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Je suis née dans la blancheur lactée
D'une aurore rosée d'un joli mois d'été,
De la plume aérienne d'un poète rêveur
Qui me dessinait à ses nocturnes heures.
Vénus sortant de la torpeur qui assaille
Le peuple des ombres et leurs murailles,
Il a peint en mon coeur un océan purificateur
Pour raviver des anciennes vies leurs ardeurs.
Nue au milieu du ressac qui bat les falaises,
Nimbée de rosée volée à la forêt et sa glaise,
Il me vêt de son verbe, de l'étreinte de ses bras,
Combat le dragon pour que je n'aie froid.
Point de fioritures ou de ligne excédentaire
Entre les pages ternies d'un recueil millénaire,
Mais l'écume de mots nouveaux embryonnaires
S'éveillant à la caresse d'un soleil vert.
Je suis née cette heure dans la blancheur lactée
De soupirs, sourires et regards échangés,
Tendres souffles neufs émergeant des atours,
Délicieuse maestria silencieuse au creux du jour.
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Magnifique Morga
Laisse moi te bercer dans mes bras
Quelques heures
Pour calmer tes pleurs
Tout au long des jours
Jusqu’à ce que tu me donnes ton amour
Modifié il y a 5 ans, le samedi 22 juin 2019 à 13:56
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Bisou Morganna
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de cette source unique
Où se reflètent soleil et lune,
Où le loup et la biche, le faucon et la colombe,
Où l'aigle et la tourterelle viennent boire ensemble, heureux.
De fait, comment ceux qui boivent à la fontaine une
Pourraient-ils longtemps continuer à rester deux?
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de cette vasque pacifique
Qui laisse se révéler au même instant sa surface et son fond.
Son calme complet attire le chêne et sa branche éployée
Et la feuille mourante, fascinée par sa sombre clarté,
N'aspire qu'à s'y plonger, s'y perdre et noyer.
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de cet oeil limpide
Qui n'est en fait que larme pure.
Que l'amour qui l'a jadis fondu comme le miel
Lui permette, en un seul reflet,
De devenir un autre ciel.
Souviens-toi de la fontaine de souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de la Mère de la mer.
Quand tu sens la brûlure du manque et de la souffrance,
elle l'apaisera. Elle viendra compléter, que dis-je combler;
aussi exactement que les deux moitiés d'une jarre brisée
s'imbriquent l'une dans l'autre;
cette absence qui est ta désespérance.
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de la Mère de la mer,
Mère des tempêtes et des zéphyrs, Mère du doux et de l'amer.
Elle siège en ton coeur comme l'éclair.
Pour que rien n'obstrue sa présence,
Deviens seulement transparence.
Toi qui a bu le philtre de Souvenance,
Toi qui as la mémoire la plus longue,
L'avenir désormais t'appartiens
Pour peu que tu te rappelles
Et que tu te libères des liens.
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de ce jour magique
Qui est pour toi celui du grand départ
Ainsi que celui du grand retour.
Souviens-toi de cet instant fatidique
Où confluent l'origine et le but, où sont dépassés la jeunesse et l'amour.
Car qu'est-ce que la jouvence
S'il n'y a pas Souvenance?
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Par Jacques Vigne
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Citation de blonq
Magnifique Morga
Laisse moi te bercer dans mes bras
Quelques heures
Pour calmer tes pleurs
Tout au long des jours
Jusqu’à ce que tu me donnes ton amour
Quelle douceur que tes quelques vers
Une invitation, un bel imaginaire
Une tendresse en devenir
Une promesse de bel avenir.
Bien le bonjour bisou
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Citation de schal123
Bisou Morganna
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de cette source unique
Où se reflètent soleil et lune,
Où le loup et la biche, le faucon et la colombe,
Où l'aigle et la tourterelle viennent boire ensemble, heureux.
De fait, comment ceux qui boivent à la fontaine une
Pourraient-ils longtemps continuer à rester deux?
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de cette vasque pacifique
Qui laisse se révéler au même instant sa surface et son fond.
Son calme complet attire le chêne et sa branche éployée
Et la feuille mourante, fascinée par sa sombre clarté,
N'aspire qu'à s'y plonger, s'y perdre et noyer.
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de cet oeil limpide
Qui n'est en fait que larme pure.
Que l'amour qui l'a jadis fondu comme le miel
Lui permette, en un seul reflet,
De devenir un autre ciel.
Souviens-toi de la fontaine de souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de la Mère de la mer.
Quand tu sens la brûlure du manque et de la souffrance,
elle l'apaisera. Elle viendra compléter, que dis-je combler;
aussi exactement que les deux moitiés d'une jarre brisée
s'imbriquent l'une dans l'autre;
cette absence qui est ta désespérance.
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de la Mère de la mer,
Mère des tempêtes et des zéphyrs, Mère du doux et de l'amer.
Elle siège en ton coeur comme l'éclair.
Pour que rien n'obstrue sa présence,
Deviens seulement transparence.
Toi qui a bu le philtre de Souvenance,
Toi qui as la mémoire la plus longue,
L'avenir désormais t'appartiens
Pour peu que tu te rappelles
Et que tu te libères des liens.
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Souviens-toi de ce jour magique
Qui est pour toi celui du grand départ
Ainsi que celui du grand retour.
Souviens-toi de cet instant fatidique
Où confluent l'origine et le but, où sont dépassés la jeunesse et l'amour.
Car qu'est-ce que la jouvence
S'il n'y a pas Souvenance?
Souviens-toi de la fontaine de Souvenance
Puisse toujours son eau te suivre en ta partance.
Par Jacques Vigne
Bien le bonjour mon beau,
Cela fait bien longtemps...
Joli choix de partage.
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Wouahou super j'adore t'on commentaires
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Citation de peoudie
Wouahou super j'adore t'on commentaires
Heureuse de susciter tant d'émoi... Lol
Merci
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Morganna
De ta tige détachée,
Pauvre feuille desséchée,
Où vas-tu ? — Je n'en sais rien.
L'orage a frappé le chêne
Qui seul était mon soutien.
De son inconstante haleine,
Le zéphyr ou l'aquilon
Depuis ce jour me promène
De la forêt à la plaine,
De la montagne au vallon.
Je vais où le vent me mène.
Sans me plaindre ou m'effrayer,
Je vais où va toute chose,
Où va la feuille de rose
Et la feuille de laurier.
Antoine-Vincent Arnault.
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Citation de morganna
Je suis née dans la blancheur lactée
D'une aurore rosée d'un joli mois d'été,
De la plume aérienne d'un poète rêveur
Qui me dessinait à ses nocturnes heures.
Vénus sortant de la torpeur qui assaille
Le peuple des ombres et leurs murailles,
Il a peint en mon coeur un océan purificateur
Pour raviver des anciennes vies leurs ardeurs.
Nue au milieu du ressac qui bat les falaises,
Nimbée de rosée volée à la forêt et sa glaise,
Il me vêt de son verbe, de l'étreinte de ses bras,
Combat le dragon pour que je n'aie froid.
Point de fioritures ou de ligne excédentaire
Entre les pages ternies d'un recueil millénaire,
Mais l'écume de mots nouveaux embryonnaires
S'éveillant à la caresse d'un soleil vert.
Je suis née cette heure dans la blancheur lactée
De soupirs, sourires et regards échangés,
Tendres souffles neufs émergeant des atours,
Délicieuse maestria silencieuse au creux du jour.
MORGANNA – l’aurore perpétuelle
Mon sein endolori de t’avoir tant cherchée
Orpailleuse indolente derrière tes mots cachée
Ravira les éclairs dont tu zèbres mes nuits
Gardera la lumière de tes aurores inouïes
Aux parfums subtils alanguis dans ton sillage
Ne résistera rien de mes anciens naufrages
Naviguer sans phare vers toi pour tout épicentre
Atteindre par ta naissance la douceur de ton ventre
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Citation de arno35000
MORGANNA – l’aurore perpétuelle
Mon sein endolori de t’avoir tant cherchée
Orpailleuse indolente derrière tes mots cachée
Ravira les éclairs dont tu zèbres mes nuits
Gardera la lumière de tes aurores inouïes
Aux parfums subtils alanguis dans ton sillage
Ne résistera rien de mes anciens naufrages
Naviguer sans phare vers toi pour tout épicentre
Atteindre par ta naissance la douceur de ton ventre
Harassée de solitude, au zénith du jour illuminé,
Je fermerai les yeux à l'ombre d un peuplier,
De par le chant de ses feuilles myrifiques bercée,
Je sentirai le baiser de mon Zéphir se poser,
Délicat comme l'écume des premières lueurs,
Ses mots nuit et jour raviront le coeur de mes heures.
Boire infiniment de ton monde et tes lèvres la saveur,
Poser enfin les valises de mon coeur bourlingueur.
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Citation de morganna
Harassée de solitude, au zénith du jour illuminé,
Je fermerai les yeux à l'ombre d un peuplier,
De par le chant de ses feuilles myrifiques bercée,
Je sentirai le baiser de mon Zéphir se poser,
Délicat comme l'écume des premières lueurs,
Ses mots nuit et jour raviront le coeur de mes heures.
Boire infiniment de ton monde et tes lèvres la saveur,
Poser enfin les valises de mon coeur bourlingueur.
MORGANNA – les routes de l’oyat
M’enivrer sans relâche de ces temps suspendus
Où nos imaginaires jusqu’en des heures indues
Ravissent à la distance ses chimères d’impossible
Géographient les routes à nos cœurs accessibles
Allongée sur la dune que les oyats caressent
Nue sur ton lit de sable dans tes rêves tu paresses
Ne retenant du vent que les douces harmonies
Accroissant mon désir de te fondre en mes nuits
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Citation de arno35000
MORGANNA – les routes de l’oyat
M’enivrer sans relâche de ces temps suspendus
Où nos imaginaires jusqu’en des heures indues
Ravissent à la distance ses chimères d’impossible
Géographient les routes à nos cœurs accessibles
Allongée sur la dune que les oyats caressent
Nue sur ton lit de sable dans tes rêves tu paresses
Ne retenant du vent que les douces harmonies
Accroissant mon désir de te fondre en mes nuits
Bleu d'azur avivant mes nuits d'encre de chine,
Je sombrerai dans le cobalt abyssal de tes mots
La route nous éloignant est aiguille vipérine
Qui m'empêche d'aspirer à l'aisance du repos.
Les lanternes accrochées aux branches du chêne
Seront notre ciel à l'été qui naît à son tour
A mes cheveux, tresses d'oyats et fleurs naines
Mêleront nos doigts et nos mondes au même jour.
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