Pourquoi
Il faudrait rester là, et puis attendre, ne plus attendre que cet autre, aux mouvements de mer…
Celui qui va, et qui revient dans ses jusants, quand le silence l’exagère, à faire battre le cœur.
Il faudrait reste là, dans le secret des murs, entre langueur et solitude au miroir des phrases…
Avec, la poésie entre deux portes, entre deux portes de secours, à faire semblant de vivre, des semblants de « peut-être »…
Il faudrait reste là, noyer sa solitude et sa désespérance….
Quand l'aube pousse ses rengaines, ses « aimer » pour toujours…
Et qu’elle nous laisse là
Pourquoi n'es-tu pas là, toi ! Toi qui portais mes mains...
Toi qui passais dans l'ombre attendant le signal
Ignorante aux accords encerclés du destin
Pourquoi n'es-tu pas là, toi ! Toi qui voulais semer
Jusqu‘au creux de ton ventre la tendresse qu'on enferme
Toi… de nuits blanches si blanches épousées des haleines…
D’aube échevelée… maquillant sur les murs
Tous les bleus de ton eau
Pourquoi n'es-tu pas là, toi ! Du plus beau jeu de rôle
En batailles de baisers…
Hors du temps et du coeur
Débordant de la chambre, ouvrante aux souvenirs
Pourquoi n'es-tu pas là… Toi !