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Je vous dirais bien de cesser le combat, Mais j'aime trop l'odeur de poudre au fond des bois Lorsque sous la canopée alourdie des arbres fatigués L'on entend au loin la cannonade des armes qui résonne Donnant ça et là le trépas de celui pour qui sonne le glas. Je vous dirais bien de cesser le combat, Mais j'ai trop en moi les reflets de ces guerres. J'ai pleuré autrefois au feu pour les perdus Et haï la main du boute feu qui le canon allumât J'ai égaré mon âme en chemin des damnés, la foulant au pied. Le vent froid souffle sur la plaine aux mille combats L'on entend dans l'ombre des gémissements de morts en devenir, Parfois le hennissement d'un cheval déchirant de désespoir. Tant d'hommes sont tombés sans trop savoir pourquoi Le sol putride abreuvé des flots de leur sang. J'ai saigné moi aussi , arraché, volé, donné la mort, Otant le spectre de la vie à de misérables corps. Pourfendant sans crainte les airs alentours gonflé de force Ma baillonnette s'enfonçant sans effort dans les corps inertes Autant de bien que de mal, dyslogisme de cette existance vaine. Je vous dirais bien de cesser le combat Mais j'aime trop l'odeur de la poudre au fond des bois Lorsque sous la canopée alourdie des arbres fatigués L'on peut voir les volutes blanches du combat qui montent Spectres abyssaux des âmes mortes de honte. Je vous dirais bien de cesser le combat Mais en toute foi, je craint que je ne le puisse pas. (auteur inconnu)
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prodigieux (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "sibelius"http://www.apophtegme.com/SPICILEGE/POESIE/jade.htm cadeau ___________________________________________________________ ça à l'air vachement passionnant, je vais prendre un peu de temps pour le savourer en entier.. Bise les filles je vais souper _______________________________________________________________
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Citation de "prodigieux"Citation de "sibelius"http://www.apophtegme.com/SPICILEGE/POESIE/jade.htm cadeau ___________________________________________________________ ça à l'air vachement passionnant, je vais prendre un peu de temps pour le savourer en entier.. Bise les filles je vais souper _______________________________________________________________ Ca l'est... bisou bon appétit
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prodigieux (clôturé)
il y a 9 ans
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Pour vous remercier de m'avoir fait connaître cette poésie cher Sibelius,
Je vous envoie ces quelques feuilles de thé
Elles proviennent du monastère de la montagne Ou-ï
C'est le plus illustre thé de l'Empire,
comme vous en êtes le plus illustre lettré
Prenez délicatement un vase bleu de Ni-hing.
Remplissez-le d'eau de neige recueillie au lever du soleil
sur le versant oriental de la montagne Sou-chan,
Placez ce vase sur un feu de brindilles d'érable
ramassées sur de la mousse très ancienne,
et laissez-l'y jusqu'à ce que l'eau commence à rire.
Alors, versez-la dans une tasse de Huen-tcha
où vous aurez mis quelques feuilles de ce thé,
Recouvrez la tasse d'un morceau de soie blanche tissée à Houa-chan,
Et attendez que se répande dans votre chambre
un parfum comparable à celui d'un jardin de Foun-lo.
Portez la tasse à vos lèvres, puis fermez les yeux.
Vous serez dans le Paradis
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Citation de "prodigieux" ________________________________ Pour vous remercier de m'avoir fait connaître cette poésie cher Sibelius, Je vous envoie ces quelques feuilles de thé Elles proviennent du monastère de la montagne Ou-ï C'est le plus illustre thé de l'Empire, comme vous en êtes le plus illustre lettré Prenez délicatement un vase bleu de Ni-hing. Remplissez-le d'eau de neige recueillie au lever du soleil sur le versant oriental de la montagne Sou-chan, Placez ce vase sur un feu de brindilles d'érable ramassées sur de la mousse très ancienne, et laissez-l'y jusqu'à ce que l'eau commence à rire. Alors, versez-la dans une tasse de Huen-tcha où vous aurez mis quelques feuilles de ce thé, Recouvrez la tasse d'un morceau de soie blanche tissée à Houa-chan, Et attendez que se répande dans votre chambre un parfum comparable à celui d'un jardin de Foun-lo. Portez la tasse à vos lèvres, puis fermez les yeux. Vous serez dans le Paradis _______________________________________________________________ Je vous remercie de ce présent, et mon Altaï neigeux me fournira l'onde nécessaire à la préparation de ce thé, qu'aurait pu boire, jadis, le Maître de la Principauté de Lu.
Modifié il y a 9 ans, le mardi 25 novembre 2014 à 10:15
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prodigieux (clôturé)
il y a 9 ans
_______________________________________________________________ Bonjour Sib, C'est tout simplement époustouflant , de belles images immersives mais bon je ne comprends que le patois .... _________________________________________________________________
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Citation de "sibelius"Tenez :un émerveillement: http://infoglaz.ru/?p=18888 l' ascenceur des cent dragons c'est la province du Hunan l'émerveillement.. point cet ascenseur
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Citation de "morganna"Citation de "sibelius"Tenez :un émerveillement: http://infoglaz.ru/?p=18888 l' ascenceur des cent dragons c'est la province du Hunan l'émerveillement.. point cet ascenseur Il y a le même genre de rocs élevés, le long de plusieurs fleuves de Russie : l'Ob, l’Ienisseï, etc... Normal:après tout, nous sommes en territoire Toungouse !
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tamatama (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna"Je vous dirais bien de cesser le combat, Mais j'aime trop l'odeur de poudre au fond des bois Lorsque sous la canopée alourdie des arbres fatigués L'on entend au loin la cannonade des armes qui résonne Donnant ça et là le trépas de celui pour qui sonne le glas. Je vous dirais bien de cesser le combat, Mais j'ai trop en moi les reflets de ces guerres. J'ai pleuré autrefois au feu pour les perdus Et haï la main du boute feu qui le canon allumât J'ai égaré mon âme en chemin des damnés, la foulant au pied. Le vent froid souffle sur la plaine aux mille combats L'on entend dans l'ombre des gémissements de morts en devenir, Parfois le hennissement d'un cheval déchirant de désespoir. Tant d'hommes sont tombés sans trop savoir pourquoi Le sol putride abreuvé des flots de leur sang. J'ai saigné moi aussi , arraché, volé, donné la mort, Otant le spectre de la vie à de misérables corps. Pourfendant sans crainte les airs alentours gonflé de force Ma baillonnette s'enfonçant sans effort dans les corps inertes Autant de bien que de mal, dyslogisme de cette existance vaine. Je vous dirais bien de cesser le combat Mais j'aime trop l'odeur de la poudre au fond des bois Lorsque sous la canopée alourdie des arbres fatigués L'on peut voir les volutes blanches du combat qui montent Spectres abyssaux des âmes mortes de honte. Je vous dirais bien de cesser le combat Mais en toute foi, je craint que je ne le puisse pas. (auteur inconnu) salut ici bisous poetesse _il y a des Mots qui font vivre_____ Paul Éluard Un homme est mort qui n’avait pour défense Que ses bras ouverts à la vie Un homme est mort qui n’avait d’autre route Que celle où l’on hait les fusils Un homme est mort qui continue la lutte Contre la mort contre l’oublie Car tout ce qu’il voulait Nous le voulions aussi Nous le voulons aujourd’hui Que le bonheur soit la lumière Au fond des yeux au fond du cœur Et la justice sur la terre Il y a des mots qui font vivre Et ce sont des mots innocents Le mot chaleur le mot confiance Amour justice et le mot liberté Le mot enfant et le mot gentillesse Et certains noms de fleurs et certains noms de fruits Le mot courage et le mot découvrir Et le mot frère et le mot camarade Et certains noms de pays de villages Et certains noms de femmes et d’amies Ajoutons-y Péri Péri est mort pour ce qui nous fait vivre Tutoyons-le sa poitrine est trouée Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux Tutoyons-nous son espoir est vivant.
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Citation de "tamatama"Citation de "morganna"Je vous dirais bien de cesser le combat, Mais j'aime trop l'odeur de poudre au fond des bois Lorsque sous la canopée alourdie des arbres fatigués L'on entend au loin la cannonade des armes qui résonne Donnant ça et là le trépas de celui pour qui sonne le glas. Je vous dirais bien de cesser le combat, Mais j'ai trop en moi les reflets de ces guerres. J'ai pleuré autrefois au feu pour les perdus Et haï la main du boute feu qui le canon allumât J'ai égaré mon âme en chemin des damnés, la foulant au pied. Le vent froid souffle sur la plaine aux mille combats L'on entend dans l'ombre des gémissements de morts en devenir, Parfois le hennissement d'un cheval déchirant de désespoir. Tant d'hommes sont tombés sans trop savoir pourquoi Le sol putride abreuvé des flots de leur sang. J'ai saigné moi aussi , arraché, volé, donné la mort, Otant le spectre de la vie à de misérables corps. Pourfendant sans crainte les airs alentours gonflé de force Ma baillonnette s'enfonçant sans effort dans les corps inertes Autant de bien que de mal, dyslogisme de cette existance vaine. Je vous dirais bien de cesser le combat Mais j'aime trop l'odeur de la poudre au fond des bois Lorsque sous la canopée alourdie des arbres fatigués L'on peut voir les volutes blanches du combat qui montent Spectres abyssaux des âmes mortes de honte. Je vous dirais bien de cesser le combat Mais en toute foi, je craint que je ne le puisse pas. (auteur inconnu) salut ici bisous poetesse _il y a des Mots qui font vivre_____ Paul Éluard Un homme est mort qui n’avait pour défense Que ses bras ouverts à la vie Un homme est mort qui n’avait d’autre route Que celle où l’on hait les fusils Un homme est mort qui continue la lutte Contre la mort contre l’oublie Car tout ce qu’il voulait Nous le voulions aussi Nous le voulons aujourd’hui Que le bonheur soit la lumière Au fond des yeux au fond du cœur Et la justice sur la terre Il y a des mots qui font vivre Et ce sont des mots innocents Le mot chaleur le mot confiance Amour justice et le mot liberté Le mot enfant et le mot gentillesse Et certains noms de fleurs et certains noms de fruits Le mot courage et le mot découvrir Et le mot frère et le mot camarade Et certains noms de pays de villages Et certains noms de femmes et d’amies Ajoutons-y Péri Péri est mort pour ce qui nous fait vivre Tutoyons-le sa poitrine est trouée Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux Tutoyons-nous son espoir est vivant. bisouus mon soleil... joli ce poème. Et lorsque nous gagnerons la paix du silence sous cette bataille de fanfreluches denses Nous pourrons admirer sur les plaines nues les fleurs, les oiseaux revenir à notre vue. Lorsque finiront les déchirements des tissus et que seule la peau nue aura le dessus griffes et griffures saignantes apparentes nous aurons la lassitude de cette guerre stagnante Alors seulement dans une respiration intense nous fermerons les yeux et serons immenses car dans un geste de la main nous aurons oublié le pourquoi de cette bataille commencée.
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