Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs
Pour savourer ce nouvel opus et en saisir toute la substantifique moelle, je ne saurais trop
conseiller au lecteur de découvrir les épisodes précédents en cliquant sur ce lien :
http://www.smail.fr/forums/discussions-generales/ma-prestation-chippendale-chez-anne-catherine
Bonne découverte
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Ma prestation "Chippendale" chez Anne-Sophie
Il est 19 h30. Comme convenu, j'arrive à l'heure. Clémentine et Anne-Sophie m'attendent dans le jardin.
Je suis invité à passer avec ma mobylette par la cave. Ainsi, l'effet de surprise sera total et surprenant.
Anne-Sophie, jeune étudiante de la Fuck de médecine, fête ce soir ses 19 ans. Elle a invité ses copines.
Il y aura une trentaine de jeunes filles, toutes étudiantes à la Fuck de médecine de l'université voisine.
Une fois encore, ce seront les toilettes qui serviront de loges afin que je puisse me préparer, me déguiser.
Nous nous y enfermons avec Clémentine et Anne-Sophie. Je sors mon nécessaire, vêtements et maquillage.
Les premières invitées arrivent. Anne-Sophie nous abandonne pour aller faire l'accueil et distribuer les places.
Clémentine ne tarde pas à me laisser non plus car elle officie en tant que "Disc-Jockey". Je reste donc tout seul.
Depuis les cabinets, j'entends "Highway to Hell". C'est le signal. Je monte sur ma mobylette et j'arrive déguisé.
Je grimpe sur scène. Je suis chaussé de mes palmes de plongée. Je suis déguisé en Patricia Rhomberg. Parfait.
Très sexy, je porte un tailleur noir, un chemisier blanc avec une cravate noire. Une veste de style blazer, noire.
Je parcours la scène en faisant mon fameux "Moon-Walk" qui rendrait jaloux Michael Jackson. C'est un triomphe.
Je commence avec "Je l'aime à mourir" de Francis Cabrel que j'interprète en dialecte Munichois du XIX ème.
Anne-Sophie monte sur scène, s'empare d'un micro pour me présenter. < Bonsoir les filles ! C'est l'ambiance ! >
< Je vous présente Maître Robert, c'est le monsieur des saucisses ! > C'est un vrai tonnerre d'applaudissements.
< La saucisse ! La saucisse ! > crient une trentaine de filles absolument déchaînées. Je continue mon spectacle.
Autour de la taille, au bout d'une chaînette en argent, j'ai suspendu une splendide saucisse de Morteau. Grosse.
J'y ai rajouté deux belles noix dorées. C'est du plus bel effet. Lorsque je danse, tout cela s'agite dans tous les sens.
Je continue avec "Le télephon" de Nino Ferrer que j'interprète en écriture cyrillique du XVII ème siècle russe.
Les filles chantent le refrain avec moi. C'est un véritable triomphe. Une fille monte sur scène et veut m'embrasser.
Elle tente de s'emparer de la saucisse de Morteau. Heureusement elle est gluante et elle lui glisse des mains.
Il est temps de me réfugier aux toilettes. Clémentine, Anne-Sophie et moi, nous nous y enfermons dans le vacarme.
Des filles cognent contre la porte en hurlant < La saucisse ! La saucisse ! >. Nous attendons le retour du calme.
Je me change. Je mets mon string doré à paillettes argentées que je porte à l'envers avec la ficelle sur le devant.
Comme j'en profite pour faire pipi, Anne-Sophie a toutes les peines du monde à nouer et à ajuster la ficelle dorée.
De plus, avec la saucisse de Morteau qui pend devant, c'est vraiment délicat. D'une extrême difficulté. Elle y arrive.
Tout est redevenu calme. Il est temps d'y retourner. Je ne porte que mon string, mes palmes et ma perruque rousse.
Je monte sur scène pour interpréter "Tata Yoyo" que je chante en patois Breton de la région de Pont-Aven. Succès.
Deux filles montent sur scène pour m'arracher mon string qu'elles agitent comme un trophée sous les cris. Peur !
Me voilà nu. Heureusement que la saucisse de Morteau cache mes attributs virils. La morale est sauve. Je continue.
Une autre fille grimpe sur scène et m'attrape par les noix dorées qui pendent sous la saucisse de Morteau. Trouille.
Il me faut fuir à nouveau. Clémentine, Anne-Sophie et moi, nous nous enfermons à double tour dans les toilettes.
Nous attendons que le calme revienne car derrière la porte ce sont les coups de pieds, les cris et les hurlements.
Je me déguise à nouveau en Patricia Rhomberg telle qu'elle l'était dans le superbe film Josefine Mutzenbacher.
En équilibre instable sur mes escarpins noirs à talons hauts, en tailleur stricte, je reviens pour la séance photo.
Je suis entouré de toutes les filles qui me tiennent par les épaules, par les hanches ou encore par les poils pubiens.
J'agite jésuitiquement la saucisse de Morteau dont le jus, à cause de la chaleur des projecteurs, gicle partout.
Les filles se marrent en essuyant le jus qui les éclabousse quelque peu. Nous rigolons tous comme des bossus.
Après les photos, c'est le rituel des autographes. La séance de signature obligatoire à toute "star" ayant du succès.
Les filles me tendent leurs petites culottes afin qu'avec mon marqueur couleur "chair", j'y appose ma signature.
Certaines, toutes heureuses, me tendent même leur soutien-gorge afin que je le signe. Elles sont si contentes.
Nous nous retrouvons enfin seuls, Clémentine, Anne-Sophie et moi. Il est temps de ranger la salle, de me changer.
Cette fois-ci, le sol est resté sec et il n'y a pas de petites culottes trempées à ramasser sur la scène ou parterre.
Anne-Sophie avait préventivement mis une pancarte à l'entrée, sur la porte "Tenue correcte exigée". Respect !
Anne-Sophie s'approche de moi, son balai à la main, et me glisse un mot à l'oreille, en chuchotant discrètement.
< Je peux y goûter à la saucisse de Morteau ? >. Clémentine fait semblant de n'avoir pas entendu. Elle me connaît.
Je déballe la saucisse de Morteau qui colle un peu dans son emballage. Anne-Sophie se penche pour la renifler.
< Wouah ! Toutes les effluves parfumées du Jura ! Et le fromage, collé au bout, il est du Jura ? > me demande t-elle.
Je lui révèle la nature artisanale du fromage en lui tournant la saucisse de Morteau sous le nez. Elle semble ravie.
Je la laisse déguster la saucisse de Morteau en me tournant vers Clémentine qui me montre un nouveau contrat.
En agitant un chèque, elle me fait : < Samedi prochain, tu assures ta prestation chez Anne-Laure ! >. Je suis content.
Clémentine, sortant un mouchoir en papier le tend à Anne-Sophie qui s'en saisit pour s'essuyer la bouche humide.
Tout en tentant de déglutir avec difficultés, la jeune fille nous fait : < Vous êtes de vrais amours tous les deux ! >
Nous rions de bon cœur en prenant congé. Anne-Sophie nous promet de venir à la soirée chez Anne-Laure....
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Maître Robert - (Eleveur de saucisses) -