fredvienne

poèmes lesbiens...

il y a 7 ans
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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

pourquoi pas ??

ode à la femme libérée ??

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Tu m’as adoubée de ton amour

Je marche lentement
parmi la soie de l’aube,
adossée contre la cathédrale des futaies,
ma tunique de soie blanche volette au gré du souffle,

mes bas resplendissent
sur l’aile de l’été,
mes escarpins effleurent les fleurs des chemins,
et tu m’accompagnes, ô mon amante, ma Douceur,

toi que j’ai connue
un jour pareil à celui-ci
alors que j’errais au Mans,
à la recherche d’un travail.

Des fontaines jaillissaient au gré des psaumes de l’été,
je n’avais que quinze ans,
et j’ignorais tout des strophes de l’amour
quand je t’ai rencontrée un matin de mai,

j’ai tressailli de joie
devant l’émoi de ton visage,
et les roses d’or de ta beauté,
tu as souri à ma vue,

tu m’as prise par le bras,
avenante, puis, sans mot dire,
tu m’as conduite
en la chambre de ton gynécée,

tu as effeuillé les lys de mes vêtements,
et tu m’as appris les secrets des prêtresses de Sappho,
j’ai connu avec toi l’ivresse de la Chair,
les sanglots de nos ruts,

et tu m’as adoubée de ton amour
depuis, il ne se passe pas de jours
sans que je ne vante ta Beauté
et la rime de notre Jouissance, si belle et si douce !

Sophie Rivière

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Je chante l’astre de ta splendeur

Les rameaux se balancent
dans le silence,
au loin, là où la terre rejoint le ciel,
là où agonise le soleil.

Assise contre l’arc de tes hanches,
parmi le refrain d’une brise,
je te récite à genoux,
ô mon amante,

des strophes de langueur qui te conduisent
vers les rives de la Grâce,
c’est l’heure exquise des offrandes,
je chante la royauté de ta Beauté,

le parfum de tes voluptés, et l’astre de ta splendeur.
Levons-nous maintenant,
car tombe la brune,
nos robes volettent au gré des rimes du vent,

le crissement de nos bas
invoque l’appel du désir
quand nous marchons paume contre paume
dessus l’ombre des roses,

parfois, je dépose sur la soie de tes lèvres
l’aile d’un baiser.
A notre arrivée dans notre borde,
après le souper, dans notre chambre,

je redécouvrirai en robe de nudité comme toi,
ô ma Vénérée,
le rire de ton corps si doux,
et la grâce infinie de nos fêtes charnelles,

car ne vous en déplaise, messieurs les censeurs,
il n’y a rien de beau que deux femmes
bramant à la face du monde
la magnificence de leurs Amours si belles et si pures !

Sophie Rivière

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

J’ôtai le lys de tes vêtements,

Je marche parmi les rues de Paris
dans le charme de l’aurore,
seule la scansion de mes escarpins rompt
la lumière du silence,

je vais vers toi, ma Vénérée,
toi que je rencontrai
un jour pareil à celui-ci
alors que tu errais au Mans,

le fruit rouge de ta bouche
luisait dans la clarté de l'automne,
émue par ta beauté,
je t’invitai en mon gynécée,

puis je te conduisis en ma chambre,
et sans mot dire,
je te renversai sur ma couche,
ensuite, devenue farouche,

j’ôtai lentement le lys de tes vêtements,
je fis de même,
je te possédai malgré tes protestations,
bientôt ma langue et mes mains

découvrirent le tertre de tes seins
fiers et lourds,
et la presqu’île de ton pertuis
que j’enivrai des heures durant,

tes larmes de liesse
montèrent jusqu’aux solives du zénith,
jusqu’à ce que jaillit
l’acmé de ton miel d’amour.

Depuis lors,
ma Douce, ma Princesse, tu es mienne,
et je te conte, nuit après nuit
la splendeur de nos amours si belles et si féminines !

Sophie Rivière

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

alors ??

j'adore cette façon d'écrire !!!

merci sophie

et t'es très belle en plus!!

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Ma chair a fêté le soleil de ta chair

La lune vient de se lever et
veille sur les boucles de ta chevelure blonde
qui descend le long de tes reins,
et l’autel de tes seins

que je célèbre depuis la brune,
ô ma Princesse d’harmonie,
nos robes, nos culottes,
nos bas de soie, et nos escarpins

gisent au pied de notre couche.
Ma chair a fêté voilà peu le soleil de ta chair,
j’ai glané les algues de ta Jouissance, et tu reposes,
délicate,

contre l’urne de mes hanches,
et j’ai bu le lait de ta tendresse
quand tu m’as avoué
la soie de ton amour.

Les murs de notre borde conservent
encore les sanglots de ta volupté
que tu as hurlés par delà
les duchés d’or et de vent,

par delà les cités de fer
où ne règne que l’ennui.
Tu te reposes, maintenant, alanguie,
et tu dors,

toi qui es devenue prêtresse de Lesbos
comme moi,
soudain, tu t’éveilles,
tu caresses insensiblement

mes seins fiers et lourds, l’hermine de mon pertuis,
et avec la fontaine de ta voix,
tu me lances à la fois timide et farouche :
encore mon Amour, c’est si bon, c’est si doux !

Sophie Rivière

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Il n’y a rien de plus beau au monde que la grâce de la Féminité

Dans les bocages,
s’élèvent des guenilles de brume,
des oiseaux griffent le glaive des cieux,
nous nous promenons, main dans la main,

nos robes volettent au gré du souffle
parmi les bois et les bocages du Maine,
nos bas de soie brasillent,
partout monte le motet du printemps,

je t’attire à moi, parfois,
ma Sirène, mon amante,
et je dépose sur l’aile de tes lèvres
le psaume d’un baiser,

tu es si belle
que les arbres des forêts te révèrent
et s’ouvrent au vent de tes escarpins,
ô toi qui es es ma Princesse, mon Élue.

Voilà peu, à ta vue, j’ai parjuré ma foi,
et je suis devenue tienne,
j’ai laissé derrière moi ma maison
et mon époux pour me consacrer à te chanter,

moi qui ne suis
qu’une humble poétesse,
tu m’as initiée aux
langueurs enflammées de la Chair,

et il se se passe pas d’instant
sans que je ne t’étreigne
sur notre couche
ou les mousses des forêts,

car il n’y a rien de plus beau au monde
que notre Jouissance,
et
la grâce de la Féminité !

Sophie Rivière​

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Je t’apporte, ô ma cousine, ô mon Amour, des lys

Je t’apporte
ô ma cousine, ô mon Amour,
entre tes beaux bras blancs,

des lys et des asphodèles
que j’ai cueillis pour toi à l’aurore dans la forêt
alors que tu dormais encore,

alanguie
par le charme de nos étreintes.
Je t’ai rejointe cette nuit dans ton lit,

tandis que tu gémissais de peur
au gré des éclairs et des orages
qui ont fait trembler les fenêtres de notre borde,

j’ai étreint, nue comme toi, des heures durant,
le continent de ta chair si douce
et si belle,

j’ai découvert la cathédrale de tes seins,
le sourire de l’urne de tes hanches,
l’émeraude de ton clitoris,

mais plus encore, tu as gémi de bonheur
quand mes doigts ont pénétré
l’encens de ton vagin

jusqu’à la grotte de ta matrice,
j’ai glané en mes mains
le miel de ta Jouissance que nous avons bu,

puis, nous nous sommes endormies,
entrelacées et heureuses,
nous vivrons dorénavant en ce lieu

qui a vu naître
l’éclosion de nos blanches noces,
ô mon Élue !

Sophie Rivière

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Offre-moi le calice de ta bouche

Quand je te quitterai tout à l’heure
pour quelques heures, ma Douce,
offre-moi le calice de ta bouche,

toi qui m’ensorcelles,
toi qui m’as éveillée
aux roses de l’Amour.

Te souviens-tu,
je t’ai rencontrée à l’aube,
près de la cathédrale Notre-Dame,

je venais du Maine,
j’errais dans Paris
à la recherche d’un travail,

ma robe de lin flottait
parmi la cavatine du vent,
mon sac à main se balançait à mon épaule,

mes bas de soie luisaient au soleil de mai,
seule la scansion de mes escarpins
brisait l’eau du silence.

Je n’avais que dix-sept ans,
et j’ignorais tout de l’amour
quand tu m’as abordée sous un prétexte futile,

nous nous sommes promenées
sur les quais de Seine,
tu m’as invitée dans ta chambre,

et sans mot dire, tu m’as conduite sur ta couche,
tu m’as effeuillée et j’ai connu
ta robe de peau contre mes seins lourds,

l’onction de ton pertuis dessus le mien,
les sanglots de mon rut,
et le miel de ma cyprine

que nous avons partagée,
depuis lors, mon Epousée,
nous fêtons chaque jour le sceau de notre Passion !

Sophie Rivière

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Une bel après midi habituel et ennuyeux

une petite phrase a tout changé

Puis une quelques lignes,

Puis une conversation,

Puis je n'ai plus pu me passer de toi,

Toujours envi de te parler,

Toujours envi de t'entendre

Toujours vouloir être à tes côtés.

Ce que je pensais être amitié était amour,

Amour plus fort chaque jour,

Amour sans limites,

Amour tellement profond.

Tu n'étais pas libre, tu n'aimais pas les femmes,

Peu importe je voulais juste voir ta joie et ton bonheur.

Ce n'était pas le bon, je t'ai consolé,

Mais jamais je n'aurais espéré que toi,

La femme la plus merveilleuse,

S'interesse à quelqu'un comme moi.

Quel bonheur cela a été lors de notre premier baiser!

Malgré les difficultés

Malgré les problèmes de santé,

Malgré les doutes,

Malgré les peurs,

Nous nous sommes accrochées.

Une vie sans toi?

Je ne peux l'envisager!

Une vie sans t'aimer?

Alors je ne serai plus de ce monde!

Tu as beau avoir douté,

T'être éloignée,

Jamais je n'ai cessé de croire,

De garder l'espoir,

Qu'un jour nous vivrons ensemble.

Pour moi ça sera toujours toi,

Toi seule qui guide mes pas,

Qui fait battre mon coeur,

Qui fait rayonner ma vie.

Je t'aime ma chérie,

Princesse de ma vie,

Reine de mes nuits,

Je t'aime d'un amour infini

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

cela vous plait il ??
sinon je supprime ce post !


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