mr.robert

Ma prestation "Saucisse" pour les 19 ans de Judith

il y a 7 ans
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mr.robert il y a 7 ans

Ma prestation "Saucisse" pour les 19 ans de Judith

Il est dix neuf heures trente. J’arrive à l’heure en ce samedi soir. Clémentine et Judith m’attendent déjà.
Les deux jeunes filles me font la bise et m’invitent à descendre par la cave avec ma mobylette rutilante.
Judith, étudiante à la Fuck de Droit, fête ce soir ses 19 ans. Elle a donc invité trente copines étudiantes.

Ce sont les toilettes qui feront office de loges. Nous nous y enfermons tous les trois pour me préparer.
Les premières invitées arrivent. Judith nous laisse pour aller faire l’accueil. Clémentine me laisse aussi.
Elle s’en va assurer sa fonction de "Disc-Jockey". Je termine de me déguiser, de me maquiller. Super.

J’entends "Alexandrie-Alexandra" de Claude François. C’est le signal. J’arrive sur ma mobylette bleue.
Je suis déguisé en Flaude Crançois. Je porte un costume à paillettes. Je porte mes palmes de plongée.
Je commence par "Maladie d’amour" de la Compagnie Créole que je chante en Tyrolien du XIXème.

Je parcours la scène en faisant mon "Moon-Walk" façon Michael Jackson. Judith monte me rejoindre.
Elle s’empare d’un micro. Elle me saisit par les poils pubiens et m’entraîne sur le devant de la scène.
< Bonsoir ! Je vous présente Maître Robert ! C’est le monsieur des saucisses ! > C’est un vrai triomphe.

Trente filles déchaînées hurlent : < La saucisse ! La saucisse ! >. Je suis pétri d’émotion, l’œil humide.
Autour de ma taille, j’ai accroché une splendide saucisse de Morteau à une cordelette de coton blanc.
Je continue avec "Les cornichons" de Nino Ferrer que j’interprète en dialecte Bavarois du XIXème. Beau.

Une fille monte sur scène pour tenter de m’arracher mon masque de Flaude Crançois. J’évite avec grâce.
Derrière moi, Clémentine et Judith, déguisées en "Flaudettes" exécutent une belle chorégraphie endiablée.
Deux filles montent sur scène. L’une m’arrache ma veste à paillettes. L’autre mon pantalon doré à plis.

Autour de moi, sur la scène, tombent quantité de petites culottes qui sont jetées depuis l’assistance.
C’est la folie habituelle. Des culottes mouillées viennent même se coller contre les projecteurs et le mur.
Durant mon Frensch cancan, je suis même aveuglé par un soutien-gorge 95c, jeté par la Bimbo blonde.

Je suis obligé de me sauver. Judith, Clémentine et moi, nous nous enfermons aux toilettes à double tour.
Dehors, contre la porte, des filles frappent et hurlent : < Flo-Flo, ta saucisse ! Flo-Flo, ta saucisse ! >.
Je mets mon string à l’envers avec la ficelle devant. Judith tente de nouer la ficelle sur le haut du string.

Comme j’en profite pour faire pipi, Judith a toutes les peines du monde. Dehors, le calme semble revenu.
J’y retourne. Chaussé de mes palmes de plongée, vêtu de mon string, la saucisse de Morteau suspendue.
J’attaque avec "Gabrielle" de Johnny Halliday que je chante en patois du XIXème de la région de Munich.

Deux filles montent sur scène pour m’arracher mon string qu’elles agitent comme un trophée. Je suis nu. Heureusement que la saucisse de Morteau dissimule mes attributs sexuels. La morale reste sauve. Ouf !
Je me sauve. Judith, Clémentine et moi, nous nous enfermons une nouvelle fois dans les WC. Double tour.

Rapidement, les choses se calment. Je me déguise une nouvelle fois en Flaude Crançois. L’idole des vieilles.
Cela fait beaucoup rigoler ces jeunes filles qui n’ont pas connu le chanteur pour dames des années 70.
Je pose au milieu des filles pour la photo souvenir. J’agite jésuitiquement la saucisse de Morteau qui gicle.

Des filles me tiennent par les épaules, par les hanches, par les coudes et même par mes poils pubiens.
Puis, c’est la séance d’autographes. Je signe les petites culottes que me tendent les filles. Je reçois des bises.
Enfin, tout se termine. Nous nous retrouvons seuls, Judith, Clémentine et moi. Il faut à présent tout nettoyer.

Clémentine décolle et ramasse les petites culottes. Judith passe la serpillère sous les chaises. Les flaques.
A un moment, me lançant un regard lascif, Judith se rapproche et me glisse à l’oreille < La saucisse ? >
< C’est une vraie saucisse de Morteau ? Je peux y goûter ? >. Je suis amusé et j’accepte évidemment. Joie.

Je déballe la saucisse de Morteau qui colle un peu dans le tissus de son emballage. Humide et suintante.
< C’est quoi l’espèce de vieux Maroilles qui colle au bout ? > me demande Judith en humant la saucisse.
< Wouahhhh ! Toutes les effluves parfumées du Jura ! > me fait-elle avant de goûter avec ravissement.

Clémentine arrive. Elle agite un chèque et un contrat sous mon nez. Elle tend un mouchoir en papier à Judith.
< Samedi prochain, tu assures ta prestation "Chippendale" chez Alicia ! > me fait-elle avec un clin d’œil. Rire.
Judith, déglutissant avec peine, s’essuyant la bouche, nous fait : < Vous êtes des amours, tous les deux ! >

Tous droits réservés - © - 2017 -

Maître Robert - (Chanteur pour Dames)

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haerban (clôturé) il y a 7 ans

Quid du saussicon? Faudrait peut-être penser à varier un peu...

Un délire récurrent à la çon...

Modifié il y a 7 ans, le samedi 4 mars 2017 à 17:06

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redbutterfly (clôturé) il y a 7 ans

Citation de "haerban"Quid du saussicon? Faudrait peut-être penser à varier un peu...

Un délire récurrent à la çon...


A ce stade ce n'est plus un délire mais une obsession pour la saucisse, je pense une bonne psychanalyse , lui serait bénéfique .

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haerban (clôturé) il y a 7 ans

Citation de "redbutterfly"Citation de "haerban"Quid du saussicon? Faudrait peut-être penser à varier un peu...

Un délire récurrent à la çon...


A ce stade ce n'est plus un délire mais une obsession pour la saucisse, je pense une bonne psychanalyse , lui serait bénéfique .


C'est pas impossible ;)

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cousin-hubert il y a 7 ans

Quelle cata ce mec !

Le ridicule ne tue plus .

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lapoupeedu34 (clôturé) il y a 7 ans

Citation de "cousin-hubert"Quelle cata ce mec !

Le ridicule ne tue plus .


Argumente Porcinet Argumente!!

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opi (clôturé) il y a 7 ans

Citation de "mr.robert"Ma prestation "Saucisse" pour les 19 ans de Judith

Il est dix neuf heures trente. J’arrive à l’heure en ce samedi soir. Clémentine et Judith m’attendent déjà.
Les deux jeunes filles me font la bise et m’invitent à descendre par la cave avec ma mobylette rutilante.
Judith, étudiante à la Fuck de Droit, fête ce soir ses 19 ans. Elle a donc invité trente copines étudiantes.

Ce sont les toilettes qui feront office de loges. Nous nous y enfermons tous les trois pour me préparer.
Les premières invitées arrivent. Judith nous laisse pour aller faire l’accueil. Clémentine me laisse aussi.
Elle s’en va assurer sa fonction de "Disc-Jockey". Je termine de me déguiser, de me maquiller. Super.

J’entends "Alexandrie-Alexandra" de Claude François. C’est le signal. J’arrive sur ma mobylette bleue.
Je suis déguisé en Flaude Crançois. Je porte un costume à paillettes. Je porte mes palmes de plongée.
Je commence par "Maladie d’amour" de la Compagnie Créole que je chante en Tyrolien du XIXème.

Je parcours la scène en faisant mon "Moon-Walk" façon Michael Jackson. Judith monte me rejoindre.
Elle s’empare d’un micro. Elle me saisit par les poils pubiens et m’entraîne sur le devant de la scène.
< Bonsoir ! Je vous présente Maître Robert ! C’est le monsieur des saucisses ! > C’est un vrai triomphe.

Trente filles déchaînées hurlent : < La saucisse ! La saucisse ! >. Je suis pétri d’émotion, l’œil humide.
Autour de ma taille, j’ai accroché une splendide saucisse de Morteau à une cordelette de coton blanc.
Je continue avec "Les cornichons" de Nino Ferrer que j’interprète en dialecte Bavarois du XIXème. Beau.

Une fille monte sur scène pour tenter de m’arracher mon masque de Flaude Crançois. J’évite avec grâce.
Derrière moi, Clémentine et Judith, déguisées en "Flaudettes" exécutent une belle chorégraphie endiablée.
Deux filles montent sur scène. L’une m’arrache ma veste à paillettes. L’autre mon pantalon doré à plis.

Autour de moi, sur la scène, tombent quantité de petites culottes qui sont jetées depuis l’assistance.
C’est la folie habituelle. Des culottes mouillées viennent même se coller contre les projecteurs et le mur.
Durant mon Frensch cancan, je suis même aveuglé par un soutien-gorge 95c, jeté par la Bimbo blonde.

Je suis obligé de me sauver. Judith, Clémentine et moi, nous nous enfermons aux toilettes à double tour.
Dehors, contre la porte, des filles frappent et hurlent : < Flo-Flo, ta saucisse ! Flo-Flo, ta saucisse ! >.
Je mets mon string à l’envers avec la ficelle devant. Judith tente de nouer la ficelle sur le haut du string.

Comme j’en profite pour faire pipi, Judith a toutes les peines du monde. Dehors, le calme semble revenu.
J’y retourne. Chaussé de mes palmes de plongée, vêtu de mon string, la saucisse de Morteau suspendue.
J’attaque avec "Gabrielle" de Johnny Halliday que je chante en patois du XIXème de la région de Munich.

Deux filles montent sur scène pour m’arracher mon string qu’elles agitent comme un trophée. Je suis nu. Heureusement que la saucisse de Morteau dissimule mes attributs sexuels. La morale reste sauve. Ouf !
Je me sauve. Judith, Clémentine et moi, nous nous enfermons une nouvelle fois dans les WC. Double tour.

Rapidement, les choses se calment. Je me déguise une nouvelle fois en Flaude Crançois. L’idole des vieilles.
Cela fait beaucoup rigoler ces jeunes filles qui n’ont pas connu le chanteur pour dames des années 70.
Je pose au milieu des filles pour la photo souvenir. J’agite jésuitiquement la saucisse de Morteau qui gicle.

Des filles me tiennent par les épaules, par les hanches, par les coudes et même par mes poils pubiens.
Puis, c’est la séance d’autographes. Je signe les petites culottes que me tendent les filles. Je reçois des bises.
Enfin, tout se termine. Nous nous retrouvons seuls, Judith, Clémentine et moi. Il faut à présent tout nettoyer.

Clémentine décolle et ramasse les petites culottes. Judith passe la serpillère sous les chaises. Les flaques.
A un moment, me lançant un regard lascif, Judith se rapproche et me glisse à l’oreille < La saucisse ? >
< C’est une vraie saucisse de Morteau ? Je peux y goûter ? >. Je suis amusé et j’accepte évidemment. Joie.

Je déballe la saucisse de Morteau qui colle un peu dans le tissus de son emballage. Humide et suintante.
< C’est quoi l’espèce de vieux Maroilles qui colle au bout ? > me demande Judith en humant la saucisse.
< Wouahhhh ! Toutes les effluves parfumées du Jura ! > me fait-elle avant de goûter avec ravissement.

Clémentine arrive. Elle agite un chèque et un contrat sous mon nez. Elle tend un mouchoir en papier à Judith.
< Samedi prochain, tu assures ta prestation "Chippendale" chez Alicia ! > me fait-elle avec un clin d’œil. Rire.
Judith, déglutissant avec peine, s’essuyant la bouche, nous fait : < Vous êtes des amours, tous les deux ! >

Tous droits réservés - © - 2017 -

Maître Robert - (Chanteur pour Dames)


Toujours dans la démesure avec brio...agréable à lire ce n'est pas du grand San Antonio....mais pas mal du tout Maitre Robert

Photo de takiiine
takiiine (clôturé) il y a 7 ans

Citation de "haerban"Quid du saussicon? Faudrait peut-être penser à varier un peu...

Un délire récurrent à la çon...


Il pense surtout avarié !

Photo de jaune-d-oeuf
jaune-d-oeuf il y a 7 ans

Poils au....? :-$


Participants

Photo de mr.robert Photo de cousin-hubert Photo de jaune-d-oeuf