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Je me suis drapée en ce matin de jour d'été De la robe cristalline des gouttes de rosée Potron minet de la couche tiède désertée Volutes évanescentes de fin de mort chassées J'ai avancé sur la corniche inapprivoisée Pieds nus sur le corps encore ensommeillé Succube condamnée au cristal de tes pensées Incube avide de rédemption ambroisée Je serai caresse du coeur arachnéen arraché Muse extatique de l'être à l'aube ressucité Azur sur le sang écoulé, donne ta main aimé, Faisons de nos jours nos demains à jamais
Modifié il y a 9 ans, le lundi 26 octobre 2015 à 13:43
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Citation de "morganna"Je me suis drapée en ce matin de jour d'été De la robe cristalline des gouttes de rosée Potron minet de la couche tiède désertée Volutes évanescentes de fin de mort chassées J'ai avancé sur la corniche inapprivoisée Pieds nus sur le corps encore ensommeillé Succube condamnée au cristal de tes pensées Incube avide de rédemption ambroisée Je serai caresse du coeur arachnéen arraché Muse extatique de l'être à l'aube ressucité Azur sur le sang écoulé donne ta main aimé, Faisons de nos jours nos demains à jamais Très jolie
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romeo-juliette (clôturé)
il y a 9 ans
J'aime le souvenir de ces époques nues, Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues. Alors l'homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans mensonge et sans anxiété, Et, le ciel amoureux leur caressant l'échine, Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile en produits généreux, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes, Abreuvait l'univers à ses tétines brunes. L'homme, élégant, robuste et fort, avait le droit D'être fier des beautés qui le nommaient leur roi ; Fruits purs de tout outrage et vierges de gerçures, Dont la chair lisse et ferme appelait les morsures ! (Charles Baudelaire)
Modifié il y a 9 ans, le samedi 24 octobre 2015 à 23:17
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Je baiserai ta main dans les brumes du matin accompagnée du chant des roseaux des marins dans la fraicheur des flots et leur écume loin paisible image du repos du coeur en son sein
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cyril31100 (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "sneck"Citation de "morganna"Je me suis drapée en ce matin de jour d'été De la robe cristalline des gouttes de rosée Potron minet de la couche tiède désertée Volutes évanescentes de fin de mort chassées J'ai avancé sur la corniche inapprivoisée Pieds nus sur le corps encore ensommeillé Succube condamnée au cristal de tes pensées Incube avide de rédemption ambroisée Je serai caresse du coeur arachnéen arraché Muse extatique de l'être à l'aube ressucité Azur sur le sang écoulé donne ta main aimé, Faisons de nos jours nos demains à jamais Très jolie Tu as du goût, Bonjour
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Diable de corps qui se meut et se tord Lorsque la nuit se fait soleil d'or Avance amante et donne moi encore Tes lèvres à boire ma vie mon âme ma mort.
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romeo-juliette (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna"Diable de corps qui se meut et se tord
Lorsque la nuit se fait soleil d'or
Avance amante et donne moi encore
Tes lèvres à boire ma vie mon âme ma mort.
Ton amour est paresse bienfaisante pour mon âme
La nuit se fait jour pour nous deux sans fin.
Avance toi, mon amante bien-aimée, ma flamme
Approche tes lèvres enflammées pour une nuit sans déclin
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Citation de "romeo-juliette"Citation de "morganna"Diable de corps qui se meut et se tord Lorsque la nuit se fait soleil d'or Avance amante et donne moi encore Tes lèvres à boire ma vie mon âme ma mort. Ton amour est paresse bienfaisante pour mon âme La nuit se fait jour pour nous deux sans fin. Avance toi, mon amante bien-aimée, ma flamme Approche tes lèvres enflammées pour une nuit sans déclin à la lueur des bougies qui dansent sur les murs je ferai amende honorable, je le jure sur la vie de mes pairs, ô âme, je le conjure les nuits de nos jours je ferai qu'elles perdurent
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pose ton pied céans mon tendre et bel amant sur la margelle du puit aux cent changements je poserai mon âme en ton coeur d'enfant nos corps deux en un réunis quelqu'instant
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viril1966 (clôturé)
il y a 9 ans
En cette matinée d'automne éclairée les feuilles tombent doucement l'approche de l'hiver me dégoûte à mes yeux, rien ne trouve grâce Sauf toi ma jolie colombe d'amour
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