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pate_chinois (clôturé)
il y a 7 ans
En butte à votre perspicacité, je l’avoue, je suis un gros porc qui musarde sur ce site de bien-pensants. Je suis hirsute, dépenaillé, dénué d’esprit, je suis une répugnante cloche esseulée sur lequel* sèche les strates de vomissure que la succession de mes cuites accumule.
Un miasme s’exhale de ma bouche, lorsqu’en quêtant ma pitance je découvre des gencives purulentes garnies d’une rangée de chicots jaunâtres et noircis.
Ah!, si déjà vous pouviez renifler les exhalaisons putrides qu’émane ma cahute quand j’y pénètre, au terme d’une journée d’errance à piller les poubelles.
Jusqu’au plafond s’y accumulent les vêtements sales qu’imbibe ma sueur, mes chaussettes puantes et rigides de crasse couvrent le sol en terre battue, l’évier bien graisseux dans la cuisine déborde de vaisselles gluantes jusqu’à en boucher le fenestrage, les déchets que se dispute la vermine recouvrent le comptoir de la cuisine, les reliquats de mes soupers s’éparpillent sur la table où depuis des mois ils finissent d’y moisir, par myriade les mouches se noient dans mes pots de chambre que j’accumule, je ne change de caleçon et de camisole que rarement (quand j’y pense).
Rendu au soir, je picole toute la nuit jusqu’à plus soif. Quand l’ivresse me gagne, avec méthode je me cure les narines et si je ne colle pas mes trouvailles sur les draps du lit, je classe soigneusement ces pépites suivant leurs consistances sans mésestimer leurs étonnantes propriétés plastique et élastique.
À dire vrai, je suis un poète, d’où l’illustration du lavabo crado, mais qu’importe que vous m’eussiez cru, pourvu que vous sussiez le désir que j’aie pour vous.
* Accord par syllepse
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Joliment dit...
J aime la tournure.
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babouchka50 (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "pate_chinois"En butte à votre perspicacité, je l’avoue, je suis un gros porc qui musarde sur ce site de bien-pensants. Je suis hirsute, dépenaillé, dénué d’esprit, je suis une répugnante cloche esseulée sur lequel* sèche les strates de vomissure que la succession de mes cuites accumule.
Un miasme s’exhale de ma bouche, lorsqu’en quêtant ma pitance je découvre des gencives purulentes garnies d’une rangée de chicots jaunâtres et noircis.
Ah!, si déjà vous pouviez renifler les exhalaisons putrides qu’émane ma cahute quand j’y pénètre, au terme d’une journée d’errance à piller les poubelles.
Jusqu’au plafond s’y accumulent les vêtements sales qu’imbibe ma sueur, mes chaussettes puantes et rigides de crasse couvrent le sol en terre battue, l’évier bien graisseux dans la cuisine déborde de vaisselles gluantes jusqu’à en boucher le fenestrage, les déchets que se dispute la vermine recouvrent le comptoir de la cuisine, les reliquats de mes soupers s’éparpillent sur la table où depuis des mois ils finissent d’y moisir, par myriade les mouches se noient dans mes pots de chambre que j’accumule, je ne change de caleçon et de camisole que rarement (quand j’y pense).
Rendu au soir, je picole toute la nuit jusqu’à plus soif. Quand l’ivresse me gagne, avec méthode je me cure les narines et si je ne colle pas mes trouvailles sur les draps du lit, je classe soigneusement ces pépites suivant leurs consistances sans mésestimer leurs étonnantes propriétés plastique et élastique.
À dire vrai, je suis un poète, d’où l’illustration du lavabo crado, mais qu’importe que vous m’eussiez cru, pourvu que vous sussiez le désir que j’aie pour vous.
* Accord par syllepse
Tu as parfois des eclairs de lucidite!
Et tu as une fan! veinard!
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wolffy (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "pate_chinois"En butte à votre perspicacité, je l’avoue, je suis un gros porc qui musarde sur ce site de bien-pensants. Je suis hirsute, dépenaillé, dénué d’esprit, je suis une répugnante cloche esseulée sur lequel* sèche les strates de vomissure que la succession de mes cuites accumule.
Un miasme s’exhale de ma bouche, lorsqu’en quêtant ma pitance je découvre des gencives purulentes garnies d’une rangée de chicots jaunâtres et noircis.
Ah!, si déjà vous pouviez renifler les exhalaisons putrides qu’émane ma cahute quand j’y pénètre, au terme d’une journée d’errance à piller les poubelles.
Jusqu’au plafond s’y accumulent les vêtements sales qu’imbibe ma sueur, mes chaussettes puantes et rigides de crasse couvrent le sol en terre battue, l’évier bien graisseux dans la cuisine déborde de vaisselles gluantes jusqu’à en boucher le fenestrage, les déchets que se dispute la vermine recouvrent le comptoir de la cuisine, les reliquats de mes soupers s’éparpillent sur la table où depuis des mois ils finissent d’y moisir, par myriade les mouches se noient dans mes pots de chambre que j’accumule, je ne change de caleçon et de camisole que rarement (quand j’y pense).
Rendu au soir, je picole toute la nuit jusqu’à plus soif. Quand l’ivresse me gagne, avec méthode je me cure les narines et si je ne colle pas mes trouvailles sur les draps du lit, je classe soigneusement ces pépites suivant leurs consistances sans mésestimer leurs étonnantes propriétés plastique et élastique.
À dire vrai, je suis un poète, d’où l’illustration du lavabo crado, mais qu’importe que vous m’eussiez cru, pourvu que vous sussiez le désir que j’aie pour vous.
* Accord par syllepse
Bon, maintenant il est temps de prendre ta douche ! mdr
Je reconnais que tu es fort quand même...
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hayele55 (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "mephilto"Cafard !
sanglier
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pate_chinois (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "babouchka50"Citation de "pate_chinois"En butte à votre perspicacité, je l’avoue, je suis un gros porc qui musarde sur ce site de bien-pensants. Je suis hirsute, dépenaillé, dénué d’esprit, je suis une répugnante cloche esseulée sur lequel* sèche les strates de vomissure que la succession de mes cuites accumule.
Un miasme s’exhale de ma bouche, lorsqu’en quêtant ma pitance je découvre des gencives purulentes garnies d’une rangée de chicots jaunâtres et noircis.
Ah!, si déjà vous pouviez renifler les exhalaisons putrides qu’émane ma cahute quand j’y pénètre, au terme d’une journée d’errance à piller les poubelles.
Jusqu’au plafond s’y accumulent les vêtements sales qu’imbibe ma sueur, mes chaussettes puantes et rigides de crasse couvrent le sol en terre battue, l’évier bien graisseux dans la cuisine déborde de vaisselles gluantes jusqu’à en boucher le fenestrage, les déchets que se dispute la vermine recouvrent le comptoir de la cuisine, les reliquats de mes soupers s’éparpillent sur la table où depuis des mois ils finissent d’y moisir, par myriade les mouches se noient dans mes pots de chambre que j’accumule, je ne change de caleçon et de camisole que rarement (quand j’y pense).
Rendu au soir, je picole toute la nuit jusqu’à plus soif. Quand l’ivresse me gagne, avec méthode je me cure les narines et si je ne colle pas mes trouvailles sur les draps du lit, je classe soigneusement ces pépites suivant leurs consistances sans mésestimer leurs étonnantes propriétés plastique et élastique.
À dire vrai, je suis un poète, d’où l’illustration du lavabo crado, mais qu’importe que vous m’eussiez cru, pourvu que vous sussiez le désir que j’aie pour vous.
* Accord par syllepse
Tu as parfois des eclairs de lucidite!
Et tu as une fan! veinard!
Fan... Admiratrice
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