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Dans les brouillards fugaces
S'évanouissent les souvenirs pugnaces,
Qu'ai-je fait de ce monde sans trace
L'ai-je au moins rendu tenace ?
Moi qui courait comme un fou,
Me semble-t-il, à l'heure des loups,
Lors que la campagne s'offre innocente
A l'éveil des sensations indolentes ,
Dame blanche qui danse sur la terre,
Prends pitié du corps de ce pauvre hère
Que je suis devenu au jour qui se lève,
Ne me nourrissant plus que de rêves,
J'ai perdu ma belle au sein de la nuit,
Son coeur ne sera plus, à l'heure où je suis.
Emporté dans les ailes d'une pie voleuse,
Dardant de son oeil, inquisitrice tueuse,
Frappe mon torse et ploie mes reins,
Gèle mes tréfonds du froid de tes mains,
Lacère l'homme que je fus hier encore,
Ouvre mes veines et immole mon corps,
Je n'ai plus droit en ce dédale obscur,
Qu'aux épieux de ronces et leur cyanure
Qui s'enfoncent dans ma chair impure,
Gloussant de leurs sarcastiques meurtrissures.
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Citation de morganna
Dans les brouillards fugaces
S'évanouissent les souvenirs pugnaces,
Qu'ai-je fait de ce monde sans trace
L'ai-je au moins rendu tenace ?
Moi qui courait comme un fou,
Me semble-t-il, à l'heure des loups,
Lors que la campagne s'offre innocente
A l'éveil des sensations indolentes ,
Dame blanche qui danse sur la terre,
Prends pitié du corps de ce pauvre hère
Que je suis devenu au jour qui se lève,
Ne me nourrissant plus que de rêves,
J'ai perdu ma belle au sein de la nuit,
Son coeur ne sera plus, à l'heure où je suis.
Emporté dans les ailes d'une pie voleuse,
Dardant de son oeil, inquisitrice tueuse,
Frappe mon torse et ploie mes reins,
Gèle mes tréfonds du froid de tes mains,
Lacère l'homme que je fus hier encore,
Ouvre mes veines et immole mon corps,
Je n'ai plus droit en ce dédale obscur,
Qu'aux épieux de ronces et leur cyanure
Qui s'enfoncent dans ma chair impure,
Gloussant de leurs sarcastiques meurtrissures.
Tu penses à qui en particulier là ?
Je dis ça parce que cet émoi poétique ne saurait avoir une valeur universelle...
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gege70 (clôturé)
il y a 5 ans
toujours tres beau et profond
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Citation de gege70
toujours tres beau et profond
bonjour
merci beaucoup
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Citation de morganna
diable..... faut que je pense à quelqu'un maintenant...
dès que j'ai trouvé, promis je te le dirai
Pourquoi la perte ne pourrait-elle pas être universelle ?
Et donc le " Je " que tu emploies est un pronom personnel à valeur exclusivement métaphysique.
Au moins ça a le mérite d'interroger.
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Citation de morganna
Dans les brouillards fugaces
S'évanouissent les souvenirs pugnaces,
Qu'ai-je fait de ce monde sans trace
L'ai-je au moins rendu tenace ?
Moi qui courait comme un fou,
Me semble-t-il, à l'heure des loups,
Lors que la campagne s'offre innocente
A l'éveil des sensations indolentes ,
Dame blanche qui danse sur la terre,
Prends pitié du corps de ce pauvre hère
Que je suis devenu au jour qui se lève,
Ne me nourrissant plus que de rêves,
J'ai perdu ma belle au sein de la nuit,
Son coeur ne sera plus, à l'heure où je suis.
Emporté dans les ailes d'une pie voleuse,
Dardant de son oeil, inquisitrice tueuse,
Frappe mon torse et ploie mes reins,
Gèle mes tréfonds du froid de tes mains,
Lacère l'homme que je fus hier encore,
Ouvre mes veines et immole mon corps,
Je n'ai plus droit en ce dédale obscur,
Qu'aux épieux de ronces et leur cyanure
Qui s'enfoncent dans ma chair impure,
Gloussant de leurs sarcastiques meurtrissures.
Bonsoir Morganna,
cette fois plus accessible à nous les profanes, mais toujours du grand cru !
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Citation de morganna
Dans les brouillards fugaces
S'évanouissent les souvenirs pugnaces,
Qu'ai-je fait de ce monde sans trace
L'ai-je au moins rendu tenace ?
Moi qui courait comme un fou,
Me semble-t-il, à l'heure des loups,
Lors que la campagne s'offre innocente
A l'éveil des sensations indolentes ,
Dame blanche qui danse sur la terre,
Prends pitié du corps de ce pauvre hère
Que je suis devenu au jour qui se lève,
Ne me nourrissant plus que de rêves,
J'ai perdu ma belle au sein de la nuit,
Son coeur ne sera plus, à l'heure où je suis.
Emporté dans les ailes d'une pie voleuse,
Dardant de son oeil, inquisitrice tueuse,
Frappe mon torse et ploie mes reins,
Gèle mes tréfonds du froid de tes mains,
Lacère l'homme que je fus hier encore,
Ouvre mes veines et immole mon corps,
Je n'ai plus droit en ce dédale obscur,
Qu'aux épieux de ronces et leur cyanure
Qui s'enfoncent dans ma chair impure,
Gloussant de leurs sarcastiques meurtrissures.
Qu'il soit une pitié ou un hommage .
Il semble qu'il ne me manquerait pas de voir une voyante.
C'est collant en universel,j'en demanderais pas de particularité.
je sens que j'ai beaucoup perdu ...sur ces traces .On reviendra plus tard.
Très bel talent.Ravi !
Bonsoir Nath
C'est grandiose!
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Citation de ihi
Qu'il soit une pitié ou un hommage .
Il semble qu'il ne me manquerait pas de voir une voyante.
C'est collant en universel,j'en demanderais pas de particularité.
je sens que j'ai beaucoup perdu ...sur ces traces .On reviendra plus tard.
Très bel talent.Ravi !
Bonsoir Nath
C'est grandiose!
Qui voilà.... Bien le bonjour
Merci de toujours apprécier mes mots
Il y a longtemps que je n'ai plus lu de texte de toi.
Modifié il y a 5 ans, le lundi 10 juin 2019 à 12:42
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Citation de morganna
Qui voilà.... Bien le bonjour
Merci de toujours apprécier mes mots
Il y a longtemps que je n'ai plus lu de texte de toi.
Bonjour
Si je n'écris pas ,je lis quand même
des fois c'est pas facile de donner ordre à tout
J'espère que ça va venir
bon courage dans tes exploits.
Bonne soirée
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