Parce qu'écrire à quatre mains donne toujours davantage d'imagination......
L'éveil de Morphée
Aux heures sombres où terre et eau s’unissent
Naissent à l’Eden les promesses de tendres délices,
Envoûtées par l opalescent chant silencieux
Les courbes des ombres s’affichent sous les cieux.
Tendre statue qui t’offre en innocente spectatrice
A ce monde qui t’avance ses mains en pieux calice,
Faut-il compter le nombre d’étoiles et leurs unions
Pour espérer atteindre la canopée de l’imagination ?
Vois donc en cet univers de beautés et d’espoirs
Les hommes qui s’adonnent à la quête illusoire
D’une pureté de plaisir qu’ils voudraient éternelle
Ils semblent pions blancs qui se meuvent irréels.
Permets-moi de m’asseoir à tes côtés muette oratrice,
Que nous partagions ce ballet d’ombres tentatrices,
Ta robe lourde sera le pilier auquel s’amarrer
Lorsque les fantasmes seront rassasiés, asséchés.
Regarde-les, tantôt louvoyantes, tantôt séductrices,
Cruelles alléchantes promesses de doux auspices,
Elles exposent au mystère de l’obscurité, à ses caresses
Le coeur rougi de l’esthète empli de promesses.
Je sais, Olympe, que ton inspiration n’est point feinte
Que sous le blanc de ton marbre, l’âme est atteinte,
Mais appartiennent à un autre monde ces danses
Qui creusent en ton coeur une improbable carence.
Et voici le sein des ténèbres obscurs qui s’annonce,
Préludant aux spectres un ultime coup de semonce,
Ils s’étiolent sous nos regards, ces plaisirs succincts,
Ris, statue, ils glissent au travers de mes mains.
Effervescence d’écume et de soupirs qui s’évaporent,
Emplissant l’espace de brumes qui se détériorent.
L'heure est désormais au départ, ma virginale compagne,
Il me faut me dérober à ton regard et battre campagne
Sur la couche de roses et de jasmin mystificatrice,
Les corps fatigués éreintés en nuitée s’alanguissent,
C'est mon rôle doux marbre de les mettre en sommeil
D'étendre la couverture sur le jardin qui fut en éveil.
Adieu donc et demeure à jamais belle.
Dans un souffle ultime se rejoignent et s’unissent
Les doigts des muses et de Morphée sous la pelisse.
Modifié il y a 5 ans, le mercredi 15 mai 2019 à 11:37
Citation de morganna
Parce qu'écrire à quatre mains donne toujours davantage d'imagination......
L'éveil de Morphée
Aux heures sombres où terre et eau s’unissent
Naissent à l’Eden les promesses de tendres délices,
Envoûtées par l opalescent chant silencieux
Les courbes des ombres s’affichent sous les cieux.
Tendre statue qui t’offre en innocente spectatrice
A ce monde qui t’avance ses mains en pieux calice,
Faut-il compter le nombre d’étoiles et leurs unions
Pour espérer atteindre la canopée de l’imagination ?
Vois donc en cet univers de beautés et d’espoirs
Les hommes qui s’adonnent à la quête illusoire
D’une pureté de plaisir qu’ils voudraient éternelle
Ils semblent pions blancs qui se meuvent irréels.
Permets-moi de m’asseoir à tes côtés muette oratrice,
Que nous partagions ce ballet d’ombres tentatrices,
Ta robe lourde sera le pilier auquel s’amarrer
Lorsque les fantasmes seront rassasiés, asséchés.
Regarde-les, tantôt louvoyantes, tantôt séductrices,
Cruelles alléchantes promesses de doux auspices,
Elles exposent au mystère de l’obscurité, à ses caresses
Le coeur rougi de l’esthète empli de promesses.
Je sais, Olympe, que ton inspiration n’est point feinte
Que sous le blanc de ton marbre, l’âme est atteinte,
Mais appartiennent à un autre monde ces danses
Qui creusent en ton coeur une improbable carence.
Et voici le sein des ténèbres obscurs qui s’annonce,
Préludant aux spectres un ultime coup de semonce,
Ils s’étiolent sous nos regards, ces plaisirs succincts,
Ris, statue, ils glissent au travers de mes mains.
Effervescence d’écume et de soupirs qui s’évaporent,
Emplissant l’espace de brumes qui se détériorent.
L'heure est désormais au départ, ma virginale compagne,
Il me faut me dérober à ton regard et battre campagne
Sur la couche de roses et de jasmin mystificatrice,
Les corps fatigués éreintés en nuitée s’alanguissent,
C'est mon rôle doux marbre de les mettre en sommeil
D'étendre la couverture sur le jardin qui fut en éveil.
Adieu donc et demeure à jamais belle.
Dans un souffle ultime se rejoignent et s’unissent
Les doigts des muses et de Morphée sous la pelisse.
Citation de fouthese
Morganna plongée dans l'eau vive,
De celle que tous les mots ravivent,
Pour qu'alors Poésie s'ensuive,
Et s'en vient accoster nos rives
Aaaah.... Tu vois que ton âme de poète sait se montrer encore quelque peu...
Citation de morganna
Aaaah.... Tu vois que ton âme de poète sait se montrer encore quelque peu...
Tu es indulgente.......................................
C'est tout juste de la Poésie pour un gamin en première année de collège.
J'en suis conscient - et ça me va: je fais de temps à autre mes petites crottes...