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Un instant de réflexion dans cette tempête qui s'est déchainée ( à juste titre d'ailleurs). Je voulais dire que je n'ai pas marché dimanche, alors, suis-je un citoyen indigne, pour tout dire un salaud, parce que je n'ai pas «marcher contre la terreur», ou «me lever contre le terrorisme», selon l'exhortation du président de la République? Je pourrais déjà tenter de m'absoudre en soulignant que cette immense émotion, depuis le 7 janvier, et qui a culminée le 11 a représenté, sur un mode pervers, la victoire odieuse de criminels qui ont atteint leur but puisque l'ampleur de l'indignation était probablement espérée par ces sanguinaires de l'intégrisme. Notre pays certes solidaire a ainsi, aussi, manifesté la gravité des blessures qui lui ont été causées. En ce sens, il est clair que cette «marche républicaine» a été purement symbolique, quoique multiforme, puisqu'elle ne va rigoureusement pas avoir le moindre effet sur les menaces, les attentats, les représailles et les tragédies à venir et qu'elle n'est destinée, dans une sorte de béatitude collective satisfaite d'elle-même, qu'à persuader la nation que durant quelques jours elle aura été à peu près unie. Mais y a-t- il une obligation à la fois morale et civique qui obligerait « l'honnête homme » à avoir été marcher dans ce défilé dominical qui a mêlé tant de publics hétérogènes, tant de pensées contradictoires, pour ne pas dire incompatibles, tant d'attitudes conventionnelles, tant d'hypocrisies à tant d'illusions ? J'entends bien que cette argumentation peut apparaître mesquine en refusant à la communauté nationale le droit de se faire du bien parce qu'elle se rassemble autour de Charlie Hebdo, de la policière abattue à Montrouge, des quatre otages supprimés dans l'épicerie casher. Avec des assassins que nos forces de police exemplaires ne pouvaient que blesser mortellement puisque leur rêve était de mourir en «martyrs» et que probablement ils le sont devenus pour des admirateurs, des émules, leurs inspirateurs et si on se fonde sur les innombrables messages téléphoniques de haine et de violence adressés à divers commissariats dans la soirée du 9. Les destinées des trois assassins abattus auraient dû être prioritaires plus qu'une grande messe républicaine sans conséquence opératoire. J'ose soutenir, si cette compétition n'était pas indécente et absurde, avoir éprouvé autant de révolte, d'indignation et de besoin de justice que quiconque devant ces actes répétés innommables. Ces sentiments ne conduisent pas forcément à la fusion de dimanche. Cette union nationale qui ne pointe son visage emblématique qu'après les désastres et pour si peu de temps. Malgré le comportement apparemment irréprochable de nos gouvernants, le soupçon de l'instrumentalisation politique d'une terrifiante douleur qui aurait pu demeurer sincère avec plus de discrétion et un Etat moins omniprésent. Dans cette «marche contre la terreur», combien sont profondément épris de la liberté d'expression sous toutes ses latitudes, et pas seulement de celle de Charlie Hebdo? Combien, au contraire, ne se sont souvenus de cette dernière qu'après les massacres, défenseurs opportunistes sur lesquels le dessinateur Willem et Charlie Hebdo «vomissent»? Pour se lever contre le terrorisme au sein d'une multitude, encore faut-il être assuré que l'humanisme n'est pas hémiplégique et que pour d'autres causes jugées moins nobles, moins «porteuses», on ne moquerait pas notre exigence de sécurité au nom d'une idéologie discutable et compassionnelle? Combien, dans cette masse, pourront dire, en conscience, comme Patrick Modiano a su magnifiquement l'exprimer dans son seul commentaire sur ces crimes, qu'ils rejettent toute violence? Que signifie ce consensus factice, cette concorde superficielle qui prétendent, au prétexte que nous aurions le cœur sec en nous abstenant, faire oublier, sans y parvenir, les déchirements, les fractures, les divisions profondes de la France? Le verbe, la résistance de proclamation et défiler seraient-ils essentiels alors que, se recueillant sur le passé si proche encore, ils n'auront pas la moindre incidence sur le futur? Est-il honteux de proférer que plutôt que de concevoir cette phénoménale marche internationale, avec un incroyable risque d'insécurité, il n'aurait pas mieux valu, modestement, efficacement, appréhender l'avenir pour convaincre le citoyen que non seulement il ne doit pas avoir peur mais que notre état de droit rendra, autant que faire se peut, inconcevable cette angoisse parce que notre démocratie sera mieux armée, saura mieux suivre et contrôler, sera moins laxiste et libérera moins vite? Les destinées des trois assassins abattus auraient dû être prioritaires plus qu'une grande messe républicaine sans conséquence opératoire. Et demain, on fera quoi? J'ai grandi avec Charlie Hebdo et Hara Kiri. Ils étaient une partie de moi même qui s'est en envolée avec eux. Non, décidément, je ne crois pas être un salaud parce que je me suis abstenu dimanche, de plus j'ai une bronchite...
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pepinlaricot (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "chazz"Un instant de réflexion dans cette tempête qui s'est déchainée ( à juste titre d'ailleurs). Je voulais dire que je n'ai pas marché dimanche, alors, suis-je un citoyen indigne, pour tout dire un salaud, parce que je n'ai pas «marcher contre la terreur», ou «me lever contre le terrorisme», selon l'exhortation du président de la République? Je pourrais déjà tenter de m'absoudre en soulignant que cette immense émotion, depuis le 7 janvier, et qui a culminée le 11 a représenté, sur un mode pervers, la victoire odieuse de criminels qui ont atteint leur but puisque l'ampleur de l'indignation était probablement espérée par ces sanguinaires de l'intégrisme. Notre pays certes solidaire a ainsi, aussi, manifesté la gravité des blessures qui lui ont été causées. En ce sens, il est clair que cette «marche républicaine» a été purement symbolique, quoique multiforme, puisqu'elle ne va rigoureusement pas avoir le moindre effet sur les menaces, les attentats, les représailles et les tragédies à venir et qu'elle n'est destinée, dans une sorte de béatitude collective satisfaite d'elle-même, qu'à persuader la nation que durant quelques jours elle aura été à peu près unie. Mais y a-t- il une obligation à la fois morale et civique qui obligerait « l'honnête homme » à avoir été marcher dans ce défilé dominical qui a mêlé tant de publics hétérogènes, tant de pensées contradictoires, pour ne pas dire incompatibles, tant d'attitudes conventionnelles, tant d'hypocrisies à tant d'illusions ? J'entends bien que cette argumentation peut apparaître mesquine en refusant à la communauté nationale le droit de se faire du bien parce qu'elle se rassemble autour de Charlie Hebdo, de la policière abattue à Montrouge, des quatre otages supprimés dans l'épicerie casher. Avec des assassins que nos forces de police exemplaires ne pouvaient que blesser mortellement puisque leur rêve était de mourir en «martyrs» et que probablement ils le sont devenus pour des admirateurs, des émules, leurs inspirateurs et si on se fonde sur les innombrables messages téléphoniques de haine et de violence adressés à divers commissariats dans la soirée du 9. Les destinées des trois assassins abattus auraient dû être prioritaires plus qu'une grande messe républicaine sans conséquence opératoire. J'ose soutenir, si cette compétition n'était pas indécente et absurde, avoir éprouvé autant de révolte, d'indignation et de besoin de justice que quiconque devant ces actes répétés innommables. Ces sentiments ne conduisent pas forcément à la fusion de dimanche. Cette union nationale qui ne pointe son visage emblématique qu'après les désastres et pour si peu de temps. Malgré le comportement apparemment irréprochable de nos gouvernants, le soupçon de l'instrumentalisation politique d'une terrifiante douleur qui aurait pu demeurer sincère avec plus de discrétion et un Etat moins omniprésent. Dans cette «marche contre la terreur», combien sont profondément épris de la liberté d'expression sous toutes ses latitudes, et pas seulement de celle de Charlie Hebdo? Combien, au contraire, ne se sont souvenus de cette dernière qu'après les massacres, défenseurs opportunistes sur lesquels le dessinateur Willem et Charlie Hebdo «vomissent»? Pour se lever contre le terrorisme au sein d'une multitude, encore faut-il être assuré que l'humanisme n'est pas hémiplégique et que pour d'autres causes jugées moins nobles, moins «porteuses», on ne moquerait pas notre exigence de sécurité au nom d'une idéologie discutable et compassionnelle? Combien, dans cette masse, pourront dire, en conscience, comme Patrick Modiano a su magnifiquement l'exprimer dans son seul commentaire sur ces crimes, qu'ils rejettent toute violence? Que signifie ce consensus factice, cette concorde superficielle qui prétendent, au prétexte que nous aurions le cœur sec en nous abstenant, faire oublier, sans y parvenir, les déchirements, les fractures, les divisions profondes de la France? Le verbe, la résistance de proclamation et défiler seraient-ils essentiels alors que, se recueillant sur le passé si proche encore, ils n'auront pas la moindre incidence sur le futur? Est-il honteux de proférer que plutôt que de concevoir cette phénoménale marche internationale, avec un incroyable risque d'insécurité, il n'aurait pas mieux valu, modestement, efficacement, appréhender l'avenir pour convaincre le citoyen que non seulement il ne doit pas avoir peur mais que notre état de droit rendra, autant que faire se peut, inconcevable cette angoisse parce que notre démocratie sera mieux armée, saura mieux suivre et contrôler, sera moins laxiste et libérera moins vite? Les destinées des trois assassins abattus auraient dû être prioritaires plus qu'une grande messe républicaine sans conséquence opératoire. Et demain, on fera quoi? J'ai grandi avec Charlie Hebdo et Hara Kiri. Ils étaient une partie de moi même qui s'est en envolée avec eux. Non, décidément, je ne crois pas être un salaud parce que je me suis abstenu dimanche, de plus j'ai une bronchite... bonjour, en plus d'unité nationale et de démonstration de notre mode de vie et de ce que nous représentons, c'est aussi une révolte contre une tuerie sauvage, injuste.. rien ne justifie des meurtres... ça fait fort longtemps que notre pays à mis à l'écart la religion de la politique, un bien fondée sur l'expérience de ce qu'elle a provoqué au moyen âge...On a évoluer, montrer l'exemple et la voie par la mobilisation pour la paix.
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Citation de "chazz"Un instant de réflexion dans cette tempête qui s'est déchainée ( à juste titre d'ailleurs). Je voulais dire que je n'ai pas marché dimanche, alors, suis-je un citoyen indigne, pour tout dire un salaud, parce que je n'ai pas «marcher contre la terreur», ou «me lever contre le terrorisme», selon l'exhortation du président de la République? Je pourrais déjà tenter de m'absoudre en soulignant que cette immense émotion, depuis le 7 janvier, et qui a culminée le 11 a représenté, sur un mode pervers, la victoire odieuse de criminels qui ont atteint leur but puisque l'ampleur de l'indignation était probablement espérée par ces sanguinaires de l'intégrisme. Notre pays certes solidaire a ainsi, aussi, manifesté la gravité des blessures qui lui ont été causées. En ce sens, il est clair que cette «marche républicaine» a été purement symbolique, quoique multiforme, puisqu'elle ne va rigoureusement pas avoir le moindre effet sur les menaces, les attentats, les représailles et les tragédies à venir et qu'elle n'est destinée, dans une sorte de béatitude collective satisfaite d'elle-même, qu'à persuader la nation que durant quelques jours elle aura été à peu près unie. Mais y a-t- il une obligation à la fois morale et civique qui obligerait « l'honnête homme » à avoir été marcher dans ce défilé dominical qui a mêlé tant de publics hétérogènes, tant de pensées contradictoires, pour ne pas dire incompatibles, tant d'attitudes conventionnelles, tant d'hypocrisies à tant d'illusions ? J'entends bien que cette argumentation peut apparaître mesquine en refusant à la communauté nationale le droit de se faire du bien parce qu'elle se rassemble autour de Charlie Hebdo, de la policière abattue à Montrouge, des quatre otages supprimés dans l'épicerie casher. Avec des assassins que nos forces de police exemplaires ne pouvaient que blesser mortellement puisque leur rêve était de mourir en «martyrs» et que probablement ils le sont devenus pour des admirateurs, des émules, leurs inspirateurs et si on se fonde sur les innombrables messages téléphoniques de haine et de violence adressés à divers commissariats dans la soirée du 9. Les destinées des trois assassins abattus auraient dû être prioritaires plus qu'une grande messe républicaine sans conséquence opératoire. J'ose soutenir, si cette compétition n'était pas indécente et absurde, avoir éprouvé autant de révolte, d'indignation et de besoin de justice que quiconque devant ces actes répétés innommables. Ces sentiments ne conduisent pas forcément à la fusion de dimanche. Cette union nationale qui ne pointe son visage emblématique qu'après les désastres et pour si peu de temps. Malgré le comportement apparemment irréprochable de nos gouvernants, le soupçon de l'instrumentalisation politique d'une terrifiante douleur qui aurait pu demeurer sincère avec plus de discrétion et un Etat moins omniprésent. Dans cette «marche contre la terreur», combien sont profondément épris de la liberté d'expression sous toutes ses latitudes, et pas seulement de celle de Charlie Hebdo? Combien, au contraire, ne se sont souvenus de cette dernière qu'après les massacres, défenseurs opportunistes sur lesquels le dessinateur Willem et Charlie Hebdo «vomissent»? Pour se lever contre le terrorisme au sein d'une multitude, encore faut-il être assuré que l'humanisme n'est pas hémiplégique et que pour d'autres causes jugées moins nobles, moins «porteuses», on ne moquerait pas notre exigence de sécurité au nom d'une idéologie discutable et compassionnelle? Combien, dans cette masse, pourront dire, en conscience, comme Patrick Modiano a su magnifiquement l'exprimer dans son seul commentaire sur ces crimes, qu'ils rejettent toute violence? Que signifie ce consensus factice, cette concorde superficielle qui prétendent, au prétexte que nous aurions le cœur sec en nous abstenant, faire oublier, sans y parvenir, les déchirements, les fractures, les divisions profondes de la France? Le verbe, la résistance de proclamation et défiler seraient-ils essentiels alors que, se recueillant sur le passé si proche encore, ils n'auront pas la moindre incidence sur le futur? Est-il honteux de proférer que plutôt que de concevoir cette phénoménale marche internationale, avec un incroyable risque d'insécurité, il n'aurait pas mieux valu, modestement, efficacement, appréhender l'avenir pour convaincre le citoyen que non seulement il ne doit pas avoir peur mais que notre état de droit rendra, autant que faire se peut, inconcevable cette angoisse parce que notre démocratie sera mieux armée, saura mieux suivre et contrôler, sera moins laxiste et libérera moins vite? Les destinées des trois assassins abattus auraient dû être prioritaires plus qu'une grande messe républicaine sans conséquence opératoire. Et demain, on fera quoi? J'ai grandi avec Charlie Hebdo et Hara Kiri. Ils étaient une partie de moi même qui s'est en envolée avec eux. Non, décidément, je ne crois pas être un salaud parce que je me suis abstenu dimanche, de plus j'ai une bronchite... Pas cool une bronchite....reste bien au chaud et soigne toi
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plague (clôturé)
il y a 9 ans
Verbiage insipide et masturbatoire qui aurait pu se résumer à la dernière ligne de ton pavé indigeste. Tu aimes te lire et t'entendre jaqueter, non ?
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Citation de "plague"Verbiage insipide et masturbatoire qui aurait pu se résumer à la dernière ligne de ton pavé indigeste. Tu aimes te lire et t'entendre jaqueter, non ? Très en rapport dis moi. Abstient toi la prochaine fois ou passe ton chemin, voir prends un peu de fluvermal...juste au cas ou ;)
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authenticool02 (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "chazz"Un instant de réflexion dans cette tempête qui s'est déchainée ( à juste titre d'ailleurs). Je voulais dire que je n'ai pas marché dimanche, alors, suis-je un citoyen indigne, pour tout dire un salaud, parce que je n'ai pas «marcher contre la terreur», ou «me lever contre le terrorisme», selon l'exhortation du président de la République? Je pourrais déjà tenter de m'absoudre en soulignant que cette immense émotion, depuis le 7 janvier, et qui a culminée le 11 a représenté, sur un mode pervers, la victoire odieuse de criminels qui ont atteint leur but puisque l'ampleur de l'indignation était probablement espérée par ces sanguinaires de l'intégrisme. Notre pays certes solidaire a ainsi, aussi, manifesté la gravité des blessures qui lui ont été causées. En ce sens, il est clair que cette «marche républicaine» a été purement symbolique, quoique multiforme, puisqu'elle ne va rigoureusement pas avoir le moindre effet sur les menaces, les attentats, les représailles et les tragédies à venir et qu'elle n'est destinée, dans une sorte de béatitude collective satisfaite d'elle-même, qu'à persuader la nation que durant quelques jours elle aura été à peu près unie. Mais y a-t- il une obligation à la fois morale et civique qui obligerait « l'honnête homme » à avoir été marcher dans ce défilé dominical qui a mêlé tant de publics hétérogènes, tant de pensées contradictoires, pour ne pas dire incompatibles, tant d'attitudes conventionnelles, tant d'hypocrisies à tant d'illusions ? J'entends bien que cette argumentation peut apparaître mesquine en refusant à la communauté nationale le droit de se faire du bien parce qu'elle se rassemble autour de Charlie Hebdo, de la policière abattue à Montrouge, des quatre otages supprimés dans l'épicerie casher. Avec des assassins que nos forces de police exemplaires ne pouvaient que blesser mortellement puisque leur rêve était de mourir en «martyrs» et que probablement ils le sont devenus pour des admirateurs, des émules, leurs inspirateurs et si on se fonde sur les innombrables messages téléphoniques de haine et de violence adressés à divers commissariats dans la soirée du 9. Les destinées des trois assassins abattus auraient dû être prioritaires plus qu'une grande messe républicaine sans conséquence opératoire. J'ose soutenir, si cette compétition n'était pas indécente et absurde, avoir éprouvé autant de révolte, d'indignation et de besoin de justice que quiconque devant ces actes répétés innommables. Ces sentiments ne conduisent pas forcément à la fusion de dimanche. Cette union nationale qui ne pointe son visage emblématique qu'après les désastres et pour si peu de temps. Malgré le comportement apparemment irréprochable de nos gouvernants, le soupçon de l'instrumentalisation politique d'une terrifiante douleur qui aurait pu demeurer sincère avec plus de discrétion et un Etat moins omniprésent. Dans cette «marche contre la terreur», combien sont profondément épris de la liberté d'expression sous toutes ses latitudes, et pas seulement de celle de Charlie Hebdo? Combien, au contraire, ne se sont souvenus de cette dernière qu'après les massacres, défenseurs opportunistes sur lesquels le dessinateur Willem et Charlie Hebdo «vomissent»? Pour se lever contre le terrorisme au sein d'une multitude, encore faut-il être assuré que l'humanisme n'est pas hémiplégique et que pour d'autres causes jugées moins nobles, moins «porteuses», on ne moquerait pas notre exigence de sécurité au nom d'une idéologie discutable et compassionnelle? Combien, dans cette masse, pourront dire, en conscience, comme Patrick Modiano a su magnifiquement l'exprimer dans son seul commentaire sur ces crimes, qu'ils rejettent toute violence? Que signifie ce consensus factice, cette concorde superficielle qui prétendent, au prétexte que nous aurions le cœur sec en nous abstenant, faire oublier, sans y parvenir, les déchirements, les fractures, les divisions profondes de la France? Le verbe, la résistance de proclamation et défiler seraient-ils essentiels alors que, se recueillant sur le passé si proche encore, ils n'auront pas la moindre incidence sur le futur? Est-il honteux de proférer que plutôt que de concevoir cette phénoménale marche internationale, avec un incroyable risque d'insécurité, il n'aurait pas mieux valu, modestement, efficacement, appréhender l'avenir pour convaincre le citoyen que non seulement il ne doit pas avoir peur mais que notre état de droit rendra, autant que faire se peut, inconcevable cette angoisse parce que notre démocratie sera mieux armée, saura mieux suivre et contrôler, sera moins laxiste et libérera moins vite? Les destinées des trois assassins abattus auraient dû être prioritaires plus qu'une grande messe républicaine sans conséquence opératoire. Et demain, on fera quoi? J'ai grandi avec Charlie Hebdo et Hara Kiri. Ils étaient une partie de moi même qui s'est en envolée avec eux. Non, décidément, je ne crois pas être un salaud parce que je me suis abstenu dimanche, de plus j'ai une bronchite... au moins tu ne t'es pas taché les mains
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dreamerica (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "plague"Verbiage insipide et masturbatoire qui aurait pu se résumer à la dernière ligne de ton pavé indigeste. Tu aimes te lire et t'entendre jaqueter, non ? Pas tout à fait tort .... Puisque ,au final ne rien dire de consitant
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Citation de "authenticool02" au moins tu ne t'es pas taché les mains c'est vrai mais au moins il n'en a pas relaché le poing pour autant
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bygmalion (clôturé)
il y a 9 ans
Non, décidément, je ne crois pas être un salaud parce que je me suis abstenu dimanche, de plus j'ai une bronchite...[/quote] pourquoi serais tu un salaud? tu as fait ce que ta conscience t'a demandé,et ceux qui sont allés défiler ont écouter leurs consciences ,diférentes à la tienne ,c'est tout!! le salaud,c'est le gosse de 10 ans qui refuse de respecter UNE MINUTE de silence demandé dans l'ensemble des écoles de france ! il y a aussi bcp d'érreurs,de contres vérités dans ton texte! perso il y a tres longtemps que je n'avais acheté charlie hebdo,mais une force indescriptible intérieur m'a demandé de me méler à cette foule en ordre,silencieuse ou les forces de police n'ont absolument rien eu à faire tellement ça se déroulait pacifiquement!
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authenticool02 (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "misterjames13"Citation de "authenticool02" au moins tu ne t'es pas taché les mains c'est vrai mais au moins il n'en a pas relaché le poing pour autant les terrorisme agit ne marche pas. seul le face à face peut l'eradiquer
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