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J'ai posé mon pied sur les lacs d'eau de rosée traçant des cercles d'étoiles dans l'ondée Aussi légère qu'une feuille rose de pêcher j'ai volé avec les libellules bleues enjouées Le vent coquin souffle dans les cheveux emmêlés la robe incandescente brûle les champs fanés Laissant traces dans les sillons des frais semés la terre se réveille pour la sarabande endiablée Sonnez campanules dans la campagne réveillée fée je viendrai à votre calice me désaltérer Rais de soleil sur le coeur hier encore fatigué le printemps reprend sa place dans les hivernés
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j'ai posé le pied sans une merde de chien, ça ne fait pas le même effet
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romeo-juliette (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna"J'ai posé mon pied sur les lacs d'eau de rosée traçant des cercles d'étoiles dans l'ondée Aussi légère qu'une feuille rose de pêcher j'ai volé avec les libellules bleues enjouées Le vent coquin souffle dans les cheveux emmêlés la robe incandescente brûle les champs fanés Laissant traces dans les sillons des frais semés la terre se réveille pour la sarabande endiablée Sonnez campanules dans la campagne réveillée fée je viendrai à votre calice me désaltérer Rais de soleil sur le coeur hier encore fatigué le printemps reprend sa place dans les hivernés Soulève ta paupière close Qu’effleure un songe virginal ; Je suis le spectre d’une rose Que tu portais hier au bal. Tu me pris encore emperlée Des pleurs d’argent de l’arrosoir, Et parmi la fête étoilée Tu me promenas tout le soir. Ô toi qui de ma mort fus cause, Sans que tu puisses le chasser Toute la nuit mon spectre rose A ton chevet viendra danser. Mais ne crains rien, je ne réclame Ni messe, ni De Profundis ; Ce léger parfum est mon âme Et j’arrive du paradis. Mon destin fut digne d’envie : Pour avoir un trépas si beau, Plus d’un aurait donné sa vie, Car j’ai ta gorge pour tombeau, Et sur l’albâtre où je repose Un poète avec un baiser Ecrivit : Ci-gît une rose Que tous les rois vont jalouser Théhile GAUTIER (1811-1872) dans "Le spectre de la rose" Bonne nuit, beaux rêves Juliette
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kouig (clôturé)
il y a 9 ans
il y a cette virgule sur ton visage une meche de cheveux rebelle qui suivra ton regard cette lumiére qui retera ce regard de lionne ce sourire qui dira "cherche moi" ce clin d'oeil gamine et si fragile qui fera toujours sentir que cette nana là on ne peux que l'apprécié ce regard garde le reste fidele rebelle tu est est cette discrete qu'on apprécie on appelle ça une personne de valeur!!! chutttttttttttttttttttttttttttttttt
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Citation de "rloman"Citation de "je.suis.river.song.la.vraie"j'ai posé le pied sans une merde de chien, ça ne fait pas le même effet Fais pas chier tu ne fais pas tout seul ?
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piquenique (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "romeo-juliette"Citation de "morganna"J'ai posé mon pied sur les lacs d'eau de rosée traçant des cercles d'étoiles dans l'ondée Aussi légère qu'une feuille rose de pêcher j'ai volé avec les libellules bleues enjouées Le vent coquin souffle dans les cheveux emmêlés la robe incandescente brûle les champs fanés Laissant traces dans les sillons des frais semés la terre se réveille pour la sarabande endiablée Sonnez campanules dans la campagne réveillée fée je viendrai à votre calice me désaltérer Rais de soleil sur le coeur hier encore fatigué le printemps reprend sa place dans les hivernés Soulève ta paupière close Qu’effleure un songe virginal ; Je suis le spectre d’une rose Que tu portais hier au bal. Tu me pris encore emperlée Des pleurs d’argent de l’arrosoir, Et parmi la fête étoilée Tu me promenas tout le soir. Ô toi qui de ma mort fus cause, Sans que tu puisses le chasser Toute la nuit mon spectre rose A ton chevet viendra danser. Mais ne crains rien, je ne réclame Ni messe, ni De Profundis ; Ce léger parfum est mon âme Et j’arrive du paradis. Mon destin fut digne d’envie : Pour avoir un trépas si beau, Plus d’un aurait donné sa vie, Car j’ai ta gorge pour tombeau, Et sur l’albâtre où je repose Un poète avec un baiser Ecrivit : Ci-gît une rose Que tous les rois vont jalouser Théhile GAUTIER (1811-1872) dans "Le spectre de la rose" Bonne nuit, beaux rêves Juliette […] Le désir la picote Sous sa cotte, Et souvent elle doit Mettre un doigt Qui longtemps y repose Sur sa rose. Le dard raide et fumant D’un amant Ferait mieux son affaire, Mais que faire Quand on est seule au lit Et qu’on lit Un roman érotique Spermatique, Qui fait rentrer le bras Sous les draps ? La main partout lutine, Libertine, Agace le bouton Du téton Qui, sentant la caresse Se redresse, Passe au ventre poli Sans un pli, Tâte les fesses, rondes Mappemondes, Entrouvre les poils longs, Bruns ou blonds Et glisse triomphante Dans la fente Où, sous le capuchon Folichon, Le clitoris s’abrite, Rose ermite […] -T. Gautier
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