Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs
Pour savourer ce nouvel opus et en saisir toute la substantifique moelle, je ne saurais trop
conseiller au lecteur de découvrir les épisodes précédents en cliquant sur ce lien :
http://www.smail.fr/forums/discussions-generales/j-assure-ma-prestation-chippendale-chez-hermione
Bonne découverte
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Ma prestation "Chippendale" chez Anne-Catherine
Samedi soir, j'arrive à 19 h30, comme convenu. Clémentine et Anne-Catherine m'attendent dans le jardin.
Anne-Catherine, jeune étudiante en Fuck de Droit, âgée depuis peu de 19 ans, fête ce soir son anniversaire.
A cet effet, je viens donner mon spectacle organisé par Clémentine, mon "Manager" et "Agent Artistique".
Je passe par la cave. Une fois de plus, ce sont les toilettes qui feront office de loge. Je pourrais m'y préparer.
Clémentine, Anne-Catherine et moi, nous nous y enfermons afin que je puisse me déguiser pour ma prestation.
J'adore les filles qui portent un prénom composé. Anne-Catherine a invité une trentaine de copines étudiantes.
Les premières filles arrivent. Anne-Catherine nous laisse pour aller faire l'accueil et pour attribuer les places.
Clémentine m'abandonne aussi pour assurer sa fonction de "Disc-Jockey". J'achève de me préparer tout seul.
J'entends la musique mondialement connu de cette série de films qui ont fait la fortune de Ian Fleming, l'écrivain.
J'arrive sur ma mobylette repeinte en bleu, brillante de tous ses chromes et rutilante sous les projecteurs.
Je grimpe sur scène sous un tonnerre d'applaudissements. Je suis déguisé en James Bond. Je porte mes palmes.
Je parcours la scène en faisant mon célèbre "Moon-Walk" qui ferait pâlir de jalousie notre ami Michael Jackson.
Je commence avec la chanson de Jacques Brel "Amsterdam" que j'interprète dans une version Hard Rock.
Je chante "Amsterdam" en dialecte Slovène du XIXème siècle. Toutes les filles chantent le refrain avec moi.
Autour de la taille j'ai suspendu une cordelette à laquelle pendent une saucisse de Morteau et deux boules dorées.
Anne-Catherine monte sur scène pour me rejoindre. Elle s'empare du micro pour me présenter à l'assistance.
< Bonsoir les filles. Je vous présente Maître Robert. C'est le monsieur des saucisses ! > C'est un vrai triomphe.
< La saucisse ! La saucisse ! > hurlent une trentaine de filles déchaînées dont certaines me lancent leurs culottes.
Je continue avec "La poupée qui fait non" de Michel Polnareff que j'interprète en patois Munichois du XIXème.
Une fille monte sur scène et tente de s'emparer de ma saucisse de Morteau. La saucisse humide lui glisse des mains.
Chaussé de mes palmes de plongée, vêtu de mon smoking, je fais James Bond, tenant ma saucisse comme un flingue.
Une fille monte sur scène et tente de m'arracher mon pantalon. < La saucisse ! > hurlent les filles comme en furie.
J'ai le réflexe de m'enfuir. Clémentine , Anne-Catherine et moi, nous nous enfermons dans le cabinet de toilettes.
Dehors, contre la porte, des filles crient < James Bande ! James Bande ! La saucisse !> en frappant contre la porte.
Je quitte mon smoking pour mettre mon string doré à paillettes argentées que je porte à l'envers, ficelle devant.
Comme j'en profite pour faire pipi, Anne-Catherine a toutes les peines du monde à ajuster et à nouer la ficelle.
Dehors, le calme est revenu. Nous pouvons y retourner. Je ne porte que mon string et mes palmes de plongée.
Je saute sur scène pour interpréter "Les scoubidous" de Sacha Distel que je chante en dialecte Tyrolien du XIXème.
Autour de la taille, la cordelette où sont suspendus la saucisse de Morteau et les deux boules dorée, s'agite fort.
Autour de moi, des petites culottes et des soutiens-gorge volent dans tous les sens. C'est le succès. C'est la gloire.
Deux filles montent sur scène et m'arrachent mon string qu'elles agitent comme un trophée. C'est une ovation !
Me voilà à poil. Heureusement que la saucisse de Morteau et les deux boules dorées cachent mes attributs virils.
La morale est sauve, préservée. Je peux donc continuer en chantant "Casser les noix" de Patrick Bruel en chinois.
Deux filles sautent sur scène, me soulèvent et m'entraînent dans la salle où les autres se mettent à me tripoter.
J'arrive à me soustraire à ce danger. Je m'enfuis aux WC en courant comme un canard à cause de mes palmes.
Clémentine, Anne-Catherine et moi, nous attendons que le calme revienne. Dehors, c'est le vrai bordel. Des cris !
Une fois le calme revenu, nous y retournons pour la séance des photos souvenirs. Je porte mon smoking noir.
Tenant ma saucisse de Morteau comme un révolver, sur la photo des films de James Bond, je suis entouré de filles.
Certaines me tiennent par les hanches, par les épaules ou encore par les poils pubiens. Une chaude ambiance...
Les filles de l'assistance me tendent leurs petites culottes pour la séance de signature. Je fais des autographes.
Avec mon marqueur, couleur "chair", je signe sur tout ce que me tendent les filles qui semblent folles de joie.
Enfin, tout ce beau monde se retire. Nous voilà seuls, Clémentine, Anne-Catherine et moi. Il faut nettoyer.
Anne-Catherine passe la serpillère sous les chaises pendant que Clémentine ramasse les culottes et soutifs.
Anne-Catherine s'approche de moi en posant son balai, pour me glisser à l'oreille : < Je peux goûter la saucisse ?>
Nous rions de bon cœur. Je déballe la saucisse de Morteau qui colle un peu dans le tissu de son emballage. Humide.
< C'est quoi l'espèce de camembert "Président" qui colle au bout ? > me demande t-elle en humant la saucisse.
Je lui révèle la nature de ce qu'elle prend à tort pour un camembert "Président". < Grand sale ! > me fait-elle.
Pendant que ma chère Anne-Catherine déguste sa saucisse de Morteau, Clémentine s'approche avec un clin d'œil.
Agitant un chèque et un contrat sous mon nez, Clémentine me fait : < Samedi prochain, c'est chez Anne-Sophie ! >
Moi qui aime tant les filles qui portent un prénom composé, je suis aux anges. J'entends Anne-Catherine contente.
Clémentine lui tend un mouchoir "LOTUS" en papier afin qu'elle puisse s'essuyer le jus de la saucisse de Morteau.
< Vous êtes deux amours ! > nous fait Anne-Catherine en déglutissant avec peine. Nous rigolons comme des bossus.
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Maître Robert - (Eleveur de saucisses) -