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Le président Lee part pour le sommet en Russie et le G20 en

il y a 13 ans
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sorbonne (clôturé) il y a 13 ans

SEOUL, 01 nov. (Yonhap) -- Le président sud-coréen Lee Myung-bak est parti ce mardi vers la Russie pour une réunion avec son homologue russe Dmitri Medvedev qui devrait se focaliser sur le nucléaire nord-coréen et le projet ambitieux de construire un gazoduc reliant les deux pays via la Corée du Nord.


La visite de Lee dans la deuxième plus grande ville russe, Saint-Pétersbourg, fait partie de sa visite dans deux pays qui comprendra également la ville française de Cannes pour le sommet du G20 de cette année qui visera à discuter des moyens de traiter les incertitudes économiques comme la crise de la dette dans la zone euro.


Il s'agira de la troisième visite en Russie, le plus grand nombre parmi tous les présidents sud-coréens.


Cela reflète l'importance que Lee attache au pays pour tenter de résoudre les questions de la péninsule coréenne. Moscou est un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et participe aux pourparlers à six.


«La Russie est un important partenaire stratégique avec lequel nous avons besoin de communiquer à tout moment quand il y a une opportunité. Economiquement, les relations Corée du Sud-Russie se sont développées rapidement», a fait savoir le secrétaire présidentiel de haut niveau.


L'impasse nucléaire du Nord et les liens intercoréens «seront naturellement à l'ordre du jour», a-t-il déclaré.


Le sommet de Lee avec Medvedev, prévu ce mercredi, intervient alors que la Corée du Sud et les Etats-Unis ont tenu des négociations bilatérales avec la Corée du Nord pour que la nation communiste prenne des mesures concrètes pour la dénucléarisation avant la reprise des pourparlers à six.


Les Etats-Unis ont rapporté des «progrès» imprécis dans ses dernières négociations avec Pyongyang à Genève le mois dernier, bien qu'ils aient dit que des sujets sont toujours en suspens. Une demande clé de Séoul et Washington a été que le Nord doit cesser immédiatement ses activités d'enrichissement d'uranium avant la reprise des pourparlers à six.


La Corée du Nord a appelé à la reprise des pourparlers sans conditions préalables.


Lee et Medvedev devraient également discuter du projet ambitieux de construire un pipeline transnational pour transporter du gaz naturel russe vers la Corée du Sud via le Nord. Le projet a attiré l'attention des médias car il peut aider à réduire les tensions sur la péninsule divisée.


Le projet massif, qui a été discuté pendant environ 20 ans mais jamais matérialisé en raison des tensions, a été relancé après que le leader nord-coréen Kim Jong-il a exprimé sa volonté de permettre le pipeline de traverser son pays durant son sommet avec Medvedev en août.


Lee a dit que le projet est réalisable alors qu'il peut être bénéfique à toutes les parties impliquées.


Mais il est peu probable que le sommet de mercredi produise un accord concret sur ce projet. Le bureau présidentiel a indiqué que les discussions entre Séoul et Moscou pourraient aboutir à des progrès significatifs si la Russie et le Nord se mettent d’accord sur les frais du pipeline.


Après leur sommet, les deux leaders devraient assister à la cérémonie de clôture du deuxième «Dialogue Corée-Russie», un forum mené par des civils qui vise à accroître la coopération entre les deux pays. Lee projette de prononcer un discours lors de la cérémonie, a indiqué un officiel présidentiel.


Plus tard ce mercredi, Lee partira pour Cannes pour le sommet du G20. La Corée du Sud a organisé le précédent sommet du G20 en novembre 2010.


Lors de l'ouverture de la réunion de deux jours, jeudi, Lee et les autres leaders mondiaux projettent de discuter des moyens de traiter la crise de la dette dans la zone euro, en coordonnant les politiques macroéconomiques, en réformant les systèmes monétaires internationaux et en abordant d'autres sujets liés à l'économie mondiale.


Les leaders mondiaux projettent également de discuter des moyens d'appliquer leurs engagements pour aider les pays en voie de développement. Durant le sommet de l'année dernière, Lee a mené l’adoption du «Consensus de Séoul sur le développement pour une croissance partagée», qui appelle les économies avancées à aider les pays en voie de développement à tirer profit au maximum de leur potentiel de croissance dans divers domaines.


«Le président Lee projette de souligner que l'ordre du jour du développement ne doit pas finir seulement par des mots mais par des choses visibles qui doivent êtres faites», a déclaré un autre officiel présidentiel.


Durant le sommet, le fondateur de Microsoft, Bill Gates, qui s'est focalisé sur l'aide aux nations en voie de développement après sa retraite, projette de présenter un rapport sur les questions de développement, telles que l'introduction de taxes sur les transactions financières et taxes tabac et carbone, selon les officiels.


Dans le rapport, Gates a loué à plusieurs reprises la Corée du Sud pour l'augmentation de son aide publique au développement après être passé du statut de pays bénéficiaire à celui de pays donateur après la guerre de Corée (1950-1953).

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gentiane68 (clôturé) il y a 13 ans

La question qui se pose est de savoir si le président Nord coréen accepte le passage du pipe line de gaz naturel venant de Russie pour la Sud Corée sur le territoire de la Nord Corée, dans le but d'en obtenir le bénéfice d'un travail pour son propre peuple, donc une amélioration du niveau de vie en Corée du Nord, ou bien si ce pipe line sera construit en partie par les Russes et en partie par les Sud Coréen. Dans ce cas les Nord Coréen négocieraient uniquement des frais de "droit de passage" et par la suite une taxe sans doute annuelle, j'imagine, payée par moitié par les Russes et les Sud-Coréens. Comment savoir si l'argent ainsi récolté bénéficiera au peuple Nord-Coréen ? Et pourquoi les Nord-Coréens n'utiliseraient-ils pas aussi le gaz naturel russe pour progresser dans leurs infrastructures ? Si ce gaz leur coûterait trop cher, pourquoi ne le monaieraient-ils pas en contrepartie du passage du pipe line sur leur territoire ? Après tout, si le pipe line ne peut pas transiter par la Corée du Nord, il ne peut pas parvenir en Corée du Sud. Tout le monde aurait ainsi à y gagner.

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eclat.de.myrtille il y a 13 ans

J'espère que ce peojet de gazoduc trans-coréen verra rapidement le jour, et on peut compter sur Gazprom pour y veiller. Après tout, les trois parties prenantes y ont intérêt. Signe positif : la Chine aurait découvert des gisements de gaz sur son territoire, donc, à terme, elle dépendrait moins de la Russie. La Russie a donc besoin de se trouver d'autres débouchés, sur sa façade Est, et les deux Corées sont, dans ce cas-l, toutes trouvées. Ce n'est certes pas pour les beaux yeux de Kim Jong Il que Medvedev l'a reçu avec le plus de chaleur possible, et que RIA Novosti a fait quelques articles aussi modérés que possible, mais pour amadouer Kim, afin qu'il laisse passer le gazoduc sur son territoire, en profitant au passage, bien sûr, d'une partie du gaz et de droits de passage pour le gaz à destination de l'autre Corée.

Je cite RIA Novosti du 15 septembre 2011 :

" Le groupe public russe Gazprom et la société sud-coréenne Kogas ont signé jeudi à Moscou une "feuille de route" portant sur la livraison de gaz russe en Corée du Sud par un pipeline, a annoncé Gazprom à l'issue d'une rencontre des dirigeants des deux sociétés, Alexeï Miller et Choo Kang-soo.

"Alexeï Miller Choo Kang-soo ont signé une feuille de route sur la mise en œuvre de ce projet et ont examiné des questions pratiques le concernant", a indiqué le groupe russe dans un communiqué.

Les discussions ont surtout porté sur l'exportation de gaz naturel russe en Corée du Sud via la Corée du Nord.

La coopération entre Gazprom et Kogas est réglementée par l'accord de coopération signé le 12 mai 2003 et prolongé de 5 ans en 2008"

24 août 2011 "La Russie et la Corée du Nord ont convenu d'étudier la construction d'un gazoduc destiné à acheminer le gaz russe vers la Corée du Sud, a annoncé mercredi le président russe Dmitri Medvedev au terme de ses pourparlers avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il à Oulan-Oude (Bouriatie).

"Nous nous sommes entendus sur la création d'une commission spéciale chargée de déterminer les axes de notre coopération dans le projet de transit de gaz russe vers la Corée du sud via le territoire nord-coréen", a fait savoir le chef d'Etat russe."

" Les leaders russe et nord-coréen, Dmitri Medvedev Kim Jong-il, ont élaboré mercredi, à Oulan-Oude, en Sibérie, des approches pour régler le problème de la dette de Pyongyang envers Moscou, a annoncé aux journalistes une source au sein de la délégation russe. ... il s'agissait de la dette de 11 milliards de dollars que la Corée du Nord avait empruntés à l'Union Soviétique"

Ca peut peser d'un bon poids, et tout à fait pacifiquement, dans la résolution du passage du gazoduc, et dans celle de la répartition de squotas de gaz entre les deux Corées.

En espérant que d'autre parties ne cherchent pas à semer le trouble entre ces trois parties, pour essayer de tirer leur épingle du jeu.

C'est ce qu'on avait vu, en filigranne, quand l'Europe et les USA avaient, mine de rien, tenté de monter l'Ukraine et la Pologne contre la Russie, ce qui avait provoqué des interruptions de fournitures (les gazoducs étant fermés par l'Ukraine et la Pologne), et la situation ne s'étant dénouée que par l'arrivée au pouvoir de nouveaux présidents ou premiers ministres, plus favorables aux négociations (bien que certaines questions restent en suspens, et comme on le voit aussi avec l'emprisonnement de Timochenko)

La Corée du Sud est, à ce qu'il parait, en train de récupérer le potentiel de marché du Japon, celui du Japon ayant souffert de la cataxtgrophe de Fukushima.

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looserman31 (clôturé) il y a 9 ans

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