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rose-osiria (clôturé)
il y a 3 ans
après deux mois d’une arnaque à l’amour intense, il met fin à ses jours
C’est son neveu qui témoigne, pour alerter. Jean (1) avait 73 ans, était entouré par sa famille et n’avait aucun problème de santé ni d’argent. Le 23 novembre, il a décidé de se tuer. Pour lui, la seule manière de mettre fin à une escroquerie lui ayant pris 73 500 € et fait miroiter une relation amoureuse qui n’arriva jamais.
La mise en confiance
Jean ne connaît pas les codes des sites de rencontres. Quand une femme, prénommée Kim, lui dit qu’elle l’aime au bout d’une semaine, il la croit. « Kim lui a demandé de quitter le site pour se voir sur Skype et par SMS, détaille son neveu, Clément Decaux. Elle explique être vendeuse d’art en Isère, qu’elle doit aller en Afrique du Sud pour récupérer un héritage très important. » Au bout de dix jours, elle lui demande de l’argent. Il rechigne puis cède sous la menace : « Si tu ne veux pas, adieu, je n’aime pas les hommes méchants. » Plus tard, il fera un virement de 20 000 € que Kim lui remboursera. Jean a confiance, il se dit qu’il peut donner. Il perdra 73 500 €. Soit une moyenne de 1 100 € par jour.
Originaire de la Flandre, Jean a vécu dans la Sarthe comme agriculteur. Il possède un patrimoine important, il a des terres, mais il vit modestement. « Mon oncle était près de ses sous, il ne donnait pas facilement. »
Le contexte
Il y a dix ans, l’épouse de Jean, malade, décède. Il revient à Hazebrouck, dans le quartier du Nouveau-Monde, près de sa famille. Grâce à un carnet de téléphone, Jean appelle ses anciennes camarades de classe. Grâce à cela, il aura deux compagnes. La dernière relation a duré cinq ans et s’est terminée en début d’année.
« Comme il souffrait d’être seul, je lui ai proposé de passer par un site de rencontres sur Internet, explique Clément. Je l’ai aidé dans ses démarches et très rapidement, il m’a dit qu’il avait quelqu’un. » La famille a gardé tous les messages échangés, nous avons pu les consulter.
Le harcèlement sentimental
Revenons à « Kim ». Le septuagénaire veut la voir. « Tous les deux jours, elle dit qu’elle va arriver la semaine prochaine, qu’elle vient s’installer avec lui mais à chaque fois elle trouve une excuse pour lui prendre de l’argent. » L’Hazebrouckois va aller en Isère, dans les aéroports de Roissy, Orly, Bruxelles, Charleroi… en plein confinement. Il va même chercher Kim qui dit être avec sa fille malade dans un hôpital de Liège. Son interlocutrice joue aussi sur la foi de Jean qui se rend régulièrement à la messe. Le jour même de la découverte de son corps, son téléphone sonne encore pour lui demander de l’argent. « Pendant deux mois, ils ont échangé des centaines de messages, ça n’arrêtait pas, il passait ses journées devant son ordinateur », poursuit Clément. Le matin, dès 6 h 30, il faisait le tour des cafés d’Hazebrouck pour envoyer de l’argent par coupons recharge de carte PCS. Un procédé qui ne laisse pas de trace.
L’isolement et la mort
Que ce soit son fils, ses sœurs ou son neveu, personne ne croit vraiment à cette relation. À tel point que son banquier est appelé. Il confirme que des virements posent question, mais personne ne peut rien faire. Jean s’isole. Comme avec Clément : « Il ne voulait plus que je rentre, ne me parlait plus, comme à ses sœurs. » Il ne voit plus ses amis.
Le 23 novembre, il appelle son fils, boit un verre de vin rouge puis se pend dans son poulailler en laissant une lettre. « Cette histoire pourrait être celle de votre oncle, de votre père, de votre voisin… Prenez garde aux réseaux sociaux et aux sites de rencontres, soyez vigilants, mon oncle était quelqu’un de logique, censé et bienveillant », conclut Clément qui espère, en témoignant, éviter d’autres drames comme celui vécu par Jean.
1. Le prénom a été changé. 2. Avoir des idées suicidaires n’est pas anodin. N’hésitez pas à contacter Suicide Écoute, numéro anonyme et gratuit, au 01 45 39 40 00, 7 j/7 et 24 h/24. Vous pouvez aussi vous rendre sur le site www.suicide-ecoute.fr
sur le net il y a que sa des indésirables qui ne devaient pas êtres présent sur le net , car il détruise des vies
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triste pour lui , mais il doit pas être seul car ici il y a plein de fake . trop abusé mais moi je tombe pas dans leur panneau ^^ car je les bloque direct ^^
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J'ai une cousine à qui cela est arrivé , elle ne s'est pas suicidée mais s'est fait arnaquée de toutes ses économies.
Ses enfants et son ex mari ont bien essayer de lui ouvrir les yeux , mais elle a préféré se brouiller avec eux , plutôt que de voir la vérité.
Dépendance affective ? , il n'y a pas que sur internet que cela arrive , combien d'hommes ou de femmes restent avec quelqu'un qui pourtant leur pourrit la vie .
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Citation de rose-osiria
après deux mois d’une arnaque à l’amour intense, il met fin à ses jours
C’est son neveu qui témoigne, pour alerter. Jean (1) avait 73 ans, était entouré par sa famille et n’avait aucun problème de santé ni d’argent. Le 23 novembre, il a décidé de se tuer. Pour lui, la seule manière de mettre fin à une escroquerie lui ayant pris 73 500 € et fait miroiter une relation amoureuse qui n’arriva jamais.
La mise en confiance
Jean ne connaît pas les codes des sites de rencontres. Quand une femme, prénommée Kim, lui dit qu’elle l’aime au bout d’une semaine, il la croit. « Kim lui a demandé de quitter le site pour se voir sur Skype et par SMS, détaille son neveu, Clément Decaux. Elle explique être vendeuse d’art en Isère, qu’elle doit aller en Afrique du Sud pour récupérer un héritage très important. » Au bout de dix jours, elle lui demande de l’argent. Il rechigne puis cède sous la menace : « Si tu ne veux pas, adieu, je n’aime pas les hommes méchants. » Plus tard, il fera un virement de 20 000 € que Kim lui remboursera. Jean a confiance, il se dit qu’il peut donner. Il perdra 73 500 €. Soit une moyenne de 1 100 € par jour.
Originaire de la Flandre, Jean a vécu dans la Sarthe comme agriculteur. Il possède un patrimoine important, il a des terres, mais il vit modestement. « Mon oncle était près de ses sous, il ne donnait pas facilement. »
Le contexte
Il y a dix ans, l’épouse de Jean, malade, décède. Il revient à Hazebrouck, dans le quartier du Nouveau-Monde, près de sa famille. Grâce à un carnet de téléphone, Jean appelle ses anciennes camarades de classe. Grâce à cela, il aura deux compagnes. La dernière relation a duré cinq ans et s’est terminée en début d’année.
« Comme il souffrait d’être seul, je lui ai proposé de passer par un site de rencontres sur Internet, explique Clément. Je l’ai aidé dans ses démarches et très rapidement, il m’a dit qu’il avait quelqu’un. » La famille a gardé tous les messages échangés, nous avons pu les consulter.
Le harcèlement sentimental
Revenons à « Kim ». Le septuagénaire veut la voir. « Tous les deux jours, elle dit qu’elle va arriver la semaine prochaine, qu’elle vient s’installer avec lui mais à chaque fois elle trouve une excuse pour lui prendre de l’argent. » L’Hazebrouckois va aller en Isère, dans les aéroports de Roissy, Orly, Bruxelles, Charleroi… en plein confinement. Il va même chercher Kim qui dit être avec sa fille malade dans un hôpital de Liège. Son interlocutrice joue aussi sur la foi de Jean qui se rend régulièrement à la messe. Le jour même de la découverte de son corps, son téléphone sonne encore pour lui demander de l’argent. « Pendant deux mois, ils ont échangé des centaines de messages, ça n’arrêtait pas, il passait ses journées devant son ordinateur », poursuit Clément. Le matin, dès 6 h 30, il faisait le tour des cafés d’Hazebrouck pour envoyer de l’argent par coupons recharge de carte PCS. Un procédé qui ne laisse pas de trace.
L’isolement et la mort
Que ce soit son fils, ses sœurs ou son neveu, personne ne croit vraiment à cette relation. À tel point que son banquier est appelé. Il confirme que des virements posent question, mais personne ne peut rien faire. Jean s’isole. Comme avec Clément : « Il ne voulait plus que je rentre, ne me parlait plus, comme à ses sœurs. » Il ne voit plus ses amis.
Le 23 novembre, il appelle son fils, boit un verre de vin rouge puis se pend dans son poulailler en laissant une lettre. « Cette histoire pourrait être celle de votre oncle, de votre père, de votre voisin… Prenez garde aux réseaux sociaux et aux sites de rencontres, soyez vigilants, mon oncle était quelqu’un de logique, censé et bienveillant », conclut Clément qui espère, en témoignant, éviter d’autres drames comme celui vécu par Jean.
1. Le prénom a été changé. 2. Avoir des idées suicidaires n’est pas anodin. N’hésitez pas à contacter Suicide Écoute, numéro anonyme et gratuit, au 01 45 39 40 00, 7 j/7 et 24 h/24. Vous pouvez aussi vous rendre sur le site www.suicide-ecoute.fr
sur le net il y a que sa des indésirables qui ne devaient pas êtres présent sur le net , car il détruise des vies
J'ai plutôt envie de dire que c'est le net qui détruit des vies
Merci pour ce témoignage
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Citation de alice-2
J'ai plutôt envie de dire que c'est le net qui détruit des vies
Merci pour ce témoignage
Ou l'pas net..!
non..?
lol..
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Citation de lindien39
J'ai une cousine à qui cela est arrivé , elle ne s'est pas suicidée mais s'est fait arnaquée de toutes ses économies.
Ses enfants et son ex mari ont bien essayer de lui ouvrir les yeux , mais elle a préféré se brouiller avec eux , plutôt que de voir la vérité.
Dépendance affective ? , il n'y a pas que sur internet que cela arrive , combien d'hommes ou de femmes restent avec quelqu'un qui pourtant leur pourrit la vie .
Cela me rappelle une même histoire dans mon entourage et impossible de faire entendre raison au monsieur, il donne sans compter... sans tenir compte des alertes de sa famille
Aveuglé par l'amour
C'est dingue
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Citation de alice-2
Cela me rappelle une même histoire dans mon entourage et impossible de faire entendre raison au monsieur, il donne sans compter... sans tenir compte des alertes de sa famille
Aveuglé par l'amour
C'est dingue
lol..
"le monsieur donnait sans compter"..
l'avait pas vu..
ce qu'engendre ..
la surpopulation..!
ou quoi..?!
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rose-osiria (clôturé)
il y a 3 ans
une chose sur que le net , détruit plus que dans la vie courante , car trop de gens naïf et ignare sur le net , moi je viens mais je rentre pas dans leur but, je joue avec eux , comme il le font avec nous
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Le net est un outil comme un autre , cela depant tout de la façon dont on s'en sert et de qui s'en sert .
Un marteau dans les mains d'un charpentier lui permettra de construire une maison.
L'assassin se servira du même marteau pour tuer quelqu'un.
Ce n'est pas l'outil qui est en cause c'est la façon dont on s'en sert.
Modifié il y a 3 ans, le lundi 28 décembre 2020 à 09:30
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Citation de lindien39
Le net est un outil comme un autre , cela depant tout de la façon dont on s'en sert et de qui s'en sert .
Un marteau dans les mains d'un charpentier lui permettra de construire une maison.
L'assassin se servira du même marteau pour tuer quelqu'un.
Ce n'est pas l'outil qui est en cause c'est la façon dont on s'en sert.
Kalachnikov (oui celui qui a inventé), mort récemment, disait que ce qui tuait c'était le mec et pas l'arme
le Net, parmi d'autres moyens, contribue à rendre la vie intéressante
cela dit, pas plus malin qu'un autre, je me suis fait piéger pas finencierement mais sentimentalment; je m'en suis sorti mais bien que vacciné je joue avec le feu
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Quelquefois il y a des rencontres qui nous déçoivent , on croit avoir rencontré quelqu'un qui nous correspond et puis on s'aperçoit que non , il ne faut pas se décourager tout en faisant attention.
Dans les cas dont on parle , il s'agit de prédateurs (trices) , qui profitent de la détresse , de la solitude des gens , pour leur soutirer de l'argent en leur faisant miroiter une relation .
Comme dans la nature ou les animaux affaiblis deviennent des proies faciles , il y a hélas des humains prédateurs qui savent très bien cibler leurs proies , peut on les appeler humains ? .
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rose-osiria (clôturé)
il y a 3 ans
ne sont pas des humains , mais plutôt des vautours à la recherche de leur proie
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Et il y en a plus qu'on ne croit.
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rose-osiria (clôturé)
il y a 3 ans
malheureusement ses gens sont sur tout le net , a la recherche de leur proie , il faudrait que le site fasse sont trie pour éviter ce genre de drame, que les gens soit moins naïf et ignare
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