Nous avons tous en mémoire ces photos d'individus souriants des affiches placardés sur les panneaux électoraux de nos villes et de nos villages.
Qui sont ces "candidats" ?
Ce sont des gens qui se prétendent comme vous et moi. Avec une petite différence toutefois. Animés d'une ambition carriériste, parfois animés d'un désir de revanche, ils en "veulent". N'ayant aucun talent pour la création, la chanson, la peinture ou encore le cinéma, désireux de devenir riches et célèbres malgré tout, il leurs reste la politique.
Organisant des réunions avec quelques comparses, ils proposent un programme qu'ils affirment être le meilleur. Ils vont sur les marchés pour serrer des mains, faisant mine d'écouter les doléances des uns et des autres. Affirmant qu'en votant pour eux, les choses iront forcément en s'améliorant. La main sur le cœur, se redressant, ils assurent êtres les "sauveurs" nécessaires à la Nation.
Une fois élus, ayant enfin quitté leurs conditions, se retrouvant sous les dorures de l'Assemblée Nationale, s'opèrent alors dans leurs esprits une sorte d'amnésie. Une étrange métamorphose. Partant du principe que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent et ceux qui y croient. Ces nouveaux "élus du peuple" sont impatients de tourner le dos à leurs engagements. Il faut les comprendre. C'est une question de survie.
Très rapidement, lors de leurs intronisations au sein de la "Fraternité", ils découvrent les luxes réservés aux nantis. Ces premières "soirées de l'Ambassadeur" les fascinent. Il y a là le "tout Paris", des pointures de la politique, des pointures du showbiz. Il y a cette odeur d'optimisation fiscale, cette odeur de nez cocaïnés, de Chanel No 5 dont se parfument des créatures de rêves. Créatures où circulent des transgenres très bien opérés et aux chirurgies réussies. Des gens de diverses "confessions" religieuses.
De se retrouver ainsi au milieu d'un gratin d'aristocrates de la politique, fait tourner la tête de nos nouveaux députés. Elles sont déjà loin les promesses, les vies d'avant et les craintes envers l'avenir. Un soulagement qui donne un soudain vertige. Notre nouveau "représentant du peuple" se voit alors promettre quelques placards dorés lorsque viendra la fin de son mandat. Mais, cette possibilité a un prix. On ne signe pas un pacte avec la mafia sans contrepartie.
Il est signifié à notre impétrant, dans son costume Armany tout neuf, que ce n'est pas une négociation mais un contrat. Notre "élu du peuple" devra voter toutes les lois proposées. Y compris les lois les plus scélérates. Il devra se tromper de bouton à l'issue des votes, à la fin des débats de l'Assemblée Nationale. Comme Jean-Luc Mélanchon, (Jean-Cul MéchantCon), qui s'est "trompé" 266 fois de bouton en sept ans ! Un délai de réflexion est laissé à notre novice gangster.
Ce n'est qu'à la troisième "soirée de l'Ambassadeur" que notre Député débutant devra confirmer son engagement. Oh, bien évidemment, pour l'y aider, il y aura les femmes les plus merveilleuses, (escorts girls grassement payées aux frais du contribuable) se mêlant aux "légitimes" en robes Cardin. Parfumées Dior. Des petits enfants tous nus s'amusant autour des messieurs en smokings. Des philosophes, des écrivains, viendront prononcer quelques mots de bienvenue.
Notre député, maintenant officialisé dans ses fonctions, pourra commencer à poignarder ses électeurs dans le dos. Acceptant les textes de lois les plus dégueulasses. Faisant tous les après-midi la sieste en dictant des courriers à sa nouvelle secrétaire allongée près de lui. Avant de se rendre vers quinze heures trente à l'Assemblée Nationale pour y rejoindre ses nouveaux amis mafieux. Consulter ses messages sur son smartphone. Pour parler de ce fameux restaurant du XVIème où l'on mange des spécialités des terroirs de cette France qu'il va participer à dissoudre dans l'Europe.
Tu vois, toi aussi tu peux devenir député. Il suffit de pouvoir dissoudre ta conscience dans le putride de la corruption...