Quel paradoxe que cet outil ainsi que l'utilisation qu'on en fait !
Des auto-topics en miroir et des posts ne s'adressant qu'à soi-même.
Un monologue permanent, ou par fakes interposés.
Des allers & retours personnels, quasi-exclusifs, à l'exclusion de tout autre échange.
SMAIL, donc.
Ou les chroniques de la mort du dialogue annoncée...
Citation de schnockdu
Quel paradoxe que cet outil ainsi que l'utilisation qu'on en fait !
Des auto-topics en miroir et des posts ne s'adressant qu'à soi-même.
Un monologue permanent, ou par fakes interposés.
Des allers & retours personnels, quasi-exclusifs, à l'exclusion de tout autre échange.
SMAIL, donc.
Ou les chroniques de la mort du dialogue annoncée...
85 % l'Excellence ? :)
Tu n'as pas tort, ni raison...
Un outil ?
Le terme me déplaît un petit peu...
C'est un moto-topic en ce qui me concerne, je n'ai pas d'auto. :)
Il y a des échanges, en petits comités, réduits parce qu'il y a peu de monde.
Maintenant ?
Si tu fais allusion aux Mammouths, au meilleur des journaux ?
Ce sont des topics borgnes, sans ouverture à l'autre...
Citation de schnockdu
Quel paradoxe que cet outil ainsi que l'utilisation qu'on en fait !
Des auto-topics en miroir et des posts ne s'adressant qu'à soi-même.
Un monologue permanent, ou par fakes interposés.
Des allers & retours personnels, quasi-exclusifs, à l'exclusion de tout autre échange.
SMAIL, donc.
Ou les chroniques de la mort du dialogue annoncée...
Bonjour toi.
Peut-être est-ce dû parce qu'il est plus facile de se créer un outil que de l'utiliser à la perfection.
La création d'un outil demande un certain temps.
Son utilisation optimale, demande souvent une vie ; et pas n'importe laquelle mais celle qui aura décidé de s'y appliquer.
Et pour parfaire l'exemple : même ce que j'ai écrit ne présente que le si facile de l'avoir écrit.
Le plus difficile étant de toujours appliquer ce que l'on aura facilement écrit.
Là est une autre problématique qui nous confronte au champ de batailles intérieures comme extérieurs entre nos rêves, aspirations, désirs et...la réalité, celle que nous sommes.
C'est un moto-topic en ce qui me concerne, je n'ai pas d'auto. :)
Il y a des échanges, en petits comités, réduits parce qu'il y a peu de monde.
Maintenant ?
Si tu fais allusion aux Mammouths, au meilleur des journaux ?
Ce sont des topics borgnes, sans ouverture à l'autre...
Salut Marcel. :)
85 % ? qu'est-à dire ?
Outil, ustensile, instrument...
Au choix. C'est un moyen de transport, telle une langue, un vecteur ou un véhicule.
Un monde neuf et libre, ouvert, sans frontières (en théorie) ni murs d'enceinte ou miradors, et qu'en fait-on ? Une prison !
Voire un camp disciplinaire, une sorte de Guantanamo virtuel.
J'exagère. Un peu.
Pas beaucoup.
Si l'on donnait à un singe un épluche-bananes ou un aspire-termites, il en ferait un bien meilleur usage que nous, ici, selon moi.
Peut-être finalement n'a-t-on pas ou plus tant besoin de communiquer que ça, d'échanger quoi que ce soit avec autrui, ne cherchant chez l'autre qu'un reflet idéal qu'il nous renvoie, une belle image de soi. Sinon, on coupe court.
SMAIL n'est plus qu'un îlot désert, ou presque, perdu dans l'océan non-pacifique et battu par les vents, les pets, les poums, oublié des cartes et des voies navigables, hors de portée des satellites. Nous sommes des Robinsons et des Vendredis ne se croisant plus guère, s'ignorant même, quand on ne se fait pas la guéguerre. Isolés et désoeuvrés. Abandonnés à nous-mêmes.
Sans amour.
Baise t-on seulement ?
Même pas !
Un monastère d'un côté. Un couvent de l'autre.
Et des tranchées entre les deux. Un no man and woman's land...
Une humanité vaine et inutile. L'anti-théorie Darwinienne par excellence, là aussi : seul les plus dégénérés ou les moins adaptés survivent. Stagnant, comme à l'arrêt.
Peut-être est-ce dû parce qu'il est plus facile de se créer un outil que de l'utiliser à la perfection.
La création d'un outil demande un certain temps.
Son utilisation optimale, demande souvent une vie ; et pas n'importe laquelle mais celle qui aura décidé de s'y appliquer.
Et pour parfaire l'exemple : même ce que j'ai écrit ne présente que le si facile de l'avoir écrit.
Le plus difficile étant de toujours appliquer ce que l'on aura facilement écrit.
Là est une autre problématique qui nous confronte au champ de batailles intérieures comme extérieurs entre nos rêves, aspirations, désirs et...la réalité, celle que nous sommes.
Bonjour moi.
Pas grand-chose à rajouter.
Rien, en fait.
Citationla réalité, celle que nous sommes
La connaissons-nous ?
Le savons-nous, qui ou ce que nous sommes ?
Savonnons-nous, plutôt, et faisons-nous mousser à coup de savon mou, puis passons-nous l'éponge...
Modifié il y a 4 ans, le mercredi 18 décembre 2019 à 11:15
Outil, ustensile, instrument...
Au choix. C'est un moyen de transport, telle une langue, un vecteur ou un véhicule.
Un monde neuf et libre, ouvert, sans frontières (en théorie) ni murs d'enceinte ou miradors, et qu'en fait-on ? Une prison !
Voire un camp disciplinaire, une sorte de Guantanamo virtuel.
J'exagère. Un peu.
Pas beaucoup.
Si l'on donnait à un singe un épluche-bananes ou un aspire-termites, il en ferait un bien meilleur usage que nous, ici, selon moi.
Peut-être finalement n'a-t-on pas ou plus tant besoin de communiquer que ça, d'échanger quoi que ce soit avec autrui, ne cherchant chez l'autre qu'un reflet idéal qu'il nous renvoie, une belle image de soi. Sinon, on coupe court.
SMAIL n'est plus qu'un îlot désert, ou presque, perdu dans l'océan non-pacifique et battu par les vents, les pets, les poums, oublié des cartes et des voies navigables, hors de portée des satellites. Nous sommes des Robinsons et des Vendredis ne se croisant plus guère, s'ignorant même, quand on ne se fait pas la guéguerre. Isolés et désoeuvrés. Abandonnés à nous-mêmes.
Sans amour.
Baise t-on seulement ?
Même pas !
Un monastère d'un côté. Un couvent de l'autre.
Et des tranchées entre les deux. Un no man and woman's land...
Une humanité vaine et inutile. L'anti-théorie Darwinienne par excellence, là aussi : seul les plus dégénérés ou les moins adaptés survivent. Stagnant, comme à l'arrêt.
85 % ?
Lindt Excellence, Noir puissant. :)
Tu as raison Marcel.
Je ne vais pas rétorquer en te demandant si nous venons ici pour rencontrer ?
Alors que, si l'on considère la plupart des participants, ils annoncent qu'ils sont "bien" dans leur célibat ?
Que nous ne sommes que sur un terrain de jeux pour certains ?
Un défouloir pour d'autres ?
Un mégaloland pour quelques uns ?
Que, lorsqu'on fait une rencontre qui devient réelle, on remarque rapidement chez l'autre un manque, celui du virtuel ? :)
Je ne vais pas rétorquer en te demandant si nous venons ici pour rencontrer ?
Alors que, si l'on considère la plupart des participants, ils annoncent qu'ils sont "bien" dans leur célibat ?
Que nous ne sommes que sur un terrain de jeux pour certains ?
Un défouloir pour d'autres ?
Un mégaloland pour quelques uns ?
Que, lorsqu'on fait une rencontre qui devient réelle, on remarque rapidement chez l'autre un manque, celui du virtuel ? :)
Ah.
J'aurais dit 85 % d'air et de vide ou de béance sidérale, sidérante et cosmique, spaciale, 1o % de matières (au pluriel et sans préciser le genre - très peu grises en tout cas), et 4,5 % d'humain, de chair et d'os, de cœur, d'âme ou d'esprit. Le 1/2 ou zéro virgule cinq pour cent restant serait de l'Amour, avec un gros ou un ptit tas...
Puissant, ce virtuel !
Addictif et chronophage, chronovore. Parfois jouissif, exaltant, quand on tient un gros topic sous sa coupe, qu'on est au gouvernail et que les cales sont pleines de monde. Souvent explosif, mais au final, ce n'est qu'un pétard mouillé. Un plouf de plus. Et flop.
Une machine à fabriquer du schyzophrène, parfois.
Voire du psychopathe.
Mais aussi du rêve, de l'évasion. Une soupape de sécurité. Un bitoniau de cocotte-minute, oui.
Citation de schnockdu
Ah.
J'aurais dit 85 % d'air et de vide ou de béance sidérale, sidérante et cosmique, spaciale, 1o % de matières (au pluriel et sans préciser le genre - très peu grises en tout cas), et 4,5 % d'humain, de chair et d'os, de cœur, d'âme ou d'esprit. Le 1/2 ou zéro virgule cinq pour cent restant serait de l'Amour, avec un gros ou un ptit tas...
Puissant, ce virtuel !
Addictif et chronophage, chronovore. Parfois jouissif, exaltant, quand on tient un gros topic sous sa coupe, qu'on est au gouvernail et que les cales sont pleines de monde. Souvent explosif, mais au final, ce n'est qu'un pétard mouillé. Un plouf de plus. Et flop.
Une machine à fabriquer du schyzophrène, parfois.
Voire du psychopathe.
Mais aussi du rêve, de l'évasion. Une soupape de sécurité. Un bitoniau de cocotte-minute, oui.
Mais tout de même, où sont le beau, le bon, le bien ?
Pour une seule petite fleur des champs cueillie en chemin, trois ou quatre tonnes de bouses récoltées dans lesquels on patauge !
Bien plus facile de faire le tri dans la vraie vie. Et plus rapide aussi.
Moins salissant ou empuantant.