Au sein d'un microcosme prédéfini,
Où se cotoyent amis, ennemis,
Valsent entre les mots et les maux,
Le guépard et la voûte de son dos,
La brebis offrant son cou en sacrifice,
La hyène qui se repaît des supplices,
Le loup s'isolant dans sa quiétude.
Générateur de vastes habitudes,
Mon ami est il l'ami de ton ami,
Ou est-il naissance de complots ennemis ?
Ils s'alignent comme des soldats,
Les points notés au marqueur gras,
Sur un tableau blanc qui s'allonge nu,
Tel une vierge au ventre repu,
Défiant la logique en tous sens,
Puisant en l'être le fiel de l'essence.
Il se rit et se moque pourtant des heurts,
Brassant tant querelles que bonheur,
Ce temps qui fait perdre les esprits,
Et attire l'inconscient jusque dans son lit.
Macrocosme réduit à une peau de chagrin,
Qui caresse la joue et ploie les reins,
Ton sang irrigue bien des terrains de jeux,
Et donne naissance à d'autres envieux,
Vois l'émergence serpentaire de la jalousie,
Drapée dans sa blancheur d'hypocrisie,
Elle s'insinue, arachnéenne, possessive,
Dans les rues, comme des bateaux sans rive,
Est il d'obligation morale et indéfectible,
Que se dessinent des clans irrascibles ?
Dis moi, invisible marionnettiste malin,
Toi qui tiens les maigres ficelles en tes mains,
L'ennemi de l'ami est-il forcément ennemi,
Si leurs vies n'ont eu ni déni, ni dédit,
Plongeant à mains nues dans leur oeil,
Planter les souffles profonds de l'orgueil,
Profitant de brèches que l'égo auto-éventre,
A coups de hache sans jamais entendre,
Ou permets-tu en ton sein qui s'envieillit,
L'idée que tout ne soit que fumisterie ?
Et il arrive que ce soit les ennemis qui comprennent et les amis qui ne croient pas.
Tout dépendra des chemins de vie.
Même si tu connais des jours de solitude,
Si l’ami attendu, ce soir ne viendra pas.
Même si tu connais la peur, l’incertitude,
Sais-tu que quelque part, on a besoin de toi:::
Sur le même bateau, nous hissons la voile,
Le temps est incertain, qu’importe on est tous là.
Tu accrocheras bien ton cœur à une étoile,
Regarde! C’est devant qu’on a besoin de toiiiiiiiiiiii
Modifié il y a 5 ans, le vendredi 13 septembre 2019 à 16:08
Au sein d'un microcosme prédéfini,
Où se cotoyent amis, ennemis,
Valsent entre les mots et les maux,
Le guépard et la voûte de son dos,
La brebis offrant son cou en sacrifice,
La hyène qui se repaît des supplices,
Le loup s'isolant dans sa quiétude.
Générateur de vastes habitudes,
Mon ami est il l'ami de ton ami,
Ou est-il naissance de complots ennemis ?
Ils s'alignent comme des soldats,
Les points notés au marqueur gras,
Sur un tableau blanc qui s'allonge nu,
Tel une vierge au ventre repu,
Défiant la logique en tous sens,
Puisant en l'être le fiel de l'essence.
Il se rit et se moque pourtant des heurts,
Brassant tant querelles que bonheur,
Ce temps qui fait perdre les esprits,
Et attire l'inconscient jusque dans son lit.
Macrocosme réduit à une peau de chagrin,
Qui caresse la joue et ploie les reins,
Ton sang irrigue bien des terrains de jeux,
Et donne naissance à d'autres envieux,
Vois l'émergence serpentaire de la jalousie,
Drapée dans sa blancheur d'hypocrisie,
Elle s'insinue, arachnéenne, possessive,
Dans les rues, comme des bateaux sans rive,
Est il d'obligation morale et indéfectible,
Que se dessinent des clans irrascibles ?
Dis moi, invisible marionnettiste malin,
Toi qui tiens les maigres ficelles en tes mains,
L'ennemi de l'ami est-il forcément ennemi,
Si leurs vies n'ont eu ni déni, ni dédit,
Plongeant à mains nues dans leur oeil,
Planter les souffles profonds de l'orgueil,
Profitant de brèches que l'égo auto-éventre,
A coups de hache sans jamais entendre,
Ou permets-tu en ton sein qui s'envieillit,
L'idée que tout ne soit que fumisterie ?
Bonsoir Morganna
Quand je lis tes poèmes, je voyage entre le XVII et XVIII siècle
Du coup ça m'a donné envie d'ouvrir un topic sur "Si j'avais vécu"
Citation de matt629
Bonjour Morganna,
Très joli poème comme d'habitude,
Des questions d'adultes bien pertinentes
Bien le bonjour matt
Merci beaucoup.
Des questions qui naissent lorsque l'on observe les micro sociétés. Chacun ou presque voulant tirer la couverture à soi.
Est-il primordial de se faire valoir ou s'invente-t-on des choses en oubliant l'essentiel ?
L'adulte tire souvent des conclusions en se rapportant à de mauvaises bases. Cela crée les distances, ce qui est dommage.
Il est parfois plus simple de ne considérer que les mondes enfantins, les amis/ennemis disparaissent aussi vite qu'ils ne naissent.
Des questions qui naissent lorsque l'on observe les micro sociétés. Chacun ou presque voulant tirer la couverture à soi.
Est-il primordial de se faire valoir ou s'invente-t-on des choses en oubliant l'essentiel ?
L'adulte tire souvent des conclusions en se rapportant à de mauvaises bases. Cela crée les distances, ce qui est dommage.
Il est parfois plus simple de ne considérer que les mondes enfantins, les amis/ennemis disparaissent aussi vite qu'ils ne naissent.
Merci à toi Morganna,
C'est toi qui écris et partages de bien jolis poèmes
Centrés sur nos petites personnes, nos empathies se sont souvent rétrécies, jusqu'à l'atrophie complète ...
A 9h on est amis, à 10h ennemis, à 11 amis des ennemis et à 12 ennemis des amis ...
et le lendemain rebelote ! :)
Restons éveillés, afin de ne pas sombrer dans quelques mondes étranges dont le Net a accouché ..
Au sein d'un microcosme prédéfini,
Où se cotoyent amis, ennemis,
Valsent entre les mots et les maux,
Le guépard et la voûte de son dos,
La brebis offrant son cou en sacrifice,
La hyène qui se repaît des supplices,
Le loup s'isolant dans sa quiétude.
Générateur de vastes habitudes,
Mon ami est il l'ami de ton ami,
Ou est-il naissance de complots ennemis ?
Ils s'alignent comme des soldats,
Les points notés au marqueur gras,
Sur un tableau blanc qui s'allonge nu,
Tel une vierge au ventre repu,
Défiant la logique en tous sens,
Puisant en l'être le fiel de l'essence.
Il se rit et se moque pourtant des heurts,
Brassant tant querelles que bonheur,
Ce temps qui fait perdre les esprits,
Et attire l'inconscient jusque dans son lit.
Macrocosme réduit à une peau de chagrin,
Qui caresse la joue et ploie les reins,
Ton sang irrigue bien des terrains de jeux,
Et donne naissance à d'autres envieux,
Vois l'émergence serpentaire de la jalousie,
Drapée dans sa blancheur d'hypocrisie,
Elle s'insinue, arachnéenne, possessive,
Dans les rues, comme des bateaux sans rive,
Est il d'obligation morale et indéfectible,
Que se dessinent des clans irrascibles ?
Dis moi, invisible marionnettiste malin,
Toi qui tiens les maigres ficelles en tes mains,
L'ennemi de l'ami est-il forcément ennemi,
Si leurs vies n'ont eu ni déni, ni dédit,
Plongeant à mains nues dans leur oeil,
Planter les souffles profonds de l'orgueil,
Profitant de brèches que l'égo auto-éventre,
A coups de hache sans jamais entendre,
Ou permets-tu en ton sein qui s'envieillit,
L'idée que tout ne soit que fumisterie ?
comme c'est bô...
comme c'est bien ....
quand c'est dit...
comme un inventaire...
à la Prévert..
l'histoire de la poésie..
d'hier...
aujourd'hui..
bizou..
en là..
com' t’aimes..
la belle..
Modifié il y a 5 ans, le dimanche 15 septembre 2019 à 02:45