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fredelie (clôturé)
il y a 9 ans
Les femmes ont des baisers que j'imagine perles, Gouttes de sang neigeux, sur un flot de satin, Rires fauves des dents, foudres des verts matins Sur ma peau trop polie la tendresse déferle. Les femmes ont des baisers soyeux comme les tresses, D'or (Saintes sur les sables romains). Ta bouche mon amour où s'accroche ma main, Dessine sous mes yeux un nimbe de tristesse... Les femmes ont des baisers aux senteurs de fougères, Alouette crevant un azur de corail, Lèvres battues des vents et des rouleaux d'émail, Angelot hurlant noir sous le tulle des glaires! Les femmes ont des baisers ornés de précipices, Où s'éboulent des cœurs tatoués de serments: "Mon fragile boxeur que j'orne de rubans" "Sur tes reins en berceau pleure ton Eurydice"... Baisers de soir tombant sur un front de ténèbres, Femme aux hanches émues crêpées de sanglots noirs, Veuves haubanées de roses aux nuques des bagnards, Qui d'un baiser d'aurore emporte leur vertèbres... Baisers de la putain visqueux d'aubes marines, Enguirlandant les nuits et les closes maisons, Vol de leurs doigts bagués s'abattant sur les pines Des michés entombés par les morte-saisons! Les femmes ont des baisers ourlés de flammes rousses Qui s'affalent en pleurs aux creux des lits défaits, Baisers fou de guerriers déferlant de la brousse Traînant des enfants morts et des rires de fées. Les femmes ont des baisers de lune, sortilèges D'entrailles et de nuits où veille le chagrin, Vaste comme l'horreur qui tombe grain à grain En goutte de sang lourd sur des ventres de neige. Baisers fouettés de vent qui suivent des bateaux, Sur le front qui se meurt baisers de fleurs et d'ombre. Baisers qui crucifient tes lèvres et qui sombre Et toi écartelé dans l'oubli des tombeaux... Mes soeurs ont des baisers brandons de vulves roses, Anses poivrées des culs dans l'automne éternel, Lèvres ointes d'humus et de sperme et de sel Nouées comme des morts au temps qui prend la pose. ...Mes baisers que la nuit et les femmes déchirent Que collent les vents froids aux girons des statues Mes baisers d'orphelin sur la fraîche laitue De ta bouche serrée où ma tendresse expire... Frédéric.
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charlinelou (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "fredelie"Les femmes ont des baisers que j'imagine perles, Gouttes de sang neigeux, sur un flot de satin, Rires fauves des dents, foudres des verts matins Sur ma peau trop polie la tendresse déferle. Les femmes ont des baisers soyeux comme les tresses, D'or (Saintes sur les sables romains). Ta bouche mon amour où s'accroche ma main, Dessine sous mes yeux un nimbe de tristesse... Les femmes ont des baisers aux senteurs de fougères, Alouette crevant un azur de corail, Lèvres battues des vents et des rouleaux d'émail, Angelot hurlant noir sous le tulle des glaires! Les femmes ont des baisers ornés de précipices, Où s'éboulent des cœurs tatoués de serments: "Mon fragile boxeur que j'orne de rubans" "Sur tes reins en berceau pleure ton Eurydice"... Baisers de soir tombant sur un front de ténèbres, Femme aux hanches émues crêpées de sanglots noirs, Veuves haubanées de roses aux nuques des bagnards, Qui d'un baiser d'aurore emporte leur vertèbres... Baisers de la putain visqueux d'aubes marines, Enguirlandant les nuits et les closes maisons, Vol de leurs doigts bagués s'abattant sur les pines Des michés entombés par les morte-saisons! Les femmes ont des baisers ourlés de flammes rousses Qui s'affalent en pleurs aux creux des lits défaits, Baisers fou de guerriers déferlant de la brousse Traînant des enfants morts et des rires de fées. Les femmes ont des baisers de lune, sortilèges D'entrailles et de nuits où veille le chagrin, Vaste comme l'horreur qui tombe grain à grain En goutte de sang lourd sur des ventres de neige. Baisers fouettés de vent qui suivent des bateaux, Sur le front qui se meurt baisers de fleurs et d'ombre. Baisers qui crucifient tes lèvres et qui sombre Et toi écartelé dans l'oubli des tombeaux... Mes soeurs ont des baisers brandons de vulves roses, Anses poivrées des culs dans l'automne éternel, Lèvres ointes d'humus et de sperme et de sel Nouées comme des morts au temps qui prend la pose. ...Mes baisers que la nuit et les femmes déchirent Que collent les vents froids aux girons des statues Mes baisers d'orphelin sur la fraîche laitue De ta bouche serrée où ma tendresse expire... Frédéric. Mes baisers sont chantés par ta bouche que j'aime, je goute ce chant doux au recoin de tes lèvres, et m'endors en rêvant à ce lièvre tapi dans l'antre tiède; aux fougères perlées, aux oiseaux des légendes... Charline♥
Modifié il y a 9 ans, le mercredi 3 juin 2015 à 22:53
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fredelie (clôturé)
il y a 9 ans
Je t'aime aussi, ma doucette, ma liqueur d'ange... Frédéric ♥
Modifié il y a 9 ans, le mercredi 3 juin 2015 à 22:57
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kouig (clôturé)
il y a 9 ans
il est juste un inconnu de ces hommes qui s'en rien dire parfois on s connait depuis si longtemps il n'ose pas j'ose pour lui il adore quand j'ose et parfois le gene et j'aime son sans gene aussi on a peur on a juste l'age de se dire "aime moi"!!!!!!!!!on s'est trouvé.............parce que le positif attire le positif.... un eclaire et la suite ?c'est a nous.....................entre ce projet et lui................................................................................................mais je n'oublie pas d'où je viens d'où je reviens........................et surtout la suite................. et si vous saviez comme je hume ..l'enfin..........................................................................................alors oui j'ai pris cette asurance de dire merde aussi .......................pffffffffffffffff juste...............hummmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm cette chanson cette cavaliére aux yeux masqués qui leve se voile!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!............................je szrais toujours cette reveuse et ce reveur...et oui loins comme d'ahb.................sauf...............chris offffffffffffffffffff
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fredelie (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "kouig"il est juste un inconnu de ces hommes qui s'en rien dire parfois on s connait depuis si longtemps il n'ose pas j'ose pour lui il adore quand j'ose et parfois le gene et j'aime son sans gene aussi on a peur on a juste l'age de se dire "aime moi"!!!!!!!!!on s'est trouvé.............parce que le positif attire le positif.... un eclaire et la suite ?c'est a nous.....................entre ce projet et lui................................................................................................mais je n'oublie pas d'où je viens d'où je reviens........................et surtout la suite.................et si vous saviez comme je hume ..l'enfin..........................................................................................alors oui j'ai pris cette asurance de dire merde aussi .......................pffffffffffffffff juste...............hummmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm cette chanson cette cavaliére aux yeux masqués qui leve se voile!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!............................je szrais toujours cette reveuse et ce reveur...et oui loins comme d'ahb.................sauf...............chris offffffffffffffffffff Je n'ai pas tout saisi...
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fredelie (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "mustang_40" Etc....etc........... merci d'etceterater avec tant de grâce . F.
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piquenique (clôturé)
il y a 9 ans
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Baisers sucrés, baisers salés, notes amères délices posés au centre et 4 coins de la sphère sur le corsage défait, dans les jupons relevés caresse sur le col de l'impudent et de l'aimé bulle de sensualité au creux de lèvres posées écrin de gourmandises, envies, désirs renouvelés ambroisie délicate fermant les yeux des baisés au creux des nuits étouffantes, de leurs drapés plume posée sur les paupières du non éveillé bécot volé sur les margelles des fontaines évidées aérien rayon de l'astre qui illumine la journée baisers folâtres nés dans les champs de blé coupés
Modifié il y a 9 ans, le jeudi 4 juin 2015 à 08:40
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romeo-juliette (clôturé)
il y a 9 ans
Volupté
Comme de leurs rameaux s'enveloppent les saules
Dont l'humble tronc se dérobe aux regards,
Dénoués dans nos jeux, laisse tomber, épars,
Tes noirs cheveux sur tes blanches épaules.
Autour de moi jette un bras nonchalant ;
Par un charme invincible à ma bouche attachée,
Sur mes genoux reste couchée,
Comme un capricieux enfant.
Et pour mourir tous deux dans une même extase,
Que sur mon sein ton sein se soulève éperdu !
Que dans mon souffle ardent ton souffle confondu
Des mêmes flammes nous embrase !
Ainsi deux sons de harpe ensemble vont mourir,
Ainsi deux échos se répondent,
Ainsi deux baisers se confondent,
Ainsi deux longs soupirs ne forment qu'un soupir.
Charles Dovalle (1807-1829)
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Citation de "romeo-juliette"Volupté Comme de leurs rameaux s'enveloppent les saules Dont l'humble tronc se dérobe aux regards, Dénoués dans nos jeux, laisse tomber, épars, Tes noirs cheveux sur tes blanches épaules. Autour de moi jette un bras nonchalant ; Par un charme invincible à ma bouche attachée, Sur mes genoux reste couchée, Comme un capricieux enfant. Et pour mourir tous deux dans une même extase, Que sur mon sein ton sein se soulève éperdu ! Que dans mon souffle ardent ton souffle confondu Des mêmes flammes nous embrase ! Ainsi deux sons de harpe ensemble vont mourir, Ainsi deux échos se répondent, Ainsi deux baisers se confondent, Ainsi deux longs soupirs ne forment qu'un soupir. Charles Dovalle (1807-1829) bonjour Roméo, alors dis-moi... elle est si jolie que çà nath?
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