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Oh chimère, reine merveilleuse
Qu as tu fais de mon âme
Sous tes courbes voluptueuses
Avive cette source d envie, dame,
Qui de jour en jour se tarit
Longtemps j ai aimé ce désert
Si grand et flamboyant
De par son mystère
Mais sur ma vie qui se finit ,
Accorde moi l ombre d un sursit.
Moi qui rêve de plénitude et de luxuriance
Tel un jardin de babylone en absence.
Les fruits goûtus aux relents de miel
Les sources fraiches d hydromel
Les mousses aux parfums sans pareil
Les roses aux robes rouges vermeil.
Chimère chimère mère des mes rêves ardus
Approche donc de mes alcôves défendues
Décadons ensemble les anges de vertu
Allonge toi, toi que je rêvais nu
Pour que nous donnions naissance à l absolu.
Idéal dans mon monde de silence,
Geins de la croupe de tes reins
Au frisson de la rosée du matin.
Suprematie sur la lumière de mes jardins,
Je serai de tes sourires le gardien
Peu importe qu' avant tu ne sois je ne meure
Tant qu en ton coeur je demeure
Et qu'à la pointe de l aube venue
Alors que l araignée tisse, velue,
Je ne sus plus qui je fus.
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lumierevif18 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de morganna
Oh chimère, reine merveilleuse
Qu as tu fais de mon âme
Sous tes courbes voluptueuses
Avive cette source d envie, dame,
Qui de jour en jour se tarit
Longtemps j ai aimé ce désert
Si grand et flamboyant
De par son mystère
Mais sur ma vie qui se finit ,
Accorde moi l ombre d un sursit.
Moi qui rêve de plénitude et de luxuriance
Tel un jardin de babylone en absence.
Les fruits goûtus aux relents de miel
Les sources fraiches d hydromel
Les mousses aux parfums sans pareil
Les roses aux robes rouges vermeil.
Chimère chimère mère des mes rêves ardus
Approche donc de mes alcôves défendues
Décadons ensemble les anges de vertu
Allonge toi, toi que je rêvais nu
Pour que nous donnions naissance à l absolu.
Idéal dans mon monde de silence,
Geins de la croupe de tes reins
Au frisson de la rosée du matin.
Suprematie sur la lumière de mes jardins,
Je serai de tes sourires le gardien
Peu importe qu' avant tu ne sois je ne meure
Tant qu en ton coeur je demeure
Et qu'à la pointe de l aube venue
Alors que l araignée tisse, velue,
Je ne sus plus qui je fus.
Bonjour...
SUPERBE.... tu es une poétesse de talent ....sans aucun doute !
Bon W -E à toi ...!
Florence
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Bonjour Morganna
La très chère était nue, et, connaissant Mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Don't Le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves Des Mores.
Quand IL jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de Pierre
Me ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où Le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A Mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers as falaise.
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait Des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses;
Et son bras et as jambe, et as cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler Le repos où Mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s'était assise.
Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant as taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, Le fard était superbe!
- Et la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme Le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre!
Charles Baudelaire
Modifié il y a 6 ans, le samedi 30 juin 2018 à 16:44
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Citation de lumierevif18
Bonjour...
SUPERBE.... tu es une poétesse de talent ....sans aucun doute !
Bon W -E à toi ...!
Florence
Heyy bonsoir..
Merci beaucoup, je suis ravie qu il t ait plu.
Bon week-end également
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Citation de schal123
Bonjour Morganna
La très chère était nue, et, connaissant Mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Don't Le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves Des Mores.
Quand IL jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de Pierre
Me ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où Le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A Mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers as falaise.
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait Des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses;
Et son bras et as jambe, et as cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler Le repos où Mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s'était assise.
Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant as taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, Le fard était superbe!
- Et la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme Le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre!
Charles Baudelaire
Bien le bonsoir mon beau
Joli choix que Baudelaire. Merci infiniment.
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C'est joli ....
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