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C'est le coin des poètes il me semble. Oh! Je ne vais pas me mesurer à vous, mais je vais m'essayer un peu. Je marche en un désert fait de pierres et de fer Que le soleil consume en des fusions d'enfer Je marche en une rue qu'un soleil évapore, Sous un ciel lourd de bleu, un ciel indifférent, Je peine de chercher et de chercher encore Le port où aborder à l'abri du néant. Je plane en un cosmos épris de lassitude Où le soleil m'aveugle de ma solitude. Je flotte en des lueurs qui vident ma pensée En des rayons hantés par des rayons d'absence Je me perds et ne peux en elles m'évader Tant sont loins souvenirs, rêves et espérances. Je ne sens plus en moi souffrir que le présent... Un port où aborder à l'abri du néant !
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Très joli Bravo. Continuez
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Citation de "uneetoilefilantedansunebouteille"C'est le coin des poètes il me semble. Oh! Je ne vais pas me mesurer à vous, mais je vais m'essayer un peu.
Je marche en un désert fait de pierres et de fer
Que le soleil consume en des fusions d'enfer
Je marche en une rue qu'un soleil évapore,
Sous un ciel lourd de bleu, un ciel indifférent,
Je peine de chercher et de chercher encore
Le port où aborder à l'abri du néant.
Je plane en un cosmos épris de lassitude
Où le soleil m'aveugle de ma solitude.
Je flotte en des lueurs qui vident ma pensée
En des rayons hantés par des rayons d'absence
Je me perds et ne peux en elles m'évader
Tant sont loins souvenirs, rêves et espérances.
Je ne sens plus en moi souffrir que le présent...
Un port où aborder à l'abri du néant !
Quelle tristesse évoquée dans la beauté de la force d'un dire !
Mais...aussi...
Parfois, il arrive que la rime,
ne rime que sur le désert de son arrime,
perdue dans l’immensité de son tourment,
voyage au sein d’une prison qui lui ment,
interdisant son être de chair et de sens,
de lui faire entrevoir d’un port sa présence.
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Citation de "sibelius"Très joli Bravo. Continuez
Merci. Vos encouragements m'incitent à poursuivre. Très important de trouver un écho .
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Citation de "uneetoilefilantedansunebouteille"Citation de "rienousipeu"Citation de "uneetoilefilantedansunebouteille"C'est le coin des poètes il me semble. Oh! Je ne vais pas me mesurer à vous, mais je vais m'essayer un peu. Je marche en un désert fait de pierres et de fer Que le soleil consume en des fusions d'enfer Je marche en une rue qu'un soleil évapore, Sous un ciel lourd de bleu, un ciel indifférent, Je peine de chercher et de chercher encore Le port où aborder à l'abri du néant. Je plane en un cosmos épris de lassitude Où le soleil m'aveugle de ma solitude. Je flotte en des lueurs qui vident ma pensée En des rayons hantés par des rayons d'absence Je me perds et ne peux en elles m'évader Tant sont loins souvenirs, rêves et espérances. Je ne sens plus en moi souffrir que le présent... Un port où aborder à l'abri du néant ! Quelle tristesse évoquée dans la beauté de la force d'un dire ! Mais...aussi... Parfois, il arrive que la rime, ne rime que sur le désert de son arrime, perdue dans l’immensité de son tourment, voyage au sein d’une prison qui lui ment, interdisant son être de chair et de sens, de lui faire entrevoir d’un port sa présence. Vous n'avez Rouen a m'envier en ce qui est de la tristesse pesante du moment. Bravo.
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Citation de "uneetoilefilantedansunebouteille" Vous n'avez Rouen a m'envier en ce qui est de la tristesse pesante du moment. Bravo. Ce se voulait seulement un message pour suggérer une sortie et non se voulant rouant de coup, pour coup, dans l'abime des mots. La raison serait raisonnable si elle admettait le fait que la raison pure ne peut pas toujours faire bon ménage avec la réalité. On est plus ou moins esclave de celle-ci (la réalité). Quand un certain pragmatisme pointe le bout de son nez, il est certain qu’il nous fait entrevoir une certaine nécessité à accorder l’étonnante équation du n'ième degré que constitue l’humain parmi tous ces semblables. Equation qui nous oblige à ne pas pouvoir prendre la base de la raison pure mais à seulement tenter l’équilibre sur le si difficile chemin de la toiture, celle de tous les vertiges ; quand ce n’est pas l’envie (vouloir toujours plus ou autre chose) qui nous prends ou l’obligation que l’on subit de cheminer sur une des rives si instables de sa bordure...guettant ce port au loin...et semblant alors si difficile à aborder.
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Citation de "rienousipeu"Citation de "uneetoilefilantedansunebouteille"
Vous n'avez Rouen a m'envier en ce qui est de la tristesse pesante du moment. Bravo.
Ce se voulait seulement un message pour suggérer une sortie et non se voulant rouant de coup, pour coup, dans l'abime des mots.
La raison serait raisonnable si elle admettait le fait que la raison pure ne peut pas toujours faire bon ménage avec la réalité.
On est plus ou moins esclave de celle-ci (la réalité).
Quand un certain pragmatisme pointe le bout de son nez, il est certain qu’il nous fait entrevoir une certaine nécessité
à accorder l’étonnante équation du n'ième degré que constitue l’humain parmi tous ces semblables.
Equation qui nous oblige à ne pas pouvoir prendre la base de la raison pure mais à seulement tenter l’équilibre sur le si difficile chemin de la toiture, celle de tous les vertiges ; quand ce n’est pas l’envie (vouloir toujours plus ou autre chose) qui nous prends ou l’obligation que l’on subit de cheminer sur une des rives si instables de sa bordure...guettant ce port au loin...et semblant alors si difficile à aborder.
Mais en poésie, en littérature en général ce sont les mots qui sont ddominants. Les choses n'existent tout à fait qu'à travers les mots, pour qui vivre suppose constamment cette double expérience du sentir et du dire. C'est que , par les mots , leurs combinaisons et leurs jeux aux infinis pouvoirs régénérateurs, on dit le monde mais aussi on le recrée selon son rêve. Puissances du désir, les mots sont l'instrument de la plus grande liberté. Et même si on est arrimé puissamment dans la réalité, la plus quotidienne, il me semble qu'il faut parfois revendiquer le droit de s'en évader et de lui en opposer une autre, celle de tous les délires, de tous les vertiges, c'est-àire de tous les possibles.
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Citation de "uneetoilefilantedansunebouteille"
Mais en poésie, en littérature en général ce sont les mots qui sont dominante.
Les choses n'existent tout à fait qu'à travers les mots, pour qui vivre suppose constamment cette double expérience du sentir et du dire.
C'est que , par les mots , leurs combinaisons et leurs jeux aux infinis pouvoirs régénérateurs, on dit le monde mais aussi on le recrée selon son rêve.
Puissances du désir, les mots sont l'instrument de la plus grande liberté.
Et même si on est arrimé puissamment dans la réalité, la plus quotidienne, il me semble qu'il faut parfois revendiquer le droit de s'en évader et de lui en opposer une autre, celle de tous les délires, de tous les vertiges, c'est-àire de tous les possibles.
Que cela est remarquablement dit.
Alors, je dois faire amende honorable de vous avoir trop vite cru seulement prisonnière d'un tourment.
En effet, vous montrez par ce texte là que vous savez lui opposer la lucidité aussi bien que les possibles de vos rêves.
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Citation de "rienousipeu"Citation de "uneetoilefilantedansunebouteille" Mais en poésie, en littérature en général ce sont les mots qui sont dominante. Les choses n'existent tout à fait qu'à travers les mots, pour qui vivre suppose constamment cette double expérience du sentir et du dire. C'est que , par les mots , leurs combinaisons et leurs jeux aux infinis pouvoirs régénérateurs, on dit le monde mais aussi on le recrée selon son rêve. Puissances du désir, les mots sont l'instrument de la plus grande liberté. Et même si on est arrimé puissamment dans la réalité, la plus quotidienne, il me semble qu'il faut parfois revendiquer le droit de s'en évader et de lui en opposer une autre, celle de tous les délires, de tous les vertiges, c'est-àire de tous les possibles. Que cela est remarquablement dit. Alors, je dois faire amende honorable de vous avoir trop vite cru seulement prisonnière d'un tourment. En effet, vous montrez par ce texte là que vous savez lui opposer la lucidité aussi bien que les possibles de vos rêves. Merci. La passion, c'est-àire un goût violent pour toutes les choses du monde, celles de l'amour et de l'amitié, de la parole, aussi bien que celles que l'on appelle rues' ciel arbres et leurs couleurs, leurs odeurs et leurs bruits, toutes ces choses je les aime.
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Citation de "uneetoilefilantedansunebouteille" Merci. La passion, c'est-àire un goût violent pour toutes les choses du monde, celles de l'amour et de l'amitié, de la parole, aussi bien que celles que l'on appelle rues' ciel arbres et leurs couleurs, leurs odeurs et leurs bruits, toutes ces choses je les aime. Les bruissements de la vie se sont invités à l'empreinte de la bourrasque de la vie. Depuis, ils volent ensemble, dans une symphonie dont je suis déjà en impatience "d'écouter" les mots, les vôtres. Merci pour cette entrée sur ce site pour le moins originale. Il faut que je file.
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Citation de "rienousipeu"Citation de "uneetoilefilantedansunebouteille" Merci. La passion, c'est-àire un goût violent pour toutes les choses du monde, celles de l'amour et de l'amitié, de la parole, aussi bien que celles que l'on appelle rues' ciel arbres et leurs couleurs, leurs odeurs et leurs bruits, toutes ces choses je les aime. Les bruissements de la vie se sont invités à l'empreinte de la bourrasque de la vie. Depuis, ils volent ensemble, dans une symphonie dont je suis déjà en impatience "d'écouter" les mots, les vôtres. Merci pour cette entrée sur ce site pour le moins originale. Il faut que je file. C'est toi que je dois remercier pour ton accueil qui me conforte dans mes idées.
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souslaroche (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "uneetoilefilantedansunebouteille"C'est le coin des poètes il me semble. Oh! Je ne vais pas me mesurer à vous, mais je vais m'essayer un peu. Je marche en un désert fait de pierres et de fer Que le soleil consume en des fusions d'enfer Je marche en une rue qu'un soleil évapore, Sous un ciel lourd de bleu, un ciel indifférent, Je peine de chercher et de chercher encore Le port où aborder à l'abri du néant. Je plane en un cosmos épris de lassitude Où le soleil m'aveugle de ma solitude. Je flotte en des lueurs qui vident ma pensée En des rayons hantés par des rayons d'absence Je me perds et ne peux en elles m'évader Tant sont loins souvenirs, rêves et espérances. Je ne sens plus en moi souffrir que le présent... Un port où aborder à l'abri du néant ! Bon, je t'écris quand même ici. Tout le monde nous lit et alors? Je ne vais rien écrire ici qui soit intime, alors? D'abord ce poème tu ne me l'avais jamais donné à lire! Arrête d'être jalouse que j'écrive à d'autres. D'ailleurs tu as vu que je joue dans l'agression avec les autres, exclusivement. Tu n'es pas contente parce que je t'ai reconnue tout de suite! comment ne pas te reconnaitre avec de telles références? Athalie! Ce ne pouvait être que toi. Cela dit beau poème. Superbe. Je t'ai toujours dit que tu devrais écrire.
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