Igor Pickman.

leogut (clôturé) il y a 4 ans

Citation de saladedefruits Mystère...

http://vosecrits.1fr1.net/t15814-igor-pickman#436212

Juste pour toi, puisqu'il n'y a plus que toi qui me suis

saladedefruits il y a 4 ans

Ce qui importe ce n'est pas la quantité, mais la qualité... ;)

saladedefruits il y a 4 ans

Est-ce la peur ou l'amour qui lui fournit cette énergie ?
A suivre... ;)

leogut (clôturé) il y a 4 ans

Citation de saladedefruits Ce qui importe ce n'est pas la quantité, mais la qualité... ;)

Si je devais ne choisir qu'une lectrice...

leogut (clôturé) il y a 4 ans

Citation de saladedefruits Est-ce la peur ou l'amour qui lui fournit cette énergie ?
A suivre... ;)

Et au fait... Tu aimes toujours ?

saladedefruits il y a 4 ans

J'aime toujours oui ;)

saladedefruits il y a 4 ans

Citation de leogut Si je devais ne choisir qu'une lectrice...

Je serais celle la ! De toutes façons tu n'as pas le choix !
Bisous ;)

leogut (clôturé) il y a 4 ans

Citation de saladedefruits Je serais celle la ! De toutes façons tu n'as pas le choix !
Bisous ;)

Bon... à priori cette fois ça marche. Je peux coller le texte directement ici.

La suite donc.

...

Un tueur inexpérimenté, cela va sans dire. C’était bien évidemment la première fois que j’abattais un homme et j’en restai médusé. Abîmé dans la contemplation de mon œuvre. A tel point que je ne réalisai que trop tard que le second des comparses de Suarez s’était mis en mouvement.

Louanges soient faites au Seigneur pour sa miséricorde. Car, j’en reste persuadé, c’est à la seule intervention divine que je dois d’avoir survécu au terrible coup de crosse qui visait à me fracasser le crâne.

Si mes talents d’écrivain me le permettaient, je vous décrirais l’intense douleur, l’éclat de ces taches lumineuses devant mes yeux éblouis, ce sifflement aigu à mes oreilles, cette impression de tomber avec une extrême lenteur et la certitude qui fut la mienne de ne pas survivre.

Je me contenterai de vous raconter comment, malgré la violence du coup qui m’avait été porté, je ne perdis pas connaissance. Je restai là, sur le dos, incapable du moindre mouvement, mais incroyablement conscient des événements qui se déroulaient sous mes yeux.

L’homme posa sa botte sur ma poitrine, me clouant au sol et leva son mousquet au-dessus de ma tête.

- Je pourrais te tuer d’une balle, espèce de larve visqueuse – vociféra-t-il – Mais ce serait une mort trop douce. Je vais écraser le melon qui te sert de tête à coup de crosse… Ta propre mère ne t…

Ses lèvres remuèrent encore un instant sans qu’aucun son n’en sortît. Il me faut vous préciser que Kinchu venait de lui trancher la gorge de la lame de sa machette.

Avec tranquillité, le jeune homme essuya sa lame à la chemise du malandrin qui s’était affalé à ses pieds et se tourna vers un Suarez pétrifié.

- Pickman… matar… no ! (Pickman… tuer… non !)

Qui pourrait croire qu’une mandoline et des talents, somme toute modestes, de musicien puissent prendre une aussi considérable importance dans la vie d’un homme tel que moi ? Pas mes camarades du conservatoire d’Oviedo, ma ville natale, qui se moquaient de mes déplorables performances musicales en tous cas.

C’est pourtant bien grâce à ces performances, aussi calamiteuses fussent-elles, que je suis devant cette écritoire aujourd’hui au lieu de pourrir sur un îlot sableux, à une portée de flèche de la rive orientale du lac Kenichua.

Kinchu, malgré son jeune âge, semblait avoir une autorité certaine sur ses congénères et, n’en déplaise à Suarez, j’étais sous sa protection et, par là-même, la pauvre Ines Ramirez de Alfana.

(à suivre...)

Modifié il y a 4 ans, le samedi 15 février 2020 à 18:09