peinardo

Si ton sexe sent le poisson (Thon ou moule)

il y a 10 ans
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peinardo (clôturé) il y a 10 ans


Poême pour des senteurs

Si ta moule sent la moule,
Seule ou dans la foule.
Si ta bite sent le thon,
Dans ton slip ou ton caleçon.

Ce n'est pas la peine,
De craindre pour l'hygiène.
C'est lorsqu'il fait chaud,
Et lorsqu'il fait beau.

C'est tout à fait normal,
Et puis tu ne fais aucun mal.
Personne ne te dira que ça pue,
Même si tu ne te laves pas le cul.

Par contre, le soir, fais un effort,
Frotte-toi la bite ou le fion bien fort,
Avec un savon tendre, doux sans parabènes
Pour ne pas connaître de problêmes.

Evites les huiles, les essences ou les parfums,
Tu ne mettras rien dans l'eau de ton bain.
Rien ne vaut les odeurs naturelles
Pour être beau, pour être belle.
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norwen il y a 10 ans


Ouvre sur moi tes yeux si tristes et si tendres
Miroirs de mon étoile, asiles éclairés
Tes yeux plus solennels de se voir adorés
Temples où le silence est le secret d'entendre

Quelle ile nous conçut des strophes de la mer?
Onde où l'onde s'enroule à la houle d'une onde,
Les vagues de nos soirs expirent sur le monde
Et regonflent en nous leurs eaux couleur de chair.

Un souffle d'île heureuse et de santal soulève
Tes cheveux, innombrables ailes, et nous fuit
De la nuit à la rose, arôme, dans la nuit
Par delà ton sein doux et pur, Delphes du rêve.

Parle. ta voix s'incline avec ta bouche. un Dieu
Lui murmure les mots de la mélancolie
Hative d'être aimée autant qu'elle est jolie
Et qui dans les ferveurs sens frémir les adieux.

Ta voix, c'est le soupir d'une enfance perdue
C'est ta fragilité qui vibre de mourir
C'est ta chair qui, toujours plus fière de fleurir
Toujours se croit dans l'ombre à demi descendue.

Enlaçons nous, le vent vertigineux des jours
Arrache la corolle avant la feuille morte.
Le vent qui tourne autour de la vie et l'emporte
Sans vaincre nos désirs peut rompre nos amours.

Et s'il veut nous ravir à la vertu d'éclore,
Que nous restera t-il de ce jour surhumain?
La fièvre du front lourd, trop lourd pour une main
Et le songe, qui meurt brusquement à l'aurore.


Pierre Louys


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