
La soirée se termine. Clémence me chuchote à l'oreille : < Alors, James Bande ? C'est une réussite ! Bravo ! >.
Il est minuit. Les filles se mettent autour de moi pour les photos souvenirs. Elles veulent toutes êtres dessus.
Certaines me tiennent par la taille. D'autres par les épaules. Quelques unes sont accroupies autour de moi.
Moi, au milieu, j'agite ma saucisse de Montbéliard. Saucisse dont le jus éclabousse quelques chevelures...
La soirée se termine. Les filles me font la bise et s'en vont. Elles me félicitent pour cette merveilleuse soirée.
Clémence m'embrasse longuement, fouillant ma bouche de sa langue exploratrice. Je suis saisi de vertige.
< Tu viens samedi prochain, pour l'anniversaire de Magalie ? Sel te pli ? > me demande Julie s'essuyant le jus...
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