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Auteur
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Message
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Assis sur les limites incertaines du tout et du rien le bleu des gouffres abyssaux happant les âmes en dedans j'observe les géants de papier aux jambes de bois ombres spectrales trainant leurs chausses d'airain las de l'attente qui vrille à jamais mon âme enchainée je cueillerai au creux de la nuit les coeurs esseulés. Papillon qui n'a de limites que les cages que l'on t'offre j'exhorterai les cohortes de l'ennui à exploser au soleil chassant de ce bleu inconstant le rouge sang des blessures je soufflerai les nuées qui embrument les sens et les sangs brumisation des corps en voie lactée battante palpable J'entends les ailes du temps crisser et geindre au loin les pleurs se meuvent dans les airs pareils à des papillons d'air souffles imperceptibles qui se poseront sur les joues des indigents Qu'ai je fait, ciel, pour n'être qu'un manant ?
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Superbe !
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Citation de "sibelius"Superbe ! merci beaucoup
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Flotte et danse, jouvencelle aux blanches ailes sur les rais de la lune maitresse opale dans la nuit Luit et scintille dans ta robe diaphane argentée sous le regard des vents qui caressent assoiffés Je serai ombre qui vient délicat humer ton parfum quand dans l'obscurité tu courbes tes reins Sans faillir je mêlerai l'encre à la craie virevolteurs aux milles visages nous serons, aimée Je dessinerai les courbes de mes volutes d'argent pour périr esseulé à la pointe de l'aube du jour levant
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