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Longtemps j'ai erré au travers des ombres sans nom glissant entre elles comme un spectre en réclusion Laissant ternir ma lumière au profit des trublions Taisant mon coeur, ouvrant les yeux non sans raison J'ai laissé mes mains, déchirer les papiers de soie mes larmes inonder le sol immuable désséché et froid. J'ai offert mon souffle aux cris de l'âme aux abois j'ai clos les portes de mes pensées d'autrefois. Mes pieds ont suivi le chemin fait de galets glacés Se déchirant eux et mes mains aux épines des rosiers Ma robe éphémère aux branches mortes s'est accrochée morceaux épars d'une illusion, d'une vie, d'une nudité. J'ai vécu le vent qui se joue de tout et fermé les yeux sa danse sur ma peau m'infligeant tant coups que voeux Les rires sarcastiques des ombres résonnant entre eux Une nuit sans fléchir j'ai ramené le coton du boute feu Inspiration démone qui des jours durant tint le devant J'ai senti aux alentours les hurlements des revenants et j'ai tenu coits craintes et amers ressentiments J'ai arraché des murs le lourd pourpoint étouffant. Longtemps j'ai erré au travers des ombres sans nom Trainant ma lumière utopique entre dieux et démons J'ai ouvert les yeux sur un nouvel immaculé horizon J'ai caressé et aime ton visage,ton nom, nos pulsions.
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viril1966 (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "rloman"Les hommes ont peut etre inventé le feu mais les femmes jouent avec ... mdr,pas faux
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