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Auteur
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Message
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Les voyageurs au long cours partent des fois
au-delà des nuages dans un voyage
sans fin comme des oiseaux sauvages
moi-moi qui les ai suivis,
je connais les noms des tempêtes,
les soleils rouges, les lieux de pluies,
les orages et la paix sur les crêtes
je n'avais pour bagage comme eux
qu'une liberté folle
on est si bien là-haut
que l'on a plus besoin de paroles
les yeux parlent ! les livres se taisent !
en bas les hommes fous
conduisent leur manège
ils s'ébattent pour des oripeaux
nous laissant les cimes et les neiges
je vous demande hommes trop sages
de retrouver votre coeur d'enfant
et vos ailes d'oies sauvages
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vous me pardonnerez, vu l'heure, rires....
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