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Coupe de cristal au coeur de mes mains de rosée Je respirerai l'eau de cette terre nourricière Plongée dans le décor automnal de l'outrancière Eveille toi, dame, je me mettrai à tes pieds Spectrale présence au dedans tes brumes moirées Abreuve l'homme, et noie son âme usufruitière Glisse tes griffues au sein de ses quiètes chaumières Compose ta tierce, dame, avant de ta place céder.
Modifié il y a 9 ans, le mardi 6 octobre 2015 à 09:02
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romeo-juliette (clôturé)
il y a 9 ans
Brume, brouillard. Aux yeux la brume est comme un voile évanescent Fluide et rassurante elle est aussi légère, Les silhouettes, contours estompés, tremblotants, Mâts et voiles semblent léviter sur la mer. Dans le brouillard pas de bruit ni de mouvement, Les sons y sont étouffés, plus qu’atténués, Les choses ne se voient qu’au tout dernier moment On s’y déplace contraint et exténué. Même les mots nous montrent la différence, Brouillard étant bien moins amène que brume, Il se coupe au couteau, elle est transparence. Brume diffuse, brouillard et amertume. Le Soleil à lui seul dissipe la brume, Associé au vent le brouillard il chasse mieux, Et le jour prend le dessus sur ce qui fume, Tout ce qui nous entoure devient lumineux, Nous sommes tels les navires dans le brouillard, Lumières allumées, sirène hurlante, Nous avançons mains tendues nous fiant au hasard, Le passé est repère dans la déferlante. Notre avenir nous semble souvent bien trouble, Parfois on distingue, trop souvent aveugles, Les yeux grands ouverts on fini par voir double, Et nous avançons vers la corne qui beugle. Puis l’espace d’un court instant tel le Soleil, La Lumière dissipe toutes les vapeurs, Et la vie a un sens dès lors que tout balaye. La voie et le chemin sont clairs nets et sans peurs. (Jean-François Mercier-Goas)
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Citation de "romeo-juliette"Brume, brouillard. Aux yeux la brume est comme un voile évanescent Fluide et rassurante elle est aussi légère, Les silhouettes, contours estompés, tremblotants, Mâts et voiles semblent léviter sur la mer. Dans le brouillard pas de bruit ni de mouvement, Les sons y sont étouffés, plus qu’atténués, Les choses ne se voient qu’au tout dernier moment On s’y déplace contraint et exténué. Même les mots nous montrent la différence, Brouillard étant bien moins amène que brume, Il se coupe au couteau, elle est transparence. Brume diffuse, brouillard et amertume. Le Soleil à lui seul dissipe la brume, Associé au vent le brouillard il chasse mieux, Et le jour prend le dessus sur ce qui fume, Tout ce qui nous entoure devient lumineux, Nous sommes tels les navires dans le brouillard, Lumières allumées, sirène hurlante, Nous avançons mains tendues nous fiant au hasard, Le passé est repère dans la déferlante. Notre avenir nous semble souvent bien trouble, Parfois on distingue, trop souvent aveugles, Les yeux grands ouverts on fini par voir double, Et nous avançons vers la corne qui beugle. Puis l’espace d’un court instant tel le Soleil, La Lumière dissipe toutes les vapeurs, Et la vie a un sens dès lors que tout balaye. La voie et le chemin sont clairs nets et sans peurs. (Jean-François Mercier-Goas) joli celui là... j'aime bisou mon Roméo
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romeo-juliette (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna" Compose ta tierce, dame, avant de ta place céder. Laquelle ? la majeure FA-LA ou la mineure FA-dièse LA ? montante ou descendante ? La mineure me va, pour toi j'ai un petit faible ! Et de préférence la montante, pour ne pas jouer la condescendance Je te laisse la majeure, symbole du fort montante ou descendante question d'opportunité ! Bon (ou bonne , les deux se disent ?) après-midi
Modifié il y a 9 ans, le mardi 6 octobre 2015 à 12:58
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Citation de "romeo-juliette"Citation de "morganna" Compose ta tierce, dame, avant de ta place céder. Laquelle ? la majeure FA-LA ou la mineure FA-dièse LA ? montante ou descendante ? La mineure me va, pour toi j'ai un petit faible ! Et de préférence la montante, pour ne pas jouer la condescendance Je te laisse la majeure, symbole du fort montante ou descendante question d'opportunité ! Bon (ou bonne , les deux se disent ?) après-midi notes et arpèges se déclinent sur la peau du papier nu glissant sur l'oreille autant que sur les courbes tracées consonnances aux milles sons entremêlés crescendo les doigts se perdront sur la partition bisou bonne journée
Modifié il y a 9 ans, le mercredi 7 octobre 2015 à 08:36
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Valse des brumes et valse des coeurs dans l'arrière temps fatigué à ses heures Ame spectrale en quête de repos au sein du monde, de son ventre, son dos Sensibilité éveillée au moindre vent déambule le froid dehors dedans Richesse des couleurs et des mots embruns de la caresse des maux Coeur glacé aux reflets mordorés laisse glisser son sang cristallisé Eveil de ce qui fût, ce qui sera loin l'ombre des gouffres, ses rats
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