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Partir au matin écrémé de ses larmes,
Musarder sous la frondaison des charmes,
Respirer le coeur de la rose éclose,
Sourire au vol du bourdon morose.
Terre et mers, depuis long vous fûtes mon hydromel
Mais en ce matin clair, je vous serai infidèle
Tel un voyageur posant ses valises,
Je m'abreuverai du temps des cerises,
Délaissant les rets qui me retenaient,
Aux champs brûlés des jours d'été.
Sans craindre un instant de liberté
Dans l'allégorique inconnu je pénétrerai,
Enivré de la fraicheur des brumes,
De leurs verts profonds que je hume,
Je subjuguerai mes yeux clos envoûtés,
A la découverte de sa troublante mélopée.
Que n'ai-je ouï plus en avant ou d'antan
D'autre drapés vieux de mille ans,
Ainsi, tel un Icare, je découvrirai,
Les sentes et les ombres inavouées,
D'un dédale qui me dévoile pas après pas,
Les courbes d'un univers en émoi.
Mais mon esprit s'égare dans les miels dorés
Mon corps n'est plus, mon âme est à désirer,
Tendre, à l'éveil du monde et de ses pieds,
Je cueillerai, crois le, ton souffle parfumé,
Ton corps blanc nu offert à mes bras,
Sur un lit de lierre et de feuilles d'acacia.
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Citation de hanibob
Belles paroles
Merci beaucoup
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Merci pour ce très joli poème ! et cette fin qui ouvre tous les désirs !
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Citation de morganna
Partir au matin écrémé de ses larmes,
Musarder sous la frondaison des charmes,
Respirer le coeur de la rose éclose,
Sourire au vol du bourdon morose.
Terre et mers, depuis long vous fûtes mon hydromel
Mais en ce matin clair, je vous serai infidèle
Tel un voyageur posant ses valises,
Je m'abreuverai du temps des cerises,
Délaissant les rets qui me retenaient,
Aux champs brûlés des jours d'été.
Sans craindre un instant de liberté
Dans l'allégorique inconnu je pénétrerai,
Enivré de la fraicheur des brumes,
De leurs verts profonds que je hume,
Je subjuguerai mes yeux clos envoûtés,
A la découverte de sa troublante mélopée.
Que n'ai-je ouï plus en avant ou d'antan
D'autre drapés vieux de mille ans,
Ainsi, tel un Icare, je découvrirai,
Les sentes et les ombres inavouées,
D'un dédale qui me dévoile pas après pas,
Les courbes d'un univers en émoi.
Mais mon esprit s'égare dans les miels dorés
Mon corps n'est plus, mon âme est à désirer,
Tendre, à l'éveil du monde et de ses pieds,
Je cueillerai, crois le, ton souffle parfumé,
Ton corps blanc nu offert à mes bras,
Sur un lit de lierre et de feuilles d'acacia.
pour sourire: le corps nu "sur un lit de lierre": les feuilles de lierre sont redoutablement rèches
sincèrement: être "écrémé de ses larmes": j'aime bien l'image, un peu surprenante mais belle
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Citation de luth
Merci pour ce très joli poème ! et cette fin qui ouvre tous les désirs !
Avec plaisir.
Ravie qu il t'ait plu
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Citation de anciensargelchaton
pour sourire: le corps nu "sur un lit de lierre": les feuilles de lierre sont redoutablement rèches
sincèrement: être "écrémé de ses larmes": j'aime bien l'image, un peu surprenante mais belle
Parlerais-tu des feuilles de lierre en connaissance de cause ?
Je veux des détails...
J'ai parfois des images spéciales oui, celle ci me semblait adaptée après le départ de l'aurore. Ravie qu'elle te plaise
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Citation de morganna
Parlerais-tu des feuilles de lierre en connaissance de cause ?
Je veux des détails...
J'ai parfois des images spéciales oui, celle ci me semblait adaptée après le départ de l'aurore. Ravie qu'elle te plaise
petite indiscrète!
je dirai juste que, en plein air, le mieux à mon avis est le foin préalablement chauffé par un bon soleil d'été
même si je ne poste pas toujours, j'aime bien te lire
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