|
Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs
Pour savourer ce nouvel opus et en saisir toute la substantifique moelle, je ne saurais trop
conseiller au lecteur de découvrir les épisodes précédents en cliquant sur ce lien :
http://www.smail.fr/forums/discussions-generales/j-assure-ma-prestation-chippendale-chez-marinette
Bonne découverte
________________________________________________________________________________________________________
J'assure ma prestation "Chippendale" chez Viviane
Il est 19 h30. J'arrive chez Clémentine qui m'attend avec Viviane dans le jardin. Je suis prié de passer par la cave.
Je descends avec ma mobylette. Comme à chaque fois, le samedi soir, ce seront les WC qui feront office de loges.
Je pourrais m'y changer, me maquiller et me préparer. Clémentine et Viviane m'aident à passer mon beau costume.
Mardi 6 décembre, c'est la Saint Nicolas. Même en dehors de toutes idées dogmatiques, la Saint Nicolas ça se fête.
Viviane, jeune étudiante à la Fuck de Lettres de l'université voisine, fête ses 19 ans. Elle a invité toutes ses copines.
Il y aura une vingtaine de jeunes étudiantes pour assister au merveilleux spectacle "Chippendale" que je présente.
Les premières invitées arrivent. Viviane nous laisse pour aller les accueillir. Clémentine m'aide à me déguiser.
Comme Clémentine assure la fonction de "Disc-Jockey", elle m'abandonne à son tour pour assurer la musique.
Il est 20 h. Je dois y aller. Je monte sur ma mobylette rutilante dont j'ai percé le pot d'échappement pour le bruit.
Je suis déguisé en Saint Nicolas. Je grimpe sur la scène. Je fais mon "Moon-Walk " à la manière de Michael Jackson.
Comme je suis chaussé de mes palmes de plongée sous-marine, chacune imagine facilement le degré de virtuosité.
Je chante "Petit Papa Noël" de Tino Rossi en dialecte Sicilien du XIX ème siècle avec un fort accent Autrichien.
Dans l'assistance c'est immédiatement le délire. Dans un tonnerre d'applaudissements Viviane monte me rejoindre.
Elle s'empare du micro pour me présenter : < Bonsoir les filles. C'est Maître Robert. Le monsieur des saucisses ! >.
Les filles, frappant dans leurs mains en rythme, se mettent à scander : < La saucisse ! La saucisse ! >. Je suis ému.
Devant mon costume de Saint Nicolas, juste sous mes abdominaux, pend une magnifique saucisse de Morteau.
Aussi, lorsque je fais un french Cancan digne du Crazy-Horse, cette saucisse de Morteau s'agite dans tous les sens.
Je continue avec "Et moi, et moi et moi" de Jacques Dutronc que j'interprète en patois du canton de Genève. Suisse.
Une gigantesque ovation vient ponctuer ma prestation. Une fille monte sur scène et m'arrache mon manteau rouge.
Je suis en porte-jarretelles et en bas rouge. Heureusement que la saucisse de Morteau masque mes attributs virils.
Je peux continuer en chantant "La Bohême" de Charles Aznavour que j'interprète en dialecte Tyrolien du XIX ème.
Une autre fille grimpe sur scène et tente d'arracher ma saucisse de Morteau. Avec la chaleur, elle est gluante, glisse.
Je suis obligé de m'enfuir. Clémentine, Viviane et moi, nous nous enfermons à double tour dans le cabinet. J'ai peur.
Des filles excitées frappent contre la porte en hurlant : < La saucisse ! La saucisse ! >. Nous attendons le calme...
Viviane essaie d'ajuster la ficelle de mon string doré que je porte à l'envers avec cette même ficelle située devant.
Comme j'en profite pour faire pipi, la jeune fille a toutes les peines du monde à procéder à cet ajustement délicat.
Il est temps d'y retourner. Je grimpe sur scène. Je ne suis vêtu que de mon string et chaussé de mes palmes noires.
J'attaque avec "Gaston y'a le téléphon" de Nino Ferrer que je chante en patois bavarois du XIX ème siècle. Succès !
Un nouveau tonnerre d'applaudissements résonne dans le salon de Clémentine, faisant trembler jusqu'au plafond.
Une fille monte sur scène pour m'arracher mon string qu'elle agite comme un trophée. Me voilà complètement nu.
Heureusement que la saucisse de Morteau cache mes parties génitales, la morale est sauve. Je peux continuer.
Je chante "Week-end à Rome" de Etienne Daho que j'interprète en mandarin ancien du XVI ème siècle chinois.
Les filles chantent le refrain avec moi. Une d'entre elles tire sur ma saucisse de Morteau qui lui glisse des mains.
Je n'ai que le temps de m'enfuir. Clémentine, Viviane et moi, nous sommes à nouveau enfermés dans les cabinets.
Je fais pipi pendant que Viviane ajuste la saucisse de Morteau devant mon collant mauve que m'enfile Clémentine.
Je mets ma perruque rousse et bouclée. Il est temps d'y retourner. Je grimpe sur scène sous une véritable ovation.
Toujours chaussé de mes palmes, je chante "Le gorille" de Georges Brassens en m'accompagnant au banjo. Viva !
J'interprète cette chanson en dialecte Auvergnat du début du XX ème siècle et en prenant l'accent Marseillais.
Mon succès est tel que deux filles montent sur scène et m'arrachent mon collant et la grande plume rose derrière.
Quelques petites culottes viennent tomber autour de moi sur la scène. Il y a même un soutien gorge "95 c". Humide.
Je n'ai que le temps de m'enfuir une nouvelle fois. Nous voilà à nouveau enfermés dans les toilettes, bien à l'abri.
Il est temps d'y retourner pour sacrifier à la tradition des photos souvenirs. Je suis toujours vêtu en Saint Nicolas.
Je pose au milieu des filles en agitant jésuitiquement ma saucisse de Morteau. Avec cette chaleur, elle dégouline.
Des filles me tiennent par la mitre. D'autres me tiennent par la crosse. D'autres me tiennent par mes poils pubiens.
Clémentine fait une trentaine de photographies. Les filles sont ravies, souriantes et Viviane se met à déconner...
Il est maintenant temps de sacrifier au rituel des autographes. Des filles me tendent leurs culottes pour que je signe.
Avec mon gros marqueur, je signe les petites culottes. Des filles me demandent même de signer sur leur peau fine.
Avec mon marqueur, couleur "chair", je signe tout ce que les filles me tendent. Je signe à tour de bras. La crampe !
Enfin, tout le monde s'en va. C'est la fin. Clémentine, Viviane et moi, nous sommes à présent seuls à faire le bilan.
C'est une incontestable réussite. Viviane, timidement, me fait : < Je peux goûter la saucisse de Morteau ? J'aime ! >
Je lui tend la saucisse de Morteau dont elle hume longuement les effluves parfumées en gloussant de plaisir. Joie.
< C'est quoi la substance jaunâtre qui colle au bout ? On dirait du fromage à raclette fondu ? > demande Viviane.
Je lui révèle la nature artisanale de la substance jaunâtre. < Vieux cochon ! > me fait la jeune fille avant d'y goûter.
Pendant ce temps, Clémentine agite un chèque et un nouveau contrat sous mon nez. Elle me fait des clins d'œil.
< Samedi prochain, tu assures ta prestation "Chippendale" chez Carine ! > me fait Clémentine toute contente.
Je tends une serviette en papier à Viviane afin qu'elle puisse s'essuyer le jus de la saucisse de Morteau qui dégouline.
< Tu es un amour ! > me fait-elle en déglutissant avec quelques difficultés. Nous rigolons comme des bossus.
Il est temps de faire un peu de ménage. Il faut ramasser les petites culottes dont certaines collent même aux murs.
Il faut passer la serpillère sous les chaises. Viviane nous félicite pour l'organisation de cette superbe soirée.
Clémentine et moi, enfin seuls, nous pouvons finir les petits toasts aux anchois qui restent sur la table du fond...
Tous droits réservés - © - 2016 - Depuis mon Blog -
Maître Robert - (Eleveur de saucisses) -
|
|
maquis (clôturé)
il y a 7 ans
Clémentine et moi, enfin seuls, nous pouvons finir les petits toasts aux anchois qui restent sur la table du fond...
Tous droits réservés - © - 2016 - Depuis mon Blog -
Maître Robert - (Eleveur de saucisses) -
Ca m'a toujours fait rire cette mention "Tous droits réservés - © - 2016 - Depuis mon Blog " -
J'ai tout de même du mal à imaginer quelqu'un voulant te piquer tes textes
Quelques bons traits d'humour parfois , mais rapidement on décroche
Because on finit assez vite par avoir la sensation de lire la même chose
Style invariablement identique et sous entendus qui finissent par devenir lourdingues
Ce n'est que mon avis mais je te le donne
Je te conseille un livre pour mieux sentir ce qu'est " avoir un style "
"Vivons heureux en attendant la mort" Pierre Desproges
|
|
J'ose tout de même me demander a quoi ressemblera la soirée de la st Sylvestre...
|
|
compote.depomme (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "morganna"J'ose tout de même me demander a quoi ressemblera la soirée de la st Sylvestre...
Un avant-goût de réveillon
|
|
pate_chinois (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "maquis"Clémentine et moi, enfin seuls, nous pouvons finir les petits toasts aux anchois qui restent sur la table du fond...
Tous droits réservés - © - 2016 - Depuis mon Blog -
Maître Robert - (Eleveur de saucisses) -
Ca m'a toujours fait rire cette mention "Tous droits réservés - © - 2016 - Depuis mon Blog " -
J'ai tout de même du mal à imaginer quelqu'un voulant te piquer tes textes
Quelques bons traits d'humour parfois , mais rapidement on décroche
Because on finit assez vite par avoir la sensation de lire la même chose
Style invariablement identique et sous entendus qui finissent par devenir lourdingues
Ce n'est que mon avis mais je te le donne
Je te conseille un livre pour mieux sentir ce qu'est " avoir un style "
"Vivons heureux en attendant la mort" Pierre Desproges
La fatale sentence de ce grand lecteur du dictionnaire des citations vient de tomber…
Ce Machin distribue les critiques et les recommandations, alors même que sa prose est balbutiante, que sa pensée est empruntée et que son esprit est imperméable au sarcasme…
|
|
maquis (clôturé)
il y a 7 ans
La fatale sentence de ce grand lecteur du dictionnaire des citations vient de tomber…
Ce Machin distribue les critiques et les recommandations, alors même que sa prose est balbutiante, que sa pensée est empruntée et que son esprit est imperméable au sarcasme…
apopo tous droits réservés
|
|
pate_chinois (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "maquis"
apopo tous droits réservés
Bien justement, c'est moi qui ai écrit ça :
La fatale sentence de ce grand lecteur du dictionnaire des citations vient de tomber…
Ce Machin distribue les critiques et les recommandations, alors même que sa prose est balbutiante, que sa pensée est empruntée et que son esprit est imperméable au sarcasme…
|
|
De tous ses détracteurs et de tous ses critiques, nous attendrons sans doute encore longtemps qu'ils soient un jour capables de produire un texte hebdomadaire. Par contre, pour poster des commentaires à leur image, ils sont plutôt doués. Nous sommes nombreux à apprécier les interventions souvent heureuses du "Maître". Merci de nous amuser. Surtout, ne changez rien. Vous au moins, nous prenons le temps de vous lire...
|
|
maquis (clôturé)
il y a 7 ans
Tout ceci est un malentendu drôle
car derrière se cache autre chose
"Autre chose ... C'est ce que j'aime , qui me plait et que je fais"
|
|
pate_chinois (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "maquis"
Style invariablement identique et sous entendus qui finissent par devenir lourdingues
Ce n'est que mon avis mais je te le donne
Ah, oui! Tu aimerais bien être celui qui donne des leçons...
Toutefois, tu es loin du compte, puisque tu éprouves de la difficulté à développer une idée en argumentant.
Alors, tu caches ta médiocrité sous le laconisme des insultes gratuites, comme le reptile subitement effrayé se réfugie sous une pierre.
De fait, tu n’écris à peu près rien sur le forum, à part de me talonner avec tes Apopopo de débile profond.
Tu carbures à la jalousie, et elle te consume ; tu planches pour convaincre l'administration de me bannir à jamais... Tu as bien réussi pour quelques jours, alors tu vas persévérer.
Tu as déclaré à plusieurs reprises que tu t’étais donné comme mission (sic!) de dénicher les imposteurs (sic) sur le forum.
Alors, j'aimerais bien que tu nous éclaires sur ce que tu entends par imposteur :
Comment définis-tu ce qu’est un imposteur ?
Comment un pseudo qui se produit sur un forum anonyme serait-il un imposteur, et en quoi le serait-il ?
Modifié il y a 7 ans, le mercredi 14 décembre 2016 à 19:08
|